Quelle médecine : alternative, complémentaire, intégrative ou globale ?
de « sa » santé, de « son bobo », en recherchant la médecine
qui va « le » guérir… mais, le veut-il vraiment… guérir ?
Différents concepts de la santé
Ces différents concepts de la santé, de notre santé, dépendent tout d’abord des véritables intentions de celui qui consulte, puis du praticien là pour l’accompagner sans sa quête.
De la médecine traditionnelle à la médecine high tech, l’éventail des choix est très vaste et chaque approche à ses avantages et ses inconvénients.
- Qu’est-je fait jusqu’à présent pour prévenir d’éventuelles maladies ?
- Pourquoi ai-je décidé de consulter ?
- Qu’est-ce que j’attends du praticien avec qui j’ai rendez-vous ?
- Au fond de moi, qu’est-ce que je désire réellement ?
- Est-ce que je m’écoute ?
- Que suis-je prêt à faire comme efforts pour recouvrer ma santé ?
- Est-ce le praticien qui doit me retrouver ma santé ?
- Quelle médecine pratique-t-il ?
- Quelles intentions le guident lors de sa pratique ?
- Quels moyens dispose-t-il ?
Prenons le cas d’une maladie très connue : le cancer. Que présente-t-il ? Une partie visible, la tumeur à divers degrés possibles, une partie invisible avec des métastases et des effets sur les structures adjacentes ou encore les failles de différents organes ?
Que signifie-t-il ? Il exprime une réaction sur un plan local, régional, systémique ou de la personne globale qui ne gère plus l’équilibre de son organisme.
Cette maladie qui fait peur, nous la connaissons tous constamment, sans le savoir. Le développement anarchique de cellules, qui caractérise le cancer, nous le vivons tous. Lorsque notre système immunitaire fonctionne parfaitement, nous ne pouvons nous rendre compte de ce dysfonctionnement interne, car il est réglé aussitôt.
Par contre, lorsque notre système immunitaire est très bas, en dysfonctionnement, par exemple suite à un choc émotionnel important, il ne peut régler cette anomalie cellulaire et une tumeur apparaît, dans la partie visible du corps physique.
Le porteur d’un cancer reconnaît que le processus lui a échappé et va demander de l’aide, soit pour enlever la tumeur, soit pour stimuler ses processus de défense, soit pour découvrir pourquoi son organisme a « déraillé ». Selon son intention, il va s’adresser à des praticiens de formations très distinctes.
Il est intéressant de mentionner l’étymologie du mot « médecin » : vient du latin medicus, qui signifie : « apte à guérir », « qui soigne, guérit ».
Et celle du mot « thérapeute » : vient du grec ancien therapeutếs, qui signifie : « servir,», « prendre soin de… », « soigner », « traiter ».
Que le praticien soit médecin ou thérapeute, cherche-t-il à savoir, comprendre ou connaître ? Dans le mot savoir, il y a voir, autrement dit voir demande une certaine distance pour que les yeux perçoivent. Comprendre nécessite de prendre une partie avec soi. Connaître permet de naître avec, de se ressentir dans son entièreté.
Ces différents degrés d’appréhender une maladie et un malade permet de pratiquer une médecine plus ou moins globale. Nous disposons donc de différents types de médecine.
Médecine alternative
La médecine alternative – souvent confondue avec la médecine complémentaire – correspond à une autre médecine qui se base sur des concepts franchement distincts de la médecine conventionnelle.
On confond souvent la médecine conventionnelle, appelée aussi médecine occidentale, avec la médecine traditionnelle. Or, la médecine actuelle est loin d’être traditionnelle dans la mesure où elle subit des changements importants très régulièrement, notamment au gré de l’évolution de la pharmacopée chimique. Au contraire, la médecine traditionnelle obéit à des lois fondamentales connues depuis des siècles, voire des millénaires, ce qui ne l’empêche pas de s’affiner mais tout en gardant ses principes de base.
La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) s’intéresse à la communication entre les différentes fonctions organiques, étroitement liées les unes aux autres par un courant d’énergie, appelé « chi » ou « Qi ». Selon ce principe, la maladie résulte de blocages ou de déséquilibres énergétiques. Ses connaissances des différentes dimensions de l’être humain comme les organes sont des bases très importantes pour le praticien. [1]
Une autre médecine basée sur des principes stables est l’homéopathie uniciste. Trop souvent, on préfère sourire en considérant les petits granules de lactose, sans vouloir considérer ce qu’ils retiennent. En effet, il faudrait s’intéresser davantage à la physique quantique ; toutefois, dans notre monde très matérialiste, on n’est pas formé pour cela. De plus, on ne cherche pas à comprendre que l’art de prescrire est fondamental. L’homéopathie uniciste apprécie l’individu dans sa globalité. Chaque individu présente un terrain personnel, original, caractéristique. Signes physiques et psychiques sont des expressions de ce terrain auquel correspond un remède homéopathique unique.
L’homéopathie est une méthode thérapeutique qui repose notamment sur le principe de similitude (du grec homoios « semblable » et pathos « maladie »), c’est-à-dire soigner par ce qui est semblable à la maladie ; encore faut-il tenir compte de différents facteurs.
Tous ceux qui ironisent sur l’homéopathie, la réduisant aux petits granules, connaissent-ils seulement la différence entre l’homéopathie uniciste, pluraliste ou complexiste ? Et pourtant, la prescription qui en découle peut varier énormément. En effet, elle résulte d’un interrogatoire très pointu qui relève d’un art d’interroger et, par là, d’écouter ce que dit, montre ou suggère le patient.
Une médecine alternative plus récente est la médecine anthroposophique [2] qui tient compte tant des avancées de la médecine scientifique conventionnelle que des connaissances de l’être humain dans sa globalité. Elle convient autant pour soutenir le malade cancéreux que pour stimuler son corps avec différents remèdes dont le gui. Il est intéressant de souligner que selon l’arbre sur lequel le gui a poussé (pommier, chêne, pin, sapin, orme, etc) il aura un effet sur une tumeur précise ; c’est une particularité qui relève aussi du principe du similimum.
Autre médecine alternative : l’ostéopathie, pratique manuelle qui vise à remettre du mouvement dans les tissus, organes et articulations, l’Ostéopathie est une thérapie utilisée en particulier pour des douleurs dorsales et articulaires, mais elle soulage tous types de douleurs. C’est une approche holistique et une médecine non conventionnelle.
L’ostéopathie est basée sur des manipulations osseuses et/ou musculaires pour rétablir l’équilibre manquant, après une fine palpation permettant de déceler des tensions ou des déséquilibres causant des douleurs ou des malaises ; elle remet en route le mouvement, la Vie. En permettant au corps de maintenir ses capacités à s’auto-réguler, l’ostéopathie aide le patient à préserver toutes ses facultés de lutte contre les maladies.
Médecine complémentaire
Les médecines complémentaires relèvent plutôt de thérapies complémentaires : des mesures ou des remèdes ciblés sont appliqués selon des examens ou des analyses effectuées dans certaines structures. Un traitement qui regroupe quelques thérapies dans une option holistique peut alors être considéré comme relevant d’une médecine intégrative. Elles offrent un nombre incalculable de possibilités d’où la difficulté de les codifier dans des rubriques assécurologiques.
Certaines sont issues du monde végétal comme l’aromathérapie, qui désigne de manière générale l’utilisation des composés aromatiques des plantes, la plupart du temps sous forme d’huiles essentielles (très souvent obtenues par distillation), dans une optique de prévention et de soulagement de certains troubles ainsi que de bien-être et d’apaisement.
Vu la grande diversité de plantes permettant d’obtenir des huiles essentielles, l’aromathérapie, offre un immense panel de possibilités. Les huiles essentielles sont utilisées par exemple au Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis à Rennes, on teste même l’impact des massages aux huiles essentielles sur la réduction de la consommation de médicaments anxiolytiques.
L’aromathérapie se distingue de la phytothérapie par le fait que cette dernière discipline exploite les divers principes actifs de l’ensemble des plantes : tiges, feuilles, fleurs.
La spagyrie est utilisée dans de multiples domaines. Son principe est de séparer les principes d’une plante, de les purifier, puis de les réunir pour retrouver sa vertu libérée. Elle peut soutenir par exemple les failles immunitaires, dont le cancer. [3]
Cela est intéressant aussi d’évoquer également la médecine orthomoléculaire, Courant moderne de la médecine complémentaire reposant sur l’utilisation temporaire de fortes doses de compléments alimentaires – notamment de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, d’acides aminés et d’acides gras essentiels – pour la thérapie et la prévention des maladies. [4]
Pour cibler le nutriment en cause, il est intéressant de faire un bilan comme l’analyse des cheveux (pour les oligoéléments) ou le Profil Santé Micronutrition. [5]
Cela permet de combler avec précision des carences d’éléments connus ou pas, survenues suite à des maladies, des traitements médicamenteux, des aliments issus de l’industrie alimentaire, etc. mais aussi des failles de nos fonctionnements organiques.
Il est aussi profitable de prendre conscience des ondes électromagnétiques qui influencent le fonctionnement de nos cellules.
Plus particulièrement en ce qui concerne l’hygiène de l’habitat. [6]
Un travail psychologique peut être très utile, par exemple quand les émotions sont bloquées et qu’on perd beaucoup d’énergie dans certaines relations – avec soi ou avec les autres – énergie qui peut finir par s’inscrire dans le corps (Rappelons-nous que la matière est de l’énergie condensée, selon Einstein).
Médecine intégrative
La médecine intégrative cherche à intégrer les différents voies susceptibles d’harmoniser l’organisme. Elles sont multiples tant par leurs concepts que par les moyens utilisés.
La médecine intégrative est défendue par de nombreux professionnels de santé. Cette approche centrée sur l’individu, réunit la médecine conventionnelle et les pratiques complémentaires, comme l’acupuncture ou l’hypnose. Quelle est cette nouvelle manière d’aborder la santé ? Est-elle sûre ?
Le terme de « médecine intégrative » est apparu dans les années 90 aux Etats-Unis. Il désigne une médecine prenant en compte l’individu, sans se focaliser sur la maladie. Pour cela, elle associe la médecine conventionnelle et des médecines complémentaires. On retrouve parmi ces pratiques la médiation en plein conscience, l’acupuncture ou encore l’ostéopathie. Celles-ci n’ont pas pour objet de soigner la pathologie, mais d’améliorer le bien-être du patient. Des soins complémentaires particulièrement appréciés dans le cas des maladies chroniques et du cancer.
D’autre part, les praticiens peuvent être passablement distincts les uns des autres car les formations disponibles sont multiples. Il vaut la peine d’en suivre quelques-unes car elles développent des connaissances de l’être humain plus vastes, ce qui conduit à des pratiques thérapeutiques plus élargies.
À l’inverse, en médecine conventionnelle on cherche à codifier des protocoles de traitement qui tiennent compte du diagnostic et trop peu des individus. De plus, actuellement, ces protocoles sont gérés par les caisses maladie qui ne laissent pas place à certains traitements susceptibles d’être efficaces ou au moins plus confortables.
Signe de l’essor de ces pratiques, le CHU de Bordeaux vient d’ouvrir, au sein de son pôle neurosciences, un institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC). On y pratique la méditation de pleine conscience et l’hypnose. A Paris, l’institut Rafael propose depuis 2018 des parcours de soins individualisés à des patients atteints de cancer. Plus de 2900 personnes y ont été reçues à ce jour.
Médecine globale
- physique
- psychique
- subtil, ou énergétique
- spirituel
Considérant que l’être humain est une globalité indivisible, ils ne tentaient pas de faire « l’économie » d’un plan lorsqu’ils apportaient leur aide à celui qui venait les consulter, contrairement à l’approche de la médecine occidentale que nous connaissons.
Lorsque l’on parle de « globalité » de l’être humain, il devient évident dans ce concept, que l’humain n’est pas seulement un ensemble d’organes nécessitant des soins distincts, mais beaucoup plus que cela !
La santé est un tout et est notre bien le plus précieux.
Le corps fait un tout avec l’âme au travers des corps subtils, et il est difficile de bien soigner une personne si on ne la considère pas dans sa globalité.
La médecine globale ou holistique englobe la médecine conventionnelle, car nécessaire pour avoir une vision globale du corps, afin de mieux le comprendre et de pouvoir en soigner la partie en dysfonctionnement.
Certaines techniques le plus possible naturelles, telles que la nutrition qui est notre première médecine comme le disait Hypocrate, l’Acupuncture médecine chinoise qui soigne le corps dans sa globalité sur le plan énergétique, l’utilisation de plantes et de micronutriments, la Mésothérapie qui a sa place dans le traitement des douleurs et dans bien d’autres pathologies et qui va soigner avec des petites doses de principe actif au coeur du mal, l’Ostéopathie-vertébrothérapie qui vise à restaurer la mobilité des articulations, redonner le mouvement, donc la Vie.
Ne pas oublier de prendre en compte certaines approches de thérapie énergétique qui considèrent l’humain dans sa globalité, tels les Soins Esséniens dont l’origine de leur savoir est le digne héritage des prêtres thérapeutes de l’époque d’Akhenaton… il y a seulement 3500 ans… !
Les Soins Esséniens, appelés également « La thérapie de la Lumière et du Son », considèrent l’être humain dans sa globalité, sous ses quatre plans : physique, psychique, subtil et spirituel, afin d’avoir une vision cohérente des dysfonctionnements d’une personne.
Les Soins Esséniens ne constituent pas une approche de symptomatologie, mais globale.
En Soins Esséniens, n’est pas soignée seulement la partie du corps qui souffre, mais est tenu compte des multiples facteurs qui ont contribué à créer le « problème ».
La médecine globale prend en compte les différents corps du patient depuis le corps physique, ainsi que les corps subtile, tels le corps éthérique, le corps émotionnel, le corps mental, le corps causal et les corps dits « spirituels ».
La médecine conventionnelle se limite surtout au corps que l’on peut mesurer avec des instruments : le corps physique. Le malade peut alors être défini de façon bien codifiée. Dans un tel cadre, il est bien plus difficile de capter les diverses influences énergétiques qui entretiennent la maladie, que ces influences soient d’ordre émotionnel ou environnemental, et encore moins spirituelles !
Notes :
-
- Médecine Traditionnelle Chinoise-organes : www.principes-de-sante.com
- Médecine Anthroposophique : www.weleda.ch
- Spagyrie : www.vitagate.ch
- Médecine orthomoléculaire : www.ligues-rhumatisme.ch
- Micronutrition : www.iomet.net
- Hygiène de l’habitat : www.devaeva.ch
Bonjour,
J’ai une scoliose lombaire et une forte tendance à grossir même si je fais du sport et que je fais attention à ce que je mange. J’ai aussi les extrémités très froides et le pied droit très sec.
Je voudrais savoir s’il y a un centre ou autre où je pourrais être suivi sans forcément passer par plusiers thérapeute. J’aimerais aussi avoir un médecin référent.
Merci de me dire ce que vous pouvez me conseiller.
Cordialement
Bonjour Mimiette,
Merci de votre intérêt pour nos articles.
Pour essayer de vous répondre, où résidez-vous ?
Excellente journée à vous
Jean-Paul