L’origine des maladies vue sous l’angle de la thérapie de la polarité
les causes des maladies à une hygiène de vie déficiente ainsi qu’à
des déséquilibres énergétiques.
Idéalement, toute personne devrait se rendre à l’âge qui correspond à son espérance de vie sans problèmes de santé majeurs (en excluant les maladies dues aux accidents ainsi que celles de nature génétique).
Stone, véritable adepte d’une approche holistique de la santé, préconisait une alimentation saine, une mise en forme régulière et un équilibre énergétique de la personne par des soins de Polarité.
Origine de la thérapie de la polarité
La thérapie de la polarité est un soin qui tire ses origines de la tradition indienne et partage les mêmes racines que le Yoga et l’Ayurveda. Stone a amalgamé ces principes à sa connaissance occidentale de la médecine de son époque (années 40 et 50), ce qui a donné naissance à la thérapie de la Polarité telle que pratiquée à ce jour. Pour la thérapie de la polarité, les maladies apparaissent toujours comme conséquence d’un déséquilibre énergétique/vibratoire chez une personne bien avant la manifestation concrète de la maladie exprimée sous forme de symptômes; en d’autres termes, le mal-être est le précurseur des maladies.
La conjonction du mal-être, d’une hygiène de vie déficiente (mauvaise alimentation, manque d’exercices physiques), d’un environnement immédiat inadéquat, et le stress continu forment un cocktail explosif propice à l’apparition de maladies. Le mal-être demeure toutefois le facteur majeur dans l’apparition des maladies.
La thérapie de la polarité considère que c’est la mauvaise circulation du prana ou énergie vitale qui est responsable des déséquilibres chez une personne. Le prana est absorbé principalement par l’organisme lors de l’acte d’inspiration et se comporte comme l’énergie fondamentale conditionnant toutes les autres énergies tangibles du corps humain. On parle du prana comme une énergie consciente qui anime la vie.
Principe de la thérapie de la polarité
L’énergie vitale d’une personne circule normalement dans trois pôles et permet de concrétiser la vie d’une personne autour d’expériences dans ces pôles : un pôle créateur appelé Sattva, un pôle d’action appelé Raja et finalement un pôle tangible de réalisation appelé Tamas. Ces trois pôles animent la dynamique d’une personne au cours de sa vie par la succession d’expériences complétées entre le Sattva et le Tamas qui permettent de la rapprocher à son essence profonde; autrement dit, chaque expérience lui enseigne des choses sur sa vie et sur elle-même.
Pour illustrer les trois pôles de façon plus concrète, on peut dire que le plan des idées et des projets sont le pôle créateur du Sattva. Avec le désir de concrétiser ces projets, la personne passe à l’action, donc active le pôle du Raja, et finalement obtient un résultat tangible, un bénéfice ou une leçon, ou tire une conclusion de cette expérience particulière, ce qui représente le pôle du Tamas. Lorsque les trois pôles de la personne sont en équilibre, ce cycle est répété de nombreuses fois au cours de sa vie, toujours pour aller plus loin dans la réalisation de son essence, de son Être.
Lorsque cette dynamique est rompue ou grandement affectée, il s’ensuit que l’énergie n’est plus fluide entre les pôles; nous parlons donc d’énergie dépolarisée. L’énergie est donc concentrée dans un ou deux pôles, ce qui entraîne une surcharge de certains pôles et une pénurie dans d’autres pôles.
Par exemple, une personne dont l’énergie est concentrée dans le pôle créateur (Sattva) aura tendance à développer de l’anxiété et des problèmes reliés aux systèmes apparentés (tégumentaire, nerveux, respiratoire), une difficulté de passer à l’action et une déficience d’ancrage.
Une personne avec une énergie concentrée dans le pôle d’action (Raja) développera de la fatigue ou de l’hyperactivité avec des problèmes associés aux systèmes immunitaire et digestif, entre autres, accompagnées ou non de maladies inflammatoires/métaboliques; la personne aura alors de la difficulté à prioriser ses actions.
Finalement, une énergie concentrée dans le pôle de réalisation (Tamas) est propice à la dépression et à des problèmes liés aux systèmes osseux, musculaire, reproducteur et circulatoire, et à l’apparition de maladies importantes telles les maladies cardiaques ou le cancer avec comme trame de fond une lacune de projets et d’actions dirigés vers la réalisation de Soi.
Origine de la maladie
Le déséquilibre des pôles traduit le mal-être d’une personne dont les signes avant-coureurs sont : la dépression, la fatigue chronique et l’anxiété et ce bien avant que la maladie s’installe. La maladie est donc la cristallisation d’une situation énergétique préexistante.
- Les traumas négatifs : ces traumas se produisent à la suite d’événements qui contractent brusquement l’énergie vitale d’une personne comme un accident de voiture ou une agression. Lors de cette contraction, le cerveau de la personne enregistre une peur associée à l’événement. La personne n’a alors pas envie de revivre cet événement. Ces traumas se logent dans le pôle du Tamas.
- Les traumas positifs : ces traumas ont pour caractéristique une expansion rapide de l’énergie vitale lors d’une expérience qu’une personne vit comme fulgurante ou euphorisante telle une consommation d’alcool ou la pratique d’une certaine activité. La personne qui vit une telle expérience voit alors s’imprimer un sentiment de joie démesurée dans son cerveau qui peut la mener sur la voie de la dépendance/relation malsaine car elle veut répéter cette expérience. Ces traumas se logent également dans le pôle du Tamas.
- Les traumas neutres : ces traumas surviennent lorsque la personne engage son énergie dans des activités ou expériences qui ne correspondent pas à sa vraie nature ou essence profonde lors par exemple d’un métier qu’elle exécute par obligation et non pas par ce qui la passionne vraiment. La personne qui développe un trauma neutre se sent confuse sur sa vie, fuyante ou est en quête perpétuelle. Cette situation entraîne de l’anxiété. Ces traumas viennent se loger un peu partout.
Influence des traumas
La succession d’expériences traumatiques amène la personne à accumuler des peurs, des dépendances et de l’anxiété que plusieurs yogis considèrent comme nos « déchets personnels », déchets qui viennent polluer notre existence. Le Tamas (pôle tangible de notre vie concrète) joue justement le rôle d’accumulateur de la plupart de nos déchets. Ainsi un Tamas congestionné mène à une contraction générale de la personne : corps contracté, actions limitées et idées arrêtées. L’état général d’un Tamas en excès est un état de dépression.
Il est important de dire que, de manière générale, le déroulement de la vie d’une personne sera conditionné par ses traumas (revivre des traumas positifs, éviter les traumas négatifs ou neutres); les yogis ont également bien décrit cette situation de la souffrance où l’énergie vitale est utilisée pour nourrir ses traumas et le Tamas au détriment d’expériences qui amènent la personne vers sa liberté d’être et la réalisation de son essence.
Les traumas s’impriment dans la personne comme relations traumatiques. Les événements traumatiques prennent la forme de mémoires ou de connexions neuronales; ces mémoires sont activées lorsqu’un événement similaire se produit de manière analogue à une réponse immunitaire. Ainsi, les traumas qui viennent embourber nos activités quotidiennes ont également un impact sur notre pôle d’action (Raja) en multipliant les résistances.
Une résistance est une zone du corps siège d’un trauma qui, lorsque touchée, voit alors une réaction rapide et subite se produire et prend la forme d’une armure. Ces résistances peuvent être physiques (zones de tension ou déséquilibres dans la structure du corps), émotionnelles ou énergétiques. Les résistances se distinguent des simples tensions ou déséquilibres énergétiques temporaires par leur caractère persistant dans le corps (autre qu’une mauvaise posture au travail ou résultant d’un accident).
Un simple contact anodin peut réveiller la mémoire d’un événement passé douloureux. La résistance est la réaction du corps (raja) par rapport à un stimulus extérieur (tamas) qui affecte la zone traumatique. Par exemple, si la mémoire du trauma est logée autour de la scapula droite alors tout contact physique ou énergétique près ou sur cette zone provoquera une réaction, parfois forte, de cette zone qui peut prendre la forme d’une carapace physique ou d’une sensation de douleur vive.
Libération des traumas
La réparation ou cicatrisation des traumas passe par trois étapes : la libération du trauma, la dissolution des résistances et l’établissement d’une nouvelle connexion neuronale.
La libération d’un trauma se base sur l’idée de faire revivre intensément les sensations liées au trauma soit de manière active ou passive. La libération du trauma s’accompagne fréquemment de libérations énergétiques qui peuvent passer par diverses émotions ainsi que par des sensations de chaleur, de frétillement et, plus rarement, par des vagues d’énergie kundalini. Ainsi, la sensation générale de libération d’un trauma est un état d’éveil, un état d’éveil à soi-même.
Cette phase de réparation du trauma a pour effet de faire prendre pleinement conscience du trauma à la personne. La personne développe alors une conscience somatique de son trauma et réalise que celui-ci n’est pas juste une tension, une douleur, une mauvaise habitude, un attachement malsain ou une pensée mais bien une relation traumatique qui se caractérise par un lien direct entre une zone physique/énergétique et un groupe de neurones (une mémoire inscrite dans son cerveau).
Par la suite, la personne pleinement consciente de son trauma réalise que cette relation traumatique est, dans son histoire, une relation primordiale qui lui a permis de survivre; la relation traumatique est une relation intime dont la personne ne peut pas se défaire automatiquement même si ses conditions de vie ont changé.
À cette étape, la personne est prête à dissoudre cette résistance, elle prend conscience qu’elle a identifié ce à quoi elle résiste. La personne conscientise le fait que cette relation traumatique n’a plus sa raison d’être aujourd’hui. Le processus de la dissolution de cette résistance vient alors de débuter et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle prenne la décision de bâtir une nouvelle connexion neuronale, une nouvelle relation, avec l’événement passé. Par exemple, un trauma d’agression qui a généré une résistance pour la personne à entrer en relation avec une autre personne réalise maintenant qu’elle peut entrer en relation saine avec une personne car elle a conscientisé et décidé que les autres personnes sont fondamentalement bienveillantes même si les personnes capables de commettre des agressions vont continuer d’exister.
Ainsi, le trauma disparaîtra progressivement suite à l’établissement par la personne d’une nouvelle connexion neuronale concernant ses relations; le trauma passé ne laissera qu’une cicatrice.
Réparation des traumas
La réparation des traumas a pour effet de fluidifier l’énergie dans le Tamas. Une des premières résultantes de cette réparation est la sensation chez la personne d’être davantage connectée avec la vie, un horizon de nouvelles possibilités s’ouvre à elle. La personne développe alors un meilleur ancrage et des relations saines ou renouvelées.
À terme, l’énergie du Tamas se rééquilibre; des signes physiques sont visibles tels : posture et flexibilité. La personne devient alors davantage expressive et présente un profil plus épanoui. Également, la personne cessera de nourrir des résistances mais utilisera plutôt la force du Raja pour accomplir des actions qui correspondent à sa vraie nature.
La thérapie de la polarité agit à tous les niveaux de la réparation des traumas. Comme ces derniers se matérialisent surtout dans le Tamas, des soins touchant les éléments Terre et Eau, qui sont les vecteurs énergétiques du Tamas, auront un effet catalyseur sur la prise de conscience et la libération des traumas. Des soins de Polarité Feu, le feu étant associé au Raja, permettront quant à eux de soutenir cette prise de conscience en identifiant clairement les résistances de la personne. Ils permettront aussi de fournir l’énergie d’action nécessaire pour qu’elle puisse prendre les décisions pour une meilleure vie.
En conclusion, un trauma n’est pas une tare mais plutôt un épisode douloureux dans la vie de quelqu’un. Un trauma n’est pas non plus irréversible; il est possible, avec des soins appropriés et la capacité de la personne à se prendre en charge, de rendre cet épisode moins présent et de changer le cours de sa vie.
au Centre EauVie 68, chemin Guénette - Sainte Marguerite-du-Lac Masson (Québec) J0T 1L0 CANADA
Deux formations sont offertes en simultané, avec deux enseignants et salles différentes, au même lieu :
• Formation certifiante intensive Polarité et • Formation certifiante intensive ÉmergEssence.