Meilleures alternatives naturelles aux médicaments anti-inflammatoires

Face aux nombreux effets secondaires et à complications infectieuses graves
causés par l’ibuprofène, le kétofrène, et autres médicaments anti-inflammatoires,
la meilleure alternative est de se tourner vers les remèdes naturels.

L’ibuprofène et le kétoprofène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) les plus vendus dans l’Hexagone, favorisent des complications infectieuses graves selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

anti-inflammatoiresUrticaire, laryngite, hépatite, mal de gorge, gingivite, céphalée, douleurs musculaires, douleurs articulaires… personne n’est à l’abri de ces maladies, toutes causées par une inflammation. Pour soulager les douleurs, la majorité des Français consomment des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), certains en automédication. Cette mauvaise habitude n’est pourtant pas conséquence, avec des effets indésirables importants sur le long terme, alors qu’il existe des alternatives 100% naturelles aux anti-inflammatoires, très efficaces et… sans danger !

L’ANSM lance à nouveau l’alerte sur les dangers de l’ibuprofène (Advil, Upfen Antarene, Nurofen…) mais aussi du kétoprofène (Toprec, Profenid, Ketum). Ces deux médicaments anti-inflammatoires sont très familiers à la majorité des Français puisqu’ils en achètent souvent, après avoir consulté un médecin ou en automédication, et dans plusieurs cas. Ils agissent sur les troubles ORL (difficulté à avaler, angine, otite…), les infections pulmonaires, toux et autres manifestations respiratoires. Les professionnels de santé les administrent également pour traiter les piqûres d’insecte ou autres manifestations cutanées bénignes d’aspect inflammatoire.

L’ibuprofène et le kétoprofène entrainent des risques d’anomalies…

En effet, plusieurs cas de complications graves chez la femme enceinte avaient déjà été signalés en 2017. La prise de ces médicaments anti-inflammatoires entrainait notamment des risques d’anomalies de l’appareil reproducteur des garçons à naître, ainsi que des perturbations hormonales dans le testicule foetal humain.

Selon une étude menée par les centres régionaux de pharmacovigilance de Tours et Marseille à la demande de l’Agence du médicament, l’ibuprofène et le kétoprofène sont à l’origine d’autres complications infectieuses graves. Celles-ci entraineraient de fortes séquelles, l’hospitalisation, voire la mort. De 2000 à 2018, 46 cas dont 10 décès ont effectivement été signalés avec le kétoprofène, 337 cas de complications infectieuses, dont 32 décès pour l’ibuprofène.

… et plusieurs complications infectieuses graves

anti-inflammatoiresL’étude a démontré que ces infections sévères sont principalement dues à deux bactéries, streptocoque ou pneumocoque. Elles affectent la peau ainsi que des tissus mous comme dans le cas d’une fasciite nécrosante. Cette infection cutanée rare, due à un streptocoque, est mortelle et rapidement évolutive. Ces deux médicaments  anti-inflammatoires peuvent également favoriser d’autres complications infectieuses graves : abcès cérébraux, septicémie, infections ORL touchant le thorax, pneumonies compliquées d’abcès. Dans tous les cas, elles se manifestent 2 à 3 jours seulement après un traitement, y combien associé à la prise d’antibiotiques. Notons que cette étude n’a que retenu que les cas les plus graves survenus chez des enfants et des (jeunes) adultes sans facteur de risque particulier.

Face à ces résultats, l’ANSM appelle à la « vigilance » concernant ces anti-inflammatoires non stéroïdiens et suggère leur rôle « aggravant » en cas d’infection. Elle précise également qu’ils sont contre-indiqués en cas de varicelle au risque de destructions bactériennes cutanées graves.

Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, dangereux pour la santé !

Paracétamol, ibuprofène, aspirine, kétoprofène et autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments les plus consommés par les Français. Selon une étude de l’Observation Français des médicaments antalgiques (OFMA), la consommation de paracétamol, par exemple, a augmenté de 53% de 2005 à 2016. La consommation des formes les plus utilisées quant à elles, les dosages à 1000 mg, a augmenté de 140% toujours sur la même période. Certes, l’usage de l’ibuprofène et des autres AINS est resté stable, mais il reste aussi tout de même élevé.

Cette forte consommation d’AINS, principalement due à la disponibilité en automédication, est pourtant responsable de nombreux effets indésirables. Ces types de médicaments peuvent en effet provoquer des vertiges ou maux de tête, des réactions allergiques, des effets indésirables digestifs, et même des cas d’insuffisance rénale. Le paracétamol en particulier agit principalement sur le foie, et peut perturber le fonctionnement de l’organisme à l’effort lorsqu’il modifie la thermorégulation.

Fort heureusement, il existe plusieurs alternatives naturelles à ces médicaments, avec les mêmes résultats, mais sans les effets secondaires.

Le basilic

anti-inflammatoiresCette plante aromatique typique de la cuisine italienne et méridionale n’est pas uniquement réservée aux salades de tomates. Il présente plusieurs vertus médicinales, notamment anti-inflammatoires pour soulager les douleurs rhumatismales et articulaires (tendinite, polyarthrite, arthrite).

Elle est également utilisée pour soulager les céphalées, les infections de la peau, de l’œil ou encore les troubles digestifs (aigreur, brûlures d’estomac, gastrite, gastro-entérite…). Pour profiter de ses bienfaits au quotidien, il est très facile de planter soi-même cette plante médicinale pour utiliser ses feuilles et sommités fleuries, notamment en infusion. Une fois les feuilles cueillies, il est conseillé de les utiliser frais, car elles perdent leurs propriétés curatives en séchant. L’huile essentielle de basilic a aussi une action anti-inflammatoire du fait du linalol qu’elle contient.

Posologie : Pour soigner les maux de tête, laissez bouillir durant 5 minutes 30 grammes de feuilles de basilic dans l’équivalent d’une tasse d’eau puis buvez la préparation encore chaude. Pour soigner une inflammation des yeux, pilez quelques feuilles fraiches, faites-en une infusion, puis appliquez-la comme une lotion sur une gaze. Pour traiter les maux de gorge, laissez bouillir 10 minutes 15 grammes de feuilles et de fleurs dans 1 litre d’eau, puis gargarisez-vous avec. Pour les troubles digestifs, laissez bouillir 10 minutes 5 grammes de feuilles de basilic dans l’équivalent d’une tasse d’eau. Buvez l’infusion à chaque apparition des symptômes.

Le boswellia

anti-inflammatoiresÉgalement appelé « encens indien », le boswellia est un extrait de plante tiré de l’arbre Boswellia Serrata aux nombreuses et puissantes vertus anti-inflammatoires. Il est souvent utilisé en médecine traditionnelle ayurvédique sous plusieurs formes : crème (pour les usages externes), gélule, poudre.

Il contient des acides appelés « boswelliques » qui améliorent la circulation sanguine et bloquent en même temps la surproduction de la cytokinèse (la division du cytoplasme dans les cellules), dans les tissus endommagés.

Grâce à ses actions sur les globules blancs inflammatoires, il permet de traiter les maladies inflammatoires chroniques (notamment sur l’intestin, l’estomac et le colon), l’asthme, la toux, la bronchite, la polyarthrite rhumatoïde, ou encore l’arthrose.

Posologie : Pour traiter les symptômes de l’asthme, il est recommandé d’en consommer 300 mg 3 fois par jour pendant 6 semaines. Pour qu’il agisse en profondeur sur les douleurs et les inflammations chroniques, prenez-en entre 800mg à 2000 mg par jour pendant 2 à 3 mois. 

Le curcuma

anti-inflammatoiresComme le gingembre, la curcumine possède d’importantes caractéristiques analgésiques et anti-inflammatoires. Grâce à ce pigment principal du curcuma : la curcumine, présente dans sa tige souterraine (le rhizome), le curcuma est très souvent utilisé en phytothérapie pour ses vertus anti-inflammatoires.

Originaire d’Asie du Sud-Est, cette épice renferme des molécules actives, dont la curcumine, aux effets antioxydants et anti-inflammatoires. Elle permet ainsi de soulager plusieurs maladies inflammatoires : intestinales, chroniques (colite ulcéreuse, arthrite, arthrose, pancréatite…), de l’œil, de la peau et les blessures. Elle traite également les troubles digestifs comme les maux d’estomac, la perte d’appétit, les sensations de lourdeur, ou encore les nausées.

Posologie : Prenez l’équivalent de 200 mg à 400 mg d’extraits normalisés à 95 % curcuminoïdes, 3 fois par jour. Pour que les vertus anti-inflammatoires soient plus puissantes, consommez le curcuma en dehors des repas, de préférence avec du gingembre ou du fenugrec, car ils augmentent sa capacité d’absorption par l’intestin.

L’échinacée (Echinacea purpurea)

anti-inflammatoiresOriginaires d’Amérique du Nord, les échinacées sont des genres de plantes d’environ 1 m de hauteur avec une fleur jaune, rose et parfois blanche. Elles regroupent plusieurs espèces de plantes, mais celle qui a des vertus médicinales est l’Echinacea purpurea. Elle est généralement indiquée pour traiter la majorité ces maladies hivernales (infections grippales et septiques, angine…), les infections des voies respiratoires (rhume, laryngites, sinusites…), et renforcer les défenses du système immunitaire de l’organisme.

Les Amérindiens les consommaient effectivement pour soulager les morsures de serpent ainsi que les infections des voies respiratoires. Plusieurs études ont également démontré son efficacité sur les blessures ainsi que sur différentes inflammations (cutanées, dentaires) grâce à sa capacité de bloquer la production des molécules de l’inflammation.

Posologie : combinée au Sureau noir (Sambucus nigra), l’échinacée soulage la gingivite, l’inflammation de la gencive causée par la plaque bactérienne. Elle est disponible sous plusieurs formes :
  • Teinture-mère ou en jus : environ 3 ml trois fois par jour (à garder quelques secondes en bouche avant d’avaler) ;
  • Dédoction : trois tasses par jour ;
  • Infusion : une à deux tasses par jour ;
  • Capsules ou gélules : 1 g par jour.

Le gingembre

anti-inflammatoiresLe gingembre possède effectivement des composés qui exercent plusieurs mécanismes d’actions sur l’organisme. Citons en premier les gingérols, les shogaols et les paradols qui agissent dans la diminution des douleurs reliées à l’arthrite et aux troubles inflammatoires. La médecine ayurvédique indienne utilise d’ailleurs cette plante aux vertus anti-inflammatoires pour soulager ces types de douleurs. La revue médicale Phytomedicine a également publié une étude sur le sujet en 2005 afin de comparer son efficacité à celle de médicaments de dernière génération.

Posologie : Qu’il soit consommé frais, en boisson ou en tisane, consommez-en 500 mg par jour au minimum pour qu’il agisse sur l’organisme.

Pour soigner des articulations douloureuses par exemple, appliquez des cataplasmes infusés avec du gingembre sur les zones à traiter.

Pour les maux de gorge, mélangez une cuillère à café de teinture diluée dans de l’eau tiède puis utilisez le mélange en gargarisme.

Par ailleurs, 1 à 2 g de gingembre séché correspondent à 10 g de gingembre frais. Infusez donc 150 ml d’eau chaude avec 1 g de gingembre 3 fois par jour en usage interne. Vous pouvez également le prendre en teinture avant les repas (10 à 20 gouttes) ou encore en poudre à raison de 500 à 1000 mg par jour.

L’harpagophytum

anti-inflammatoiresL’harpagophytum est une racine qui est principalement originaire des steppes de la Namibie et du désert du Kalahari. Également appelée la griffe du diable, elle a les mêmes effets que l’ibuprofène, car elle inhibe le processus même de l’inflammation. Les harpagosides (le principal principe actif et constituant de l’harpagophytum) possèdent également des propriétés antalgiques et anti-oxydantes. Cette plante est ainsi surtout indiquée pour traiter les troubles digestifs, les douleurs aux tendons, les douleurs musculaires, rhumatismales et articulaires liées à l’arthrose.

Posologie : il est conseillé de consommer au moins 50 à 100 mg de harpagosides par jour. Pour un résultat rapide, privilégiez la décoction : pilez ses racines avec de l’ortie et quelques feuilles de cassis. Laissez bouillir 10 minutes le mélange dans 1 litre d’eau. Laissez reposer une nuit entière puis buvez la préparation tout au long de la journée.

L’huile essentielle de lavande

anti-inflammatoiresL’huile essentielle de lavande est une huile essentielle incontournable de l’aromathérapie. Elle est obtenue à partir des sommités fleuries de la lavande et renferme le linalol, l’acétate de linalyle, les terpinènes-1 et 4-ol, des principes actifs ayant des effets  antalgiques. En plus d’être un antidouleur, elle a des propriétés spasmolytiques et myorelaxantes, régénératrices et cicatrisantes cutanées, relaxantes et sédatives.

Elle peut donc être indiquée pour traiter différents types de :
  • Troubles nerveux : stress, surmenage, insomnie et troubles du sommeil, anxiété, émotivité
  • Cutanés : acné, brûlure, eczéma, panaris, coup de soleil, piqure d’insecte, urticaire
  • Douleurs : dentaires, maux de tête, musculaires, articulaires.

Posologie : Pour traiter les problèmes cutanés, diluez 1 goutte d’huile essentielle de Lavande dans 4 gouttes d’huile végétale. Pour soulager les migraines, les douleurs articulaires, les rhumatismes, elle peut être mélangée avec d’autres huiles essentielles.

Mélangée avec l’huile essentielle de Menthe poivrée par exemple, et diluée à 10%, elle permet de calmer les migraines et maux de tête. Le mélange sera appliqué en massage sur les sinus, les temps et les zones du front, avec le bout des doigts. Pour traiter les troubles nerveux, il suffit de déposer quelques gouttes sur un mouchoir ou dans un stick olfactif, puis d’inspirer calmement et profondément. Vous pouvez également verser 20 gouttes d’huile de lavande dans votre bain pour vous détendre.

Nirilanto Rakotomalala
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