Magnétiseur, énergéticien ou thérapeute
Et pour cause : nous avons la confirmation scientifique depuis un peu plus d’un siècle, que l’humain est un « état vibratoire ». De ce fait, il n’est pas d’étonnant que l’énergie puisse avoir une incidence directe sur l’état vibratoire que nous sommes.
Scientifiquement et historiquement…
En 1900 Max Planck découvrit la « réalité du monde subatomique », ce qui le conduisit à sa théorie des quanta, laquelle donna naissance à la physique quantique, qui lui valut un prix Nobel de physique en 1918.
Albert Einstein publia en 1905 sa « théorie de la relativité restreinte » en s’appuyant sur la théorie des quanta élaborée par Planck. Pour lui, la « matière » n’est qu’une forme condensée d’énergie ou, de l’énergie à « bas niveau vibratoire ». Cela lui valut également un prix Nobel de Physique en 1921.
Plus récemment, le physicien Georges Charpak (prix Nobel de physique en 1992) ne disait-il pas : « lorsque l’on atteint les limites de nos connaissances, il ne nous reste plus qu’à nous tourner vers le spirituel, vers l’Énergie Universelle… qui fait que tout existe dans l’Univers ».
Force nous est de constater que les physiciens contemporains rejoignent les mêmes conclusions que ce que nous enseignent les traditions ancestrales.
L’être humain est un être bioénergétique.
Bio, du grec « bios« , signifie « la vie », et
énergétique, du grec « energeia« , signifie « force en action ».
Bioénergétique veut dire « force de vie en action »… L’Être humain est composé d’Énergie… de Vie, donc d’Énergie Vitale !
Guérisseurs, sorciers, magnétiseurs ou énergéticiens, ont toujours utilisé l’énergie que la nature met à notre disposition pour aider ceux qui les consultent, à redynamiser leurs circuits énergétiques et leurs corps subtils, afin de recouvrer la santé du corps physique. Leurs connaissances provenaient et proviennent toujours de diverses sources : traditions, observations de la nature, savoir ancestral défiant le temps et accumulés de vies en vies, communication avec les Êtres de la Nature, les Guides Spirituels…
Qu’importe la procédure, la gestuelle, les protocoles, les écoles, les croyances… Toutes ces approches ont une même source : l’utilisation de l’Énergie Vitale Universelle chargée d’amour par celui qui la transmet.
Magnétiseur ou énergéticien ?
Les deux dénominations désignent la même personne : un être qui « reçoit », qui « canalise » l’Énergie Vitale Universelle et qui la transmet à ceux qui viennent solliciter son aide. Et cela, bien entendu, avec tout l’amour de l’autre dont est capable le praticien-canal.
Certains pensent que l’Énergie qu’ils transmettent provient d’eux… d’autres sont conscients de n’être que « canal ».
Bien sûr, lors de ses travaux de recherche au 18e siècle, l’Autrichien Frantz-Anton Mesmer, s’appuyant sur les travaux de chercheurs du 17e siècle comme le Suisse Paracelse, le Belge Jan Baptiste van Helmont, l’Écossais William Maxwell ou l’Allemand Athanasius Kircher, conclue que chaque être humain possède plus ou moins de « magnétisme animal », et est capable de guérir des personnes souffrantes de maux plus ou moins graves. D’où la croyance que c’est l’énergie propre du praticien qui rend la guérison possible.
Or, si l’on se réfère aux connaissances datant seulement de quelques millénaires, en Asie, au Moyen-Orient ou en Égypte, nous savons ce que la science contemporaine nous a maintenant démontré : nous, humain, animaux, végétaux, minéraux, ne sommes qu’un « état vibratoire » à différents niveaux, et que l’Énergie Vitale Universelle (Rei Ki pour le Japonais Mikao Usui du début du 20e siècle) peut interférer sur notre système énergétique afin d’aider à corriger des dysfonctionnements.
Cette Énergie Vitale Universelle, appelée Prâna, Ki, Ch’i, Bioplasma, Pneuma, Baraka… peut importe le vocabulaire encore une fois est de l’Énergie de Vie, transmise par certains humains qui la « canalisent » au profit de ceux qui en ont besoin et viennent les solliciter. Aussi, que le praticien se fasse appeler « magnétiseur » ou « énergéticien », qu’il croit que c’est sa propre énergie qui agit ou bien que c’est l’énergie qu’il canalise n’a aucune importance. Seul compte le bienfait pour celui qui vient solliciter une aide.
La seule différence que l’on pourrait éventuellement faire entre le « magnétiseur » et « l’énergéticien » est que souvent le magnétiseur s’il transmet efficacement l’Énergie Vitale Universelle, n’en a pas vraiment conscience. Alors que généralement, l’énergéticien va utiliser des connaissances, des protocoles, des savoirs… qui lui ont été transmis de diverses manières, et qu’il va consciemment mettre en pratique. Mais dans les deux cas, si l’énergie est transmise avec le cœur, que ce soit consciemment ou non, le résultat sera pareillement bénéfique pour le receveur.
Aide invisible
Souvent l’énergéticien est parfaitement conscient que s’il transmet de l’énergie, c’est avec l’aide d’Êtres vivants sur d’autres plans de conscience. Ces êtres appelés par certains : « guides », « anges », « médecins du ciel », « êtres de la nature »… – encore une fois, peut importe encore le vocabulaire – vont utiliser l’Énergie Vitale Universelle, transmise, pour aider pleinement celui qui sollicite le soin… à se guérir, même s’il n’en est pas conscient.
Il ne faut jamais oublier que le praticien, qu’il s’appelle « magnétiseur » ou « énergéticien », ne soigne pas et ne guérit rien ni personne ! Son rôle essentiel, n’est cependant que celui d’un « accompagnateur » guidant la personne en demande sur le chemin de Sa guérison. Car une seule personne peut guérir ou… Se guérir : NOUS-MÊME !
Même si son action à pour résultat de rééquilibrer des centres énergétiques, de réactiver des circuits énergétiques ou colmater des fuites… l’essentiel du travail est réalisé par les guides invisibles qui l’accompagnent tout au long des séances.
Cependant, le rôle des praticiens est loin d’être anodin, de n’être qu’un instrument utilisé par des êtres invisibles. Car le praticien qui communique sans aucunes difficultés avec son consultant agit énergétiquement parlant sur les corps subtils de celui qui le consulte, dans une relation de cœur à cœur ou d’âme à âme, mais aussi l’amène à prendre conscience que c’est grâce à un travail personnel, en profondeur, qu’il parviendra progressivement à se prendre totalement en charge.
Rôle et responsabilité du praticien
Lorsque le praticien est convaincu que c’est sa propre énergie qu’il transmet à celui qui vient le consulter, prend-il conscience que si c’était le cas, il s’épuiserait très vite, jusqu’à détruire son propre corps physique.
Par contre, lorsque le praticien croit que c’est sa propre énergie qui guérit, il prend un certain nombre de risques de :
- développer un ego démesuré l’éloignant de l’énergie d’amour dont a besoin son consultant.
- s’identifier à son consultant au risque de ressentir dans son propre corps physique les dysfonctionnements dont souffre le consultant.
- être tellement convaincu qu’il « peut » que n’étant plus « dans le Soi », il devient totalement prisonnier de son mental, avec le risque de transmettre ses problématiques personnelles (peurs, doutes, angoisses, stress, mécompréhensions) au consultant, avec tout ce que cela peut impliquer pour l’un comme pour l’autre.
En fait, dans ma compréhension, le praticien tout en étant parfaitement conscient de son rôle de « canal », doit s’efforcer durant le soin d’être le plus « neutre » possible, en évitant toute intention mentale, et durant son quotidien d’être le plus en harmonie possible avec la nature et son être intérieur.
Pour imager cela : si nous considérons qu’être « canal » d’énergie signifie être un « tuyau » branché à une source d’eau pure… notre responsabilité est d’être le plus « propre » possible afin que l’eau ne ressorte pas polluée de nos propres problématiques, à l’autre extrémité. Et ceci, c’est le plus difficile, car ce n’est pas une « technique », mais un état d’être.
Certains praticiens pensent constamment à « se protéger » des miasmes de leurs consultants. Mais imaginent-ils seulement que quelquefois, ce serait aux consultants de se protéger des praticiens qu’ils visitent ?
Si le praticien en soins énergétiques, encore une fois peu importe le vocabulaire, n’adopte pas un mode de vie sain tant dans ses actions que dans ses pensées, comment peut-il espérer être en mesure d’aider les autres ? Car, s’il ne « guérit » rien ni personne, il « accompagne » le consultant sur le chemin de la guérison et, fréquemment, ce « regard » extérieur emplit de compassion et d’expérience, aide le consultant à dénouer des nœuds quelquefois enfouis depuis très longtemps au plus profond de son être.
Et le thérapeute là-dedans ?
Si l’on se réfère au rôle tenu par les thérapeutes, en Égypte, à l’époque d’Akhénaton par exemple, il était bien plus étendu que l’est généralement le rôle d’un soignant contemporain.
À cette époque, les thérapeutes, qui tenaient leur savoir de civilisations bien plus anciennes encore, considéraient l’être humain dans sa globalité, c’est-à-dire en tenant compte de ses autres plans de conscience :
- physique
- subtil
- psychologique
- spirituel
Ces quatre plans sont indissociables et interagissent dans la réalité de l’être humain. À cette époque, les thérapeutes avaient une définition de la maladie qui aujourd’hui en surprendrait plus d’un… et pourtant : « La maladie est un état d’incohérence entre ce que l’on est à l’intérieur et ce que l’on projette à l’extérieur… ».
Ne pourrait-on voir dans cette compréhension le rôle extrêmement important de l’aspect psychologique inhérent à chacun d’entre-nous ?
Nous commençons seulement dans notre culture de santé occidentale à considérer le rôle déterminant des chocs émotionnels dans le développement des maladies dites « graves ». Mais il est connu depuis des millénaires que derrière tous traumas, derrière toute maladie, il se cache généralement un stress émotionnel mal géré.
Faire fi de telles considérations, c’est admettre la méconnaissance de la puissance énergétique de la pensée, qui va bien au-delà des diverses substances chimiques disponibles sur le marché de la santé, censées corriger tous nos dysfonctionnements quels qu’ils soient. L’histoire nous a montré à de multiples reprises que ce n’est pas le cas.
En fait le rôle d’un thérapeute, qui inclut celui du praticien en soins énergétique, magnétiseur ou énergéticien, comprend également les volets psychologiques et spirituels de celui qui vient le consulter. Précision : en mentionnant « spirituel », je ne fais allusion à aucune religion en particulier, car toutes correspondent simplement à ce que chacun d’entre-nous recherche dans sa compréhension de la Vie en optant pour l’une d’entre elles.
Pourquoi envisager d’examiner le volet psychologique d’une personne venue consulter, dans le cas d’un trauma ou d’une maladie ?
Tout simplement parce que les mécompréhensions que l’on a pu développer en nous sont à l’origine de dysfonctionnements plus ou moins importants dans les corps subtils, puis dans le corps physique. Voir à ce sujet l’article déjà paru sur les Forme-pensées.
En quelques mots, le rôle essentiel du thérapeute est de faire prendre conscience au consultant de la ou des mécompréhension(s) à l’origine de ses troubles psychiques ou physiques.
Bien sûr une action énergétique, voire physique, sera quelque fois nécessaire pour résoudre une problématique. Mais si aucune prise de conscience n’est réalisée par le consultant, le dysfonctionnement faisant l’objet de sa visite se renouvellera, même s’il a été corrigé. Et ceci, que ce soit pour des chakras déséquilibrés, une vertèbre en lésion ostéopathique, un cas de bruxisme, des irrégularités menstruelles…
A mes yeux, le rôle du thérapeute est le plus complet et répond le mieux aux demandes diverses et variés des consultants. Bien sûr il y a pléthore d’approches thérapeutiques, de gestuelles et de vocabulaire. Mais ce qui importe, c’est que le thérapeute prenne en considération les quatre plans déjà cités : physique, subtil, psychologique et spirituel, pour aider son consultant en l’amenant à prendre conscience de ses mécompréhensions et en lui transmettant l’Énergie Vitale Universelle, au travers de son propre cœur.
Encore une fois, le rôle d’un thérapeute n’est pas d’appliquer une technique, mais d’Être le soin qui va aider son consultant.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Je reste à votre disposition pour essayer de répondre à vos questions.