La luminothérapie

Il n’est pas possible de définir la luminothérapie en omettant son modèle : le soleil ! En fait en luminothérapie, il s’agit de reproduire le spectre lumineux du soleil, afin d’aider notre organisme à se rééquilibrer pour fonctionner normalement.

Le manque de lumière en hiver

Saviez-vous que la lumière du soleil peut exercer une influence sur votre état de santé ? L’automne et l’hiver, il se peut que vous souffriez d’une légère baisse de moral ou d’une dépression passagère due au manque de lumière. Au Canada, environ une personne sur cinq est ainsi affectée. 

luminothérapie
Manque de lumière en hiver

Alors que certaines personnes sont enchantées à la perspective de faire de longues promenades au froid, de dévaler les pentes de ski ou d’enfourcher une motoneige, bien d’autres entrevoient l’hiver comme une période de l’année plus morose. La diminution des périodes de clarté typiques de l’automne et de l’hiver a un effet néfaste chez bon nombre d’individus, qui voient leur moral et leur niveau d’énergie et de bien-être diminuer à mesure que la lumière du soleil se fait plus rare.  

Lorsque ce manque de lumière incommode une personne à un point tel qu’elle n’arrive plus à fonctionner normalement, on dit qu’elle souffre de « dépression saisonnière » ou du « blues de l’hiver ». Dans les pays nordiques, on estime que ce trouble touche 1 à 10 % de la population. 

Quel est le lien entre la lumière et les symptômes de dépression ? Eh bien la lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge biologique interne. Celle-ci contrôle plusieurs fonctions du corps suivant des rythmes bien précis, comme les cycles d’éveil et de sommeil et la sécrétion de diverses hormones selon l’heure du jour. Les symptômes dépressifs sont provoqués par un dérèglement de la chimie du cerveau découlant du manque de lumière. 

La luminothérapie : une option intéressante

luminothérapieLa luminothérapie est un traitement non médicamenteux reconnu pour son efficacité à contrer les effets du manque de lumière hivernal, incluant la dépression saisonnière.

On l’utilise également pour traiter l’insomnie, pour contrer les effets du décalage horaire, et parfois comme traitement secondaire de la dépression en général. Elle consiste à exposer les yeux à une lumière d’intensité et de spectre spécifiques qui s’apparentent à ceux de la lumière solaire.

Pour bénéficier de la luminothérapie, on doit s’exposer quotidiennement à une lumière d’une intensité d’au moins 10 000 lux. À titre de comparaison, la luminosité d’un bureau bien éclairé est de 300 à 500 lux et celle d’une journée pleinement ensoleillée peut dépasser 100 000 lux. Le standard cliniquement reconnu est une exposition lumineuse de 10 000 lux à la hauteur des yeux durant 30 minutes chaque jour, idéalement le matin. 

Des résultats se font généralement sentir dès la première semaine, mais 4 semaines de traitement sont habituellement nécessaires avant d’obtenir une réponse optimale. Il est recommandé de débuter le traitement lorsque l’ensoleillement diminue à l’automne et de poursuivre jusqu’au printemps.

Qu’est-ce que la luminothérapie

La luminothérapie aussi appelée photothérapie est un moyen naturel de retrouver l’énergie, la bonne humeur et le moral pour les personnes qui souffrent du blues hivernal et se sentent fatiguées, d’humeur maussade, démotivées, sans énergie dès qu’arrive l’automne et l’hiver lorsque les jours raccourcissent, que la lumière se fait rare.

luminothérapieLa luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil (environ 10 000 lux à 30 centimètres de distance quand un éclairage classique n’en produit qu’entre 100 et 500). Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.

La luminothérapie fait partie de la grande famille des photothérapies qui utilisent certaines sources lumineuses (intensités et couleurs diverses, laser, etc.), parfois combinées à des photosensibilisants, pour soigner toutes sortes d’affections, en particulier les maladies de la peau. Les bienfaits de la luminothérapie s’apprécient, même en dehors de la période hivernale, par tous ceux qui travaillent à l’abri de la lumière naturelle (locaux sombres et mal éclairés) ou avec des horaires décalés comme les travailleurs de nuit.

La luminothérapie est un antidépresseur naturel pour chasser la dépression saisonnière hivernale qui se manifeste par des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil mais aussi une augmentation significative de l’appétit, un manque de dynamisme, irritabilité, perte de libido… Ces symptômes sont ceux du blues hivernal également appelé TAS (Trouble Affectif Saisonnier) ou SAD (Seasonal Affective Disorder) Outre Manche.

Origine de la luminothérapie

luminothérapieL’usage thérapeutique de la lumière naturelle en médecine remonte à la fin du XIXe siècle. Son effet remarquable sur la stimulation du système immunitaire et la lutte aux infections provoqua le développement des premières techniques de luminothérapie, récompensées, en 1903, par le prix Nobel de physiologie ou médecine remis au médecin Danois Niels Ryberg Finsen. En France, la technique est popularisée dans les années 1920, entre autres par Jean Saidman, créateur de fameux solariums tournants à Aix-les-Bains, Vallauris et Jamnagar (Inde), et par les frères Biancani.

La découverte de la pénicilline et les campagnes de vaccination massive rendirent cette approche moins prometteuse et elle finit presque par tomber dans l’oubli.

Ce n’est qu’en 1984 que l’utilisation de la luminothérapie en psychiatrie clinique fit sa première apparition pour soigner la dépression saisonnière. Nous devons cette découverte au Docteur Norman E. Rosenthal et ses collègues du National Institute of Mental Health aux États-Unis.

Pendant plus de vingt ans, plusieurs chercheurs de par le monde, explorèrent cette voie pour le traitement de la dépression saisonnière, les troubles du sommeil et même la dépression non-saisonnière. Mais malgré des résultats spectaculaires, la reconnaissance de cette technique fut extrêmement longue, au point de décourager certains chercheurs. Le docteur Lam, auteur d’une vaste étude canadienne sur le sujet, déclara : « C’est une honte qu’un si grand nombre de personnes ne puisse avoir accès à la luminothérapie, cela, uniquement parce que les médecins ne connaissent pas ce traitement ».

Ce n’est qu’en 2005, après 20 ans d’indifférence mais confronté à l’évidence de l’efficacité du traitement5, que les collèges et associations professionnelles de psychiatries américains reconnaissaient enfin officiellement la luminothérapie comme un traitement efficace, de première ligne, contre la dépression saisonnière et certains troubles du sommeil.

Mode d’action

luminothérapieLes recherches montrent que le métabolisme de la mélatonine (hormone du sommeil) est déréglé chez les personnes souffrant de dépression saisonnière.

On observe chez ces personnes un taux de mélatonine particulièrement élevé durant le jour. Ceci expliquant la fatigue durant la journée. La stimulation, le matin, des cellules ganglionnaires de la rétine (photorécepteurs non-imageants) permet de bloquer la transformation de la sérotonine en mélatonine durant le jour et donc la sécrétion de la mélatonine par l’épiphyse (glande pinéale).

De plus, il y a une « reprogrammation » de l’horloge biologique permettant une sécrétion normale de la mélatonine la nuit en fonction des phases du sommeil.

Action physiologique de la lumière

  • Par son inhibition de la sécrétion de mélatonine, la lumière permet un réveil amélioré et une meilleure vigilance.
  • Elle régule l’horloge biologique et améliore la synchronisation des rythmes biologiques : ce qui entraînera une meilleure forme et une meilleure énergie vitale.
  • Elle stimule les régions de la base du cerveau et augmente le niveau de sérotonine (neurotransmetteur) qui a un effet antidépresseur et régulateur de l’appétit.

Indications d’utilisation de la luminothérapie

Dépression saisonnière
La principale application de la luminothérapie, et également celle qui est le mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes.

luminothérapieLa dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier, est une dépression liée au manque de lumière naturelle qui survient au même moment chaque année, en automne ou en hiver, pendant au moins 2 années consécutives, et qui dure jusqu’au printemps suivant.

Durant cette période, les journées sont courtes et la luminosité moins intense. Celle-ci passerait de 100 000 lux (unité de mesure de la luminosité) les jours d’été ensoleillés à parfois aussi peu que 2 000 lux les jours d’hiver.
L’origine de ce syndrome demeure inconnue. La luminothérapie est un traitement médical reconnu pour combattre la dépression saisonnière.

La dépression saisonnière se caractérise par des symptômes dits « atypiques » puisqu’ils sont différents de ceux d’une dépression standard. Ainsi, la personne a davantage le goût de manger (féculents et sucre) et de dormir. Une baisse d’énergie et des symptômes cognitifs (culpabilité, dévalorisation, etc.) et une perte d’intérêt pour les activités antérieures peuvent également être présents. Habituellement, les gens présentent ces symptômes dès le mois d’août et ce, jusqu’au mois d’avril. Lorsque ces symptômes affectent significativement les activités quotidiennes de la personne, au point de ne plus aller travailler par exemple, on parlera de dépression saisonnière hivernale, qui touche environ 3 % de la population.

Si les symptômes sont plus modérés, on parlera alors de « déprime hivernale » ou de « blues de l’hiver », qui affecte environ 20 % de la population (Lavoie, M-P, Du soleil plein la tête : Démystifier le trouble affectif saisonnier et ses traitements. Édition Quebecor, 2009).

Les femmes seraient plus touchées que les hommes. Selon des médecins américains, la lumière constitue un traitement de premier choix pour soigner ce type d’affection et présente l’avantage d’éviter les effets secondaires des médicaments. (Dr Norman E. Rosenthal et Gérard Pons : « Soif de lumière » Jouvence éditions)

Travail de nuit ou travail de « pauses »
Pour un travail de nuit, la luminothérapie est utilisée au moment qui correspond au début de la journée de travail. Une deuxième exposition à la lumière est préconisée vers 1h. du matin (moment du « coup de pompe ») et en fin de travail, la personne évitera la lumière du matin afin de mieux dormir durant la journée.

Pour un travail de « pauses », il faut qu’il n’y ait pas de changement d’horaires sur une durée de minimum 7 jours. À ce moment-là, il faudra adapter chaque changement d’horaire de travail en se basant sur les traitements de luminothérapie préconisés dans le décalage horaire (changement de fuseau horaire lors de voyage aérien).

Troubles du sommeil
La luminothérapie permet de remettre à l’heure l’horloge interne du patient qui présente des décalages de phases ou des insomnies.

  1. Avance de phase du sommeil : le patient s’endort tôt (17 heures p. ex.) et se réveille tôt (p. ex. 3 heures du matin). Une séance de luminothérapie vers 17 heures retardera la phase de sommeil vers la nuit.
  2. Retard de phase de sommeil : le patient s’endort tard et se réveille tard. Une séance matinale de luminothérapie recalera la phase de sommeil vers la nuit.
  3. « Mauvais sommeil » : une séance matinale de luminothérapie améliorera le sommeil du patient tout en évitant les effets secondaires des hypnotiques (somnolence matinale, diminution de la mémoire et décapitation des phases III et IV du sommeil (phases de récupération), diminution de la libido, risques d’accoutumance et de dépendance).

La luminothérapie a été citée comme une des meilleures thérapies non médicamenteuses de l’insomnie.

Voyage aérien : décalage horaire ou jetlag
luminothérapieLorsqu’une personne voyage en « sautant » des fuseaux horaires, elle ressent un état de fatigue ou d’éveil à un mauvais moment de la journée. Pour se remettre en phase avec le nouvel horaire du pays dans lequel on va, nous avons besoin d’un jour de « réadaptation » par fuseau horaire « sauté » . À titre d’exemple, un voyage Benelux ? États-Unis engendre un décalage de 6 heures par rapport à l’horaire de départ. Un individu normal aurait besoin normalement de 6 jours de « réadaptation » au nouvel horaire mais, grâce à la luminothérapie, 1 à 2 jours lui suffiront. Chaque voyage devra être analysé individuellement et certaines méthodes de calcul permettent d’établir des traitements de luminothérapie différents selon le nombre de fuseaux horaires « sautés ».

Quelques conseils supplémentaires :
  • Dans l’avion, boire au moins deux litres d’eau (en évitant l’alcool et le café).
  • Se mettre directement à l’heure de la destination : régler la montre à l’heure de la destination future et imaginer la présence sur place.
  • Adapter le comportement en fonction du nouvel horaire.
  • Pour rester éveillé plus longtemps, prendre un repas riche en protéines (viandes). Consommer des protéines, riches en tyrosine et pauvres en sucres augmente l’excitation des neurotransmetteurs dont la sérotonine et provoque l’éveil.
  • Pour trouver le sommeil, prendre un repas riche en glucides. Consommer des produits comme du lait riche en tryptophane (précurseur de la sérotonine) et des produits sucrés augmentant le taux d’insuline et aidant le transport du tryptophane à travers la barrière hémato-encéphalique provoquera une augmentation du taux de mélatonine.

Pour préparer votre voyage vers l’est :
Deux jours avant votre départ, réveillez-vous 2 h. plus tôt chaque jour et faites une séance de luminothérapie le matin au lever pendant 1/2 h.

Pour préparer votre voyage vers l’ouest :
Les deux jours qui précèdent votre voyage, vous pouvez faire une séance de luminothérapie (½ h.) le soir, 2h. plus tard chaque jour.

Remise à l’heure de l’horloge biologique
luminothérapieLa chronobiologie préconise la prise d’un médicament en fonction du métabolisme de celui-ci en effet notre horloge biologique règle les rythmes hépatiques. En choisissant une heure bien précise pour la prise d’un médicament, variable selon le type de médicament, le thérapeute pourra optimiser le traitement et se permettre de diminuer les doses de celui-ci. Ce cas bien particulier de la médecine est utilisé en cancérologie où l’on a recours à des médicaments très toxiques. En cas de cancer, le patient subit des décalages par rapport à une journée normale, ceux-ci étant dus à son état de stress, d’insomnies, de nausées…

La luminothérapie utilisée en début de traitement permettra de remettre l’horloge biologique interne du patient en phase par rapport à l’horloge réelle de la journée. Le thérapeute pourra alors choisir la meilleure heure pour l’administration du traitement anticancéreux.

Syndrome de fatigue chronique
Pour le médecin, le diagnostic n’est pas aisé et ce type d’état du patient est très controversé. Cette fatigue intense peut « cacher » bon nombre de problèmes : dépression, fibromyalgie, mononucléose infectieuse… De manière générale, la luminothérapie, par son action régulatrice sur le rythme circadien (+/-24h.), aura une action bénéfique sur la fatigue de la personne. Certains individus ont été soulagés de cet état de fatigue anormal par une simple exposition matinale à la lumière.

États dépressifs avant et après accouchement
Une femme sur dix environ présente un état dépressif pendant sa grossesse. Pendant la période de gestation, le médecin évite autant que possible l’utilisation de médicaments (effets tératogènes, effets abortifs…). Un grand nombre de patientes présenteront un état dépressif après l’accouchement (baby blues). Des séances de luminothérapie commencées pendant la grossesse et poursuivies après l’accouchement amélioreront l’état dépressif ante- et post-partum.

Syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel est un désordre applicable aux jours précédant les menstruations chez certaines femmes. Il est caractérisé par une prise de poids notable due à une rétention hydrosaline excessive, par un gonflement douloureux des seins, des maux de tête, les jambes lourdes, des éruptions cutanées ou d’herpès et par des troubles du comportement : nervosité, anxiété, émotivité, dépression… Cet état est dû à un déséquilibre du rapport sérotonine / mélatonine. La lumière peut rétablir cet équilibre. On préconisera une simple luminothérapie quelques jours avant l’apparition habituelle de ces symptômes.

Fatigue dans la sclérose en plaques et dans la maladie de Parkinson
Une séance de luminothérapie matinale peut améliorer les états de fatigue intenses que connaissent les personnes atteintes de sclérose en plaques ou de la maladie de Parkinson.

Personnes âgées et démence sénile
Les personnes âgées présentent souvent des avances de phase du sommeil : la personne s’endort tôt et se réveille tôt. Une exposition à la lumière vers 17h. retardera l’apparition du sommeil et décalera ainsi la phase de sommeil vers la nuit. Le personnel soignant est peu nombreux pendant la nuit, ce qui augmente les risques d’accident des personnes âgées qui se relèvent la nuit sans surveillance. N’oublions pas que beaucoup d’hypnotiques présentent de nombreux effets secondaires notamment des effets négatifs sur la mémoire, sur l’équilibre, ils diminuent la vigilance, ils provoquent des effets de sédation nocturne mais aussi diurne, ils ont un effet dépressif et provoquent une dépendance et une accoutumance. La luminothérapie ne présente pas ces inconvénients et est certainement très bien placée pour remplacer ou, en tout cas, diminuer les hypnotiques.

Perturbation des cycles sommeil-éveil dans la maladie d’Alzheimer
Ces états sont dus à une dégénérescence des cellules de l’horloge biologique à cause de la maladie. En début de maladie, lorsque l’horloge biologique est encore active, on peut espérer améliorer l’état général du patient en l’exposant à une séance matinale de luminothérapie. (La lumière améliore la synchronisation des rythmes biologiques).

Boulimie – anorexie – prise de poids
Les états compulsifs alimentaires tels que la boulimie et l’anorexie peuvent être améliorés par une séance matinale de luminothérapie. Une étude parue dans le Int. Journ. of eat disorders (janvier 2003 vol 33;76-77) propose une « aide » thérapeutique au moyen de la luminothérapie à toutes les adolescentes atteintes d’anorexie. Dans les prises de poids, la luminothérapie pourra venir en aide dans le sens où elle diminue les appétences pour le sucre. Ces compulsions alimentaires sont plus souvent présentes au début de l’automne et pendant toute la période automne – hiver. Cet attrait pour le sucre est dû à un manque de sérotonine. En mangeant du sucre, l’augmentation du taux d’insuline permet un passage plus aisé du tryptophane (précurseur de la sérotonine) au niveau de la barrière hémato-encéphalique. Ce réflexe peut être compris comme un réflexe de régulation interne.

Abstinence alcoolique
Une étude parue dans le Journal of Clinical Psychiatry (1993) démontre que la « noirceur » appelle l’alcool. Sans facteur de stress ajouté, des rats soumis à une noirceur totale préfèrent boire de l’alcool que de l’eau. Dans ce même journal, l’auteur montre que la luminothérapie peut s’avérer très utile dans les sevrages alcooliques. On peut remarquer que les rechutes dans l’alcoolisme sont plus fréquentes pendant la période automne – hiver. soleil merSpécialement pendant cette période, une séance matinale de luminothérapie administrée à ces patients les aidera à prévenir les rechutes. Par son effet stabilisateur sur le sommeil et sur la composition de celui-ci, la lumière utilisée pendant le sevrage alcoolique trouvera une place de choix en complément avec les traitements conventionnels.

Sport
Des études ont été faites sur l’état de vigilance du cerveau de volontaires exposés ou non à la lumière. Il s’avère que les personnes exposées à une lumière intense répondent plus rapidement et avec plus de discernement que celles mises dans la pénombre. Les sportifs, pratiquant un sport nécessitant une grande attention, verront un intérêt certain dans l’utilisation de la luminothérapie. Pour les sportifs professionnels, un problème de décalage horaire peut s’ajouter.

Infos complémentaires sur le matériel disponible à toutes et tous : Matériel de luminothérapie

Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, formateur - Voiron (Isère) France

Principales sources

• Lampe de Luminothérapie : www.lampe-de-luminotherapie.com
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Solvital : www.solvital.fr
• Wikipedia : www.wikipedia.org

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net
Si vous aussi, souhaitez vous exprimer et être présent sur Energie-Santé, Contactez-nous Print Friendly and PDF
Vous pourrez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.