Sarah et sa phobie des chats

Bonjour à tous,

M.C. commence tout juste à utiliser l’EFT et partage quelques expériences utiles pour tous. Mes commentaires sont contenus dans son témoignage.
Tendresse,
Gary

M.C. : Je suis une praticienne de toucher thérapeutique et il me semble que l’EFT est tout à fait naturel pour les praticiens de TT. Avec le TT, nous sommes témoins, et partageons de merveilleuses expériences de guérison. Je suis ravie des résultats obtenus. Selon moi, l’EFT et le TT se marient bien.

Commentaire de Gary : J’encourage fortement tous les praticiens à fusionner l’EFT à toutes leurs autres techniques. Des gens partout dans le monde me disent qu’ils ont fusionné l’EFT et l’hypnothérapie, le toucher thérapeutique, le Reiki, les thérapies causales, le focusing, la PNL, la visualisation, et presque toutes les techniques imaginables. Deux des avantages sont :
Vous pouvez continuer à travailler avec les techniques que vous connaissez et aimez tout en intégrant quelque chose de nouveau, ce qui permet une transition plus facile.
Vous pouvez intégrer l’EFT de manière à ce qu’elle fasse partie de techniques plus conventionnelles, ce qui évite que le client soit placé face à cette technique qui peut lui paraître un peu bizarre et risque de démolir son système de croyances.

M.C. : Je veux vous raconter ma première expérience avec l’EFT. J’ai une nouvelle amie, que je ne connais que depuis quelques mois. Vous remarquerez, en poursuivant votre lecture, que notre rencontre est un merveilleux exemple de synchronicité.
Je nommerai mon amie Sarah. J’ai deux chats et lorsque Sarah est venue chez moi la première fois, j’ai découvert qu’elle a une phobie des chats. Si les chats sommeillaient, elle pouvait tolérer leur présence, mais dès qu’ils se réveillaient, elle devenait très mal à l’aise.
Après avoir appris la technique EFT lors d’un atelier de week-end, j’ai vite appelé Sarah, essayant bien fort de ne pas paraître trop surexcitée, et lui ai suggéré de travailler sa phobie. Elle est venue me voir, et nous sommes passées dans ma salle de travail, où les chats n’entrent pas. Je lui ai posé quelques questions, et j’ai découvert qu’elle avait surtout peur que les chats sautent sur elle et qu’ils la griffent.
Nous avons évalué son niveau d’intensité à 8. Elle a tapé sur sa peur d’être griffée par un chat, et l’intensité est passée à 4. Nous avons fait une deuxième séquence et l’intensité est passée à 1. Elle a ensuite dit : « Mais s’il y avait un chat devant moi, l’intensité augmenterait peut-être.’ J’ai donc proposé de l’essayer.

Commentaire de Gary : C’est une réaction normale. La séquence EFT réduit l’intensité à 1 ou zéro mais la personne se souvient bien de ce que c’est que d’être en présence de l’objet de leur phobie. elle ne sait pas si elle sera calme dans une véritable situation, donc elle a toujours certaines craintes. Parfois, certaines personnes réduiront l’intensité à zéro pour un problème émotionnel, mais continuent à l’évaluer comme un 3 ou 4, simplement parce qu’elles ne croient que c’est impossible de la réduire davantage.

M.C. : Nous nous passées à la cuisine, où l’une de mes chattes, Katie, dormait sur une chaise. Je l’ai caressée et elle s’est réveillée, s’étirant, montrant toutes ses petites griffes, et baillant à pleine gueule. Sarah, qui était debout à un demi-mètre du chat, ne bougeait pas. Je caressais toujours Katie, et Sarah s’est approchée d’un pas, et l’a touchée, tout doucement. Elle a continué pendant plusieurs minutes et a dit : « Je n’arrive pas à le croire, je n’arrive pas à le croire… Je n’ai jamais, de toute ma vie, caressé un chat. »
Et voici maintenant pourquoi j’ai parlé de synchronicité plus tôt. En parlant avec Sarah, j’ai découvert que sa phobie ne se limite pas aux chats, mais elle a aussi peur des chiens, des chevaux, souris, insectes – en fait, à peu près toutes les créatures vivantes. J’allais ajouter « sauf les gens », mais je crois qu’elle a aussi peur des gens. Elle déborde d’insécurité, n’a aucune estime de soi, et essaie de porter sur ses épaules la responsabilité du monde entier, et elle échoue, bien sûr.
En tant que personne, elle est charmante.
C’est magique que Sarah soit entrée dans ma vie juste au moment où je découvrais l’EFT ! Elle accepte toujours avec le plus grand plaisir de me servir de cobaye, et je suis ravie d’avoir une personne avec qui travailler.

Commentaire de Gary : Ah, oui ! Pour les débutants, c’est un cadeau d’avoir un ami qui vous laisse pratiquer à volonté. Ceci vous permet de mettre en pratique et perfectionner vos aptitudes sans vous sentir incertain ou fragile. Nous connaissons probablement tous une personne comme Sarah, une personne charmante et reconnaissante qui a une longue liste de problèmes. Passez du temps avec la Sarah de votre choix et vous vivrez probablement un grand nombre de petits miracles-minute (par exemple, la phobie des chats dans le cas de Sarah), et aussi des problèmes plus compliqués qui peuvent être démêlés, mais demandent un affinement de la technique.

M.C. : Sarah et moi avons fait une session EFT suite à une rencontre de nos familles, qui ne s’est pas passée comme nous aurions voulu. Sarah était terriblement dérangée et en colère parce qu’elle sentait qu’elle avait échoué. Après une seule séquence EFT, sa colère et le dérangement étaient partis !
Je dois aussi dire que le lendemain de la session EFT pour la phobie des chats, elle m’a envoyé un courriel disant : « Je ne peux m’empêcher de croire que c’est probablement grâce à d’autres circonstances favorables que ceci a été aussi efficace hier, et que çà ne risque pas de se produire de nouveau. »

Commentaire de Gary : Nous voyons ici un exemple de dissonance cognitive où l’EFT est tellement loin du système de croyances de la personne qu’elle trouve « d’autres raisons » pour expliquer son progrès. Souvent, ces raisons frôlent le ridicule. C’est une réaction humaine tout à fait normale que de vouloir comprendre le monde qui nous entoure et lorsqu’il se produit quelque chose qui ne cadre pas dans ce qu’on connaît, nous allons fouiller dans notre base de connaissances pour une explication, parfois très drôle.

Article publié par Louise Gervais
site de Louise Gervais