Danser la Vie et la Joie avec la danse libre Malkovski
pour créer un égrégore d'émotions positives
S’il est vrai que l’égrégore [1] de nos émotions négatives et chaotiques (nos peurs, nos pensées de haine, de colère, de frustration, de jalousie, d’insatisfaction, etc.) affecte la grille éthérique de la Terre et contribue à créer les catastrophes et les conflits auxquels nous assistons, apparemment impuissants ? via les médias – d’aucuns disent même que cet égrégore est le premier responsable de tout cela – on peut naturellement penser qu’un autre égrégore, créé cette fois par des émotions de joie de vivre, enthousiasme, esprit de solidarité et fraternité, auxquelles s’ajoutent la joie d’être ensemble et le reliement en conscience à tout ce qui représente pour chacun la Vie, l’affectera positivement cette fois et produira une sorte de bulle d’harmonie.
Multiples sont les sources qui nous incitent à modifier dans ce sens nos pensées, nos émotions, nos comportements. Toutefois, créer un tel égrégore de vibrations positives n’est pas si facile. Car si l’égrégore de nos émotions négatives se fabrique tout seul et à l’insu de la plupart d’entre nous qui ne maîtrisons pas ce qui émane de nous, la création de l’égrégore de nos émotions et pensées positives requiert de chacun la conscience de notre responsabilité individuelle pour tout ce qui affecte l’humanité et la planète suivie d’une volonté affirmée d’agir dans le bon sens et d’une attention de tous les instants.
Ensemble, danser pour soi, pour l’humanité, pour la planète
Danse et bien-être
Les mouvements naturels de la danse Malkovsky procurent un bien-être individuel corporel reconnu par celles et ceux qui ont intégré cette pratique à leur vie, et ce depuis de nombreuses années bien souvent, grâce au relâchement des tensions internes, à la libération de la respiration et à l’énergie qui circule à nouveau librement dans le corps dans un reliement Terre/Ciel. (voir les autres articles sur la danse Malkovsky)
Danse et joie de vivre
Toutefois là n’est pas le seul effet positif engendré par cette pratique car outre la cohérence interne qui s’établit en chacun, elle favorise la communication avec les autres membres du groupe d’abord puis, par la conscience, avec le reste de l’Univers à travers les pieds et les mains qui sont comme des antennes. Tout cela provoque une joie et une euphorie ressenties profondément. Car tout mouvement naît et résonne au plus profond de soi et se propage énergétiquement et vibratoirement vers l’extérieur, bien au-delà des limites de l’enveloppe charnelle. La musique joue aussi un grand rôle dans la création de l’état émotionnel propice à impulser le mouvement juste. D’où l’utilisation de musiques issues des traditions populaires du monde entier ou de musiques écrites par les génies que l’humanité a portés tout au long de son histoire. Ce sont des musiques inspirées qui font naître des vagues d’émotions.
Création d’un égrégore d’émotions positives
Vouloir se sentir bien à titre individuel est évidemment une démarche absolument légitime et qui aura de toute façon des effets positifs sur notre environnement immédiat par osmose vibratoire. Toutefois, à l’heure actuelle et compte tenu de la situation dramatique dans laquelle se trouvent la planète et toute l’humanité, il paraît indispensable de passer à la vitesse supérieure et d’œuvrer collectivement et consciemment à l’amélioration de l’ambiance vibratoire que nous créons par nos pensées et nos émotions mais aussi par nos comportements.
Danser en groupe crée des conditions particulièrement favorables à cet objectif. En effet, quand on danse en groupe, il ne se passe pas la même chose que lorsqu’on fait une séance de yoga ou de gymnastique en groupe, activités plus tournées vers une pratique pour soi. Pratiquer la danse Malkovsky, c’est danser AVEC les autres, c’est les rencontrer par le regard, c’est avoir une proximité corporelle avec eux en se donnant la main dans une ronde, en se prenant par la taille ou par les épaules dans un exercice à deux… alors même qu’on ne se connaît pas. Situation extraordinaire à l’heure actuelle où tout le monde embrasse tout le monde mais où chacun danse seul dans les boîtes de nuit. Pratiquer la danse Malkovsky, ce n’est pas non plus danser avec un cavalier ou une cavalière choisie, comme dans les danses de salon, c’est danser d’instant en instant avec tous les autres membres du groupe.
Tout cela crée une ambiance collective, amicale voire fraternelle, car les ondes émanant de chaque danseur [2] se mêlent les unes aux autres et forment une sorte d’aura dont la puissance d’action et de propagation s’amplifie en fonction de l’importance du groupe : ainsi, plus on est nombreux à danser ensemble, plus le ressenti est fort pour chacun individuellement. C’est là que se crée l’égrégore positif susceptible d’agir positivement sur la grille éthérique de la Terre et c’est là un moyen agréable d’agir pour la planète et l’humanité en se faisant du bien. Car comme là où il y a ondes, il y a propagation, celles-ci se propagent dans l’espace et peuvent alors toucher tous les êtres réceptifs, qui en bénéficient sans même en être conscients.
Ainsi, dans les heures sombres que traversent le monde et notre pays en particulier, il importe de réagir, non pas en cédant au pessimisme et à la morosité auxquels nos concitoyens n’ont que trop tendance à se laisser aller, ni non plus en se contentant d’aller de nouveau assister à des spectacles et s’asseoir aux terrasses des cafés et des restaurants, comme on nous y incite, mais en agissant, chacun là où il est, chacun selon ses capacités. Il devient en effet indispensable que tous les êtres de bonne volonté qui croient en la puissance de l’esprit se rassemblent afin de créer et cultiver en eux-mêmes l’état vibratoire le plus positif et élevé possible et se connectent à l’Energie Universelle. Il existe des groupes de prière ou de méditation et c’est une très bonne chose mais combien doit être puissant aussi ce qui émane d’un groupe qui travaille avec l’énergie de la Vie, un groupe dont tous les individus se meuvent ensemble et œuvrent à une recherche d’harmonie en eux et avec d’autres, mêlant l’énergie des mouvements des corps à celle des pensées les plus élevées et des émotions les plus positives.
Isadora Duncan, témoin comme tant d’autres des horreurs de la Première Guerre Mondiale, s’était d’abord laissée envahir par l’idée que danser dans de telles circonstances était sinon indécent du moins tout à fait dérisoire. Passé ce moment de découragement, elle a compris que c’était justement aux heures les plus sombres que les pratiques artistiques sont le plus indispensables.
De même, les quatre amis des Dialogues avec l’Ange n’ont cessé de s’adonner à leurs activités artistiques alors qu’ils se trouvaient au cœur de la barbarie nazie.
En fait, la danse Malkovsky est très proche des danses des peuples primitifs car les sociétés traditionnelles n’ont jamais considéré la danse comme une activité de loisir ou de spectacle et ne doutaient pas de son utilité pour le groupe et pour les hommes. Dans ces sociétés en effet, la danse constitue une part importante des cérémonies rituelles. Elles sont exécutées uniquement en vue d’entrer en contact avec les mondes invisibles pour le bien de toute la communauté. La croyance chamanique affirme aussi que toute chose est vivante, que la matière, le Ciel et la Terre ne sont pas inertes mais recèlent une force vitale magique. Tous les êtres sont reliés les uns aux autres par un réseau de forces qui modèlent l’Univers. Ce réseau dynamique constitue le réservoir illimité des forces et pouvoirs spirituels qui peuvent être transmis au monde des hommes.
Agir donc
Même si prise de conscience et intention constituent vraiment les premiers pas à faire pour créer un égrégore positif, il n’est pas si facile que cela de maintenir une telle attitude mentale et émotionnelle positive et joyeuse au fil des jours. Il n’est pas si facile surtout de lui donner une forme concrète durable (le corps joyeux) face à tous les événements de la vie, face aux soucis qui peuvent nous envahir, aux difficultés auxquelles on est chaque jour confronté et aux tragédies qui se produisent sur toute la surface du globe. Face aussi, soyons réalistes, à une certaine tendance naturelle au repli sur soi. Sachons tout de même que la situation ni dans notre pays ni au niveau mondial ne s’améliorera sans l’adhésion pleine et entière des individus.
Trouver et cultiver la joie
Le cercle que forment les danseurs la plupart du temps, la proximité corporelle créée par les exercices à deux ou plusieurs ( toucher l’épaule de l’autre, se tenir les mains pour une danse à deux ou pour former une ronde – ah, retrouver, adulte, le bonheur de se donner la main dans une ronde … à quand faut-il remonter pour retrouver le souvenir de cette expérience ? Peut-être à l’école maternelle – ou se tenir par le coude pour faire des tours, communiquer enfin à travers les regards, échanger une ou plusieurs balles avec un ou une partenaire), tout cela crée une cohésion dans le groupe et la conscience qui va avec. Et le fameux égrégore positif est là. Plus chacun sera persuadé de l’importance de danser avec cette conscience, plus l’égrégore sera puissant et efficace, diffusant ses ondes bienfaisantes au-delà du lieu de la danse. Mais ce sera aussi le point de départ d’une profonde transformation intérieure concernant le corps, le cœur et l’esprit. Libre à chacun, une fois retourné dans son environnement personnel et quotidien d’essayer de maintenir ce taux vibratoire élevé et de répandre un peu de cette joie ressentie en dansant dans sa famille, à son travail, parmi ses amis.
Soyons persuadés en tout cas qu’agir de la sorte aura un effet bienfaisant sur notre environnement, proche et lointain. Ainsi, plus nombreux nous serons à danser la vie et la joie, plus l’effet sera puissant. Alors rêvons que de plus en plus d’humains se donneront la main pour danser.
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1- « Énergie » commune produite par un puissant courant de pensées, d’émotions et d’actions collectives ( voir l’article Les égrégores).
2- Ondes émotionnelles mais aussi ondes de forme émanant des mouvements harmonieux.
Pour en savoir plus :
La danse libre, sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovsky
d’Anne-Marie Bruyant – Éditions Christian Rolland (2012)
L’Américaine Isadora Duncan (1877-1927) a révolutionné la danse du XXe siècle en rejetant radicalement le langage et la formation de la danse classique au profit d’une danse plus naturelle et spontanée. Bien que les plus grands danseurs et chorégraphes qui lui ont succédé aient reconnu son rôle majeur dans l’évolution de la danse, la voie qu’elle a ouverte a été désertée par tous ceux qui occupent le devant de la scène. Inspiré par la danseuse aux pieds nus, François Malkovski (1889-1982) fut le génial inventeur d’une pédagogie permettant au corps de retrouver et conserver sa liberté de mouvement afin d’exprimer les émotions humaines.
La danse libre a quitté la scène et ses spectacles, mais elle a intégré la vraie vie. Elle s’offre maintenant à quiconque ressent le désir de « danser sa vie », allumé par Isadora Duncan, pour vivre mieux et plus intensément. Cet ouvrage est né de la rencontre entre la pratique de la danse libre de l’auteur et les « Dialogues avec l’Ange » de Gitta Malash. S’est alors ouvert pour Anne-Marie Bruyant le chemin qui permet à l’âme de s’exprimer à travers le corps et à celui-ci d’écouter le chant du monde. Par ce livre, elle partage son expérience de la danse libre et propose au lecteur d’emprunter cette voie inspirante sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovski.