Ces dates qui nous enferment dans le passé
Je répète souvent qu’il est bénéfique et bienfaisant de se concentrer sur le présent, j’aimerais qu’on se co-centre en ce jour.
Le présent seul compte pour avancer, seul ou tous Ensemble. S’attarder sur autre chose est inutile et gaspillage d’énergie. Alors en ce qui concerne le passé, vous imaginez bien ce que j’en pense.
Le 8 mai
Nous sommes le huit mai… Qui se fête depuis 1953… Ça veut tout dire et rien dire. En tout cas, ça occupe bien des esprits et des chaînes de télévision, mais à quoi exactement ?
Je voudrais vous inviter à une réflexion à ce sujet. Vous proposer d’observer autrement, d’approfondir et de mûrir autre chose que ce qui est martelé. Depuis des dizaines d’années !
Ce qui est certain, est que vous vous branchez à un égrégore du passé, de souvenirs rouge vif. Quels souvenirs ? Déjà celui des manifestants brandissant des caricatures d’Hitler et de différents dirigeants propageant moqueries, haine, animosité, horreur, condamnations et jugements sans appels. Puis celui des drapeaux célébrant une guerre sanglante qui fit des milliers de morts. Vous me direz, c’est la fin de cette guerre que l’on célèbre, pas vraiment… tout ceci n’est que de l’Agitation, le contraire de la paix.
Le 8 mai, c’est l’annonce de la victoire rajouterez-vous. Pour ma part, je préférerais fêter la paix, je n’aime pas ce mot « victoire » qui évoque l’écrasement de vaincus par la force matérielle et physique. D’ailleurs ce mot vient du latin signifiant victoire guerrière. On est en plein dedans. On ne fête pas la paix bien que couvert sous le paravent du bon sentiment patriotique. Combien de millions de morts, de mutilés, d’orphelins, de veuves, et pour tous les pays concernés. Fêter cela ? Non je ne comprends pas. Quelle est la réelle utilité de cette commémoration ?
Cette date met également en réminiscence tout l’égrégore de la mémoire liée aux émeutes en Algérie, qui ont fini aussi par une autre guerre. Commencez-vous à comprendre tout ce que ceci réveille ? Quelle est l’intention derrière ces célébrations, et surtout, qu’en faites-vous, en vous, vous ? Vous réveillez ou vous vous éveillez ?
Une autre date… 11 novembre 1918
Lundi : 1er jour de la semaine : 11 novembre : 11ème mois de l’année : 11h le 11ème jour du 11ème mois dans le wagon 1 du Maréchal… Autant dire que c’est aussi une date du calendrier HAUTEMENT chargée en mémoires… Comme pour beaucoup d’attentats, d’assassinats, le 11 Est présent…
Je ne crois pas que ces fêtes, ces rituels, rappellent que la paix est l’affaire de tous et qu’il est question de veiller à la maintenir ancrée en formant le 1 Un de l’Unité. Bien au contraire ! Tout ceci rappelle ce qui a divisé. D’ailleurs… divisions est bien un terme militaire, rires…
Dans ces cérémonies, voyez-vous les fleurs au fusil ? Ou sentez-vous gronder encore le transgénérationnel collé aux dos des descendants ? Quels étendards sanglants flottent en vos consciences ? Personnellement, dans les discours, dans les échanges familiaux, amicaux… j’entends la colère contre les Boches, contre les Collabos. Rien que l’emploi de ces mots me glace.
Pire, il semble s’être installé depuis toutes ces années une espèce de Banalisation sur la condamnation des nazis et une espèce de Normalisation de leur punition/exécution. En bonus, l’ostracisme de ceux qui ne rentreraient pas dans le rang des bien-pensants = un nazi = pas de pitié = à éliminer/exécuter. Oui je sais, je choque, mais j’aime, car c’est par le choc qu’on bouge. Oui je sais, il y a eu énormément de violence et de tortures… mais vous n’avez pas idée à quel point ce fut dans TOUS les camps. Et puis… n’est-il pas temps de passer à autre chose ? Est-ce que cela nous concerne vraiment ? Vraiment ?
Je reviens sur la récurrence des 1, des 11. Je tiens à liserer de ne voir aucune malédiction dans ces rappels. Je préfère y déceler l’empreinte vibratoire de l’esprit agissant. J’aime ce 1 fait si joliment et intentionnellement d’une petite diagonale qui monte pour rejoindre la verticalité. La poussée de l’esprit sur le Un. Pour élever l’esprit au ciel et le redescendre sur terre, le tout, l’unité, la totalité, le Un.
Tout est une façon de voir… Autant charger les chiffres, les symboles, les dates ou les images de vibrations positives. Les mémoires et les faits n’ont d’effet que celui qu’on leur donne. En foule, l’effet est démultiplié.
A quoi voulez-vous vous connecter pour augmenter la puissance de la paix ?
Quand vous regardez, croyez ou répétez tout ce que médias et reportages vous rapportent, vous donnez force, vie et intensité par vos pensées, puis par les formes-pensées en découlant, puis matérialisation « quelque part » par « quelqu’un » qui en sera influencé, dans sa tête puis dans ses actes. Qui voulez-vous nourrir, et à quoi, à qui voulez-vous donner vie et puissance ?
Rappelez-vous mes derniers écrits, vous ne savez rien de l’Histoire, ni de l’Humanité, ni tout de votre propre histoire. J’insiste beaucoup, car les germes pensées positives proviennent de cette couveuse en terre. Alors ne vaut-il pas mieux choisir d’autres graines d’évolution sans croire ce qu’on veut bien nous faire « gober » ou ce qu’on nous « enseigne ».
Il faut cesser de croire pour Savoir et atteindre la Connaissance, la Sagesse.
Tous ces faits ont marqué l’histoire, rien ne condamne à la vivre perpétuellement, et pourtant c’est ce qui se passe par la mise en re-vivance ! Pourquoi croyez-vous que les guerres continuent par-delà la planète… Nous sommes tous liés, n’oubliez pas, j’affirme haut et fort que ces commémorations contaminent les esprits. Et en tout cas, ce qui s’est passé était une « leçon » destinée à ceux qui l’ont vécu ! En quoi le rappel du sang versé vous fait-il évoluer, Vous, là maintenant ?
Au lieu de vous concentrer sur S ang, V engeance, P ouvoir, pouvez-vous concentrer votre énergie sur S oin, V érité, P aix ? Individuellement ? SVP !
Plus nous fêtons le sang versé (même du côté attaqué), plus nous entretenons les blessures, la dualité, la division, l’opposition, le jugement, et plus nous renforçons le concept de vaincus/vainqueurs. Ce qui, au final nuit et maintient dans la nuit au lieu d’éclairer. Sortez de la nuit de ces fêtes, de ces faits. Dirigeons nos pensées, autrement, sur le maintien de notre paix intérieure. Et nous sommes bien plus nombreux à agir dans ce sens que dans l’inverse, contrairement aux apparences.
La véritable Joie n’est pas dans la naissance, mais dans le retour
Nous pleurons les morts et nous fêtons les naissances. De l’autre côté du rideau des nuages, j’ai accès à une vérité inversée. Les âmes ont besoin de beaucoup de courage pour revenir s’incarner, alors qu’elles retournent en joie dans la belle demeure du Divin.
La Marseillaise
J’aimerais aussi attirer votre attention sur l’effet vibratoire provoqué par tous ceux qui vont entonner la Marseillaise. Il y a des musiques qui élèvent vers les hautes sphères et d’autres qui abaissent les vibrations. Et les paroles ! Avec toute la Puissance du verbe !
Prenez conscience de la légèreté avec laquelle vous robotisez militaires et élèves à chanter haut et fort en ce jour, ce chant de guerre car cela en est un, n’en déplaise à ceux qui rétorquent que c’est un chant de défense.
Rien que par sa création, bonjour l’ambiance, nous sommes dans une tonalité de déclaration de guerre de la France à l’Autriche… On chante donc une déclaration de guerre, on fête le conflit, une marche vers le sang, vers des soldats qui vont obéir et se sacrifier. C’est une excitation contagieuse, une invitation à tuer, au combat, à la lutte finale pour le plus grand nombre de morts.
Avant de se nommer marseillaise, son nom originel : Chant de guerre… rappelle bien son appel premier et primaire.
John Lennon avait génialement essayé de contrecarrer l’effet négatif de la musique de toutes ces mémoires sans cesse réveillées et maintenues au jour par la création de sa chanson All You need is love. En insérant au début quelques premières notes de la Marseillaise, hymne français, et à la fin quelques mesures d’une mélodie d’Henri 8 roi d’Angleterre… oui encore un 8 (8 mai…), tout en glissant au milieu, entre eux deux, quelques notes de l’invention 8… de Bach. Bach dont la musique a la propriété de clarifier l’esprit, de faire croître les végétaux. Quelle idée géniale pour essayer de rectifier les vibrations de ces deux clans liés par des querelles sanguinaires et centenaires, pour l’éternité symbolisée par ce chiffre, fait de deux mondes accolés l’un à l’autre.
J’espère vous avoir donné envie d’écouter maintenant différemment cette chanson ou du moins d’en faire l’expérience à la lueur de ce que vous ne saviez peut-être pas quant à son inspiration, sa conception. La musique s’adresse directement au squelette de nos ondes, au cœur, à l’âme, elle se ressent, n’est ni fausse ni vraie. Elle Est tout simplement et en ce sens, elle est plus efficace encore que mes mots pour réunir sur la même longueur d’onde en harmonie, avec élévation car l’homme vibre à la fréquence de ses pensées, elles-mêmes en résonance avec la musique. À propos de musique, de bruit surtout :
Bientôt le 14 juillet rires…
Je passerai outre la polémique du mensonge historique sur le déroulement de cette journée en 1789. Là encore, mis à part quelques historiens au discernement avéré, vous n’avez ni la « bonne » version des faits initiaux dans vos manuels d’histoire ni l’intégrale. Victoire du peuple sur la monarchie… Dit-on.. Je ris…
Je vous livrerai juste par exemple que les insurgés n’étaient pas venus prendre la Bastille, mais se recharger en armes et munitions ! Bref ! Aucun intérêt de s’appesantir là-dessus. Plutôt se concentrer sur ce qu’il y a de positif à tirer du commémoratif de cette journée et ce n’est certainement pas les images de têtes empalées au bout de piques qui vont nous faire évoluer !
Permettez-moi par contre de vous dé-livrer ce que Louis 16 (deux fois huit, rires…) m’a suggéré comme attitude bénéfique à vous souffler… Inscrire à toutes ces dates « Rien » dans votre agenda, comme lui-même l’avait consigné dans son journal de chasse le 14 juillet ! Nous en rions à cet instant et il rajoute qu’il avait encore toute sa tête. C’est un être de lumière qui a beaucoup d’humour.
En conclusion tous ces commémoratifs ne sont intéressants que par le retentissement, par la résonance en Nous et le tremplin de réflexion qui en découle. L’important est ce qu’on en fait et parfois « rien » est meilleur que n’importe quoi d’autre.
A trop jouer avec la mémoire… Prenons garde…
Une question pour vous :
Que se passe-t-il maintenant ?
Jean-Yves
le pacifiste…
08.05.2015
Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Yves est ce que l’on appelle un « grand traumatisé », cloué sur son fauteuil. qui ne peut s’exprimer qu’avec un doigt sur un clavier, à l’aide d’une facilitatrice; ce que l’on appelle la « Communication Profonde Accompagnée ». Cela ne l’empêche nullement de visiter d’autres mondes, sur d’autres plans de conscience, sans quitter « physiquement » son fauteuil et de nous partager les enseignements reçus lors de ses explorations… Merci à toi Jean-Yves.
Voir son premier article : Ma double vie : Terrestre et Céleste
Jean-Paul Thouny