Le mirage des crypto-monnaies
mais reposent sur rien et n’ont de valeur
que l’espoir de leurs détenteurs.
La chute
Ne vous laissez pas prendre au piège de la tromperie : les crypto-monnaies sont également un système privé, même si, sur le papier, elles disposent d’une quantité limitée jusqu’à ce qu’elles soient réapprovisionnées. Les crypto-monnaies sont actuellement sur le marché en tant que monnaie privée, mais elles ne sont pas garanties par des actifs. De plus, le bitcoin crée une offre croissante d’unités dans l’agrégat, ce qui pourrait facilement conduire à une situation semblable à celle de la République de Weimar.
Les crypto-monnaies, comme le bitcoin, sont une création technologique. Dès qu’une innovation technologique plus performante viendra remplacer le bitcoin, il y aura une migration de masse vers cette monnaie supérieure.
L’innovation étant constante, il est faux de penser qu’il n’y aura jamais rien de mieux. Ainsi, l’affirmation actuelle selon laquelle la valeur du bitcoin est due à son offre limitée est en fait relative et essentiellement fausse.
Il existe aujourd’hui plus de 1 500 versions différentes de crypto-monnaies sur le marché, et personne ne peut dire avec certitude laquelle s’avérera la plus performante. Néanmoins, la tempête cryptographique actuelle pourrait-elle pousser les monnaies fiduciaires hors du terrain de jeu ?
Les crypto-monnaies auront certainement leur place à l’avenir, en fonction de leur succès ou de leur échec, ce qu’il n’est pas facile de prédire pièce par pièce. Actuellement, il est difficile de prévoir et de comprendre ce qui se passera à terme en matière de crypto-monnaies.
Mais l’or, avec ses 5 000 ans de fiabilité, est sans aucun doute un meilleur pari. Peut-être verrons-nous un jour une crypto-monnaie adossée à l’or. Pour l’instant, les crypto-monnaies ne peuvent pas être considérées comme de vraies monnaies, car leur utilité n’est pas reconnue par tous.
Le problème principal du bitcoin, qui s’applique également à toutes les crypto-monnaies, est qu’il n’est pas vraiment différent d’une monnaie fiduciaire classique. Il est peut-être meilleur dans le sens où son offre est privée et limitée dans certaines conditions, puisqu’il n’est pas créé de toutes pièces à des fins politiques, mais il n’est toujours pas soutenu par quoi que ce soit de réel ou de tangible.
Cette limitation rend de nombreuses crypto-monnaies moins attrayantes, et il y a une bonne raison à cela.
L’argent devrait être une marchandise
Lorsque l’argent va mal, tout va mal. En 1971, la Banque centrale de Rothschild a fait chuter le dollar américain et les monnaies papier associées. C’est à ce moment-là qu’elle a retiré les menottes en or du dollar. Elle a alors permis au dollar de remplir les poches de tout le monde, tout en exerçant des sanctions coercitives contre tout pays qui déplaisait à l’ÉtatProfond.
Par rapport au dollar d’avant 1971, le dollar d’aujourd’hui a perdu 98 % de sa valeur.
La Fed a inondé les maisons de commerce de Wall Street, les primary dealers, de trillions de prêts à court terme. Cet argent sert à financer une crise de liquidité à Wall Street qui n’a pas encore été expliquée de manière crédible au public. Toutefois, à ce jour, le New York Times ne semble pas avoir affecté de journaliste d’investigation pour découvrir ce qui se passe réellement.
Ce n’est que 17 ans plus tard que les mêmes maisons de commerce se sont effondrées en 2008, entraînant dans leur chute l’économie américaine et mondiale, dans le plus grand krach financier depuis la Grande Dépression.
Prenons l’exemple des crypto-monnaies. Au début, elles étaient considérées comme un pari sur un nouveau système monétaire dans lequel les crypto-monnaies, qui n’ont pas d’existence physique mais sont limitées par la magie des mathématiques, s’avéreraient supérieures à l’or. Il se peut toutefois que ce ne soit toujours pas le cas, et l’évolution des prix des crypto-monnaies n’est qu’un des nombreux tours de manipulation qui sortent de l’arsenal des contrôleurs des banques centrales.
C’est pourquoi toutes les crypto-monnaies pourraient s’effondrer si le système monétaire des banques centrales explosait.
Comme elles ne sont pas garanties par de l’or ou d’autres actifs de valeur, elles dépendent de la survie d’un internet électronique mondial et ne pourront jamais atteindre la valeur monétaire stable nécessaire pour remplacer les monnaies.
En cas de guerre, l’Internet sera immédiatement perturbé et les propriétaires de crypto-monnaies perdront le contrôle de leur utilisation immédiate. Les crypto-monnaies étant cotées toutes les heures, leur prix ne fait pas l’objet de manipulations constantes comme c’est le cas pour l’or et l’argent. Cela donne l’impression que les crypto-monnaies sont acceptées par la cabale du Deep State.
En effet, s’ils acceptent l’existence des crypto-monnaies, c’est qu’elles ne représentent aucune menace pour le système monétaire fiduciaire dont le monde dépend aujourd’hui. Elles servent également à dissimuler l’impression monétaire massive qui fait grimper les prix à Wall Street, dans l’immobilier et dans les crypto-monnaies.
C’est ici que commence la chute des crypto-monnaies : « Roskomnadzor, l’organisme russe de surveillance des communications, a bloqué l’accès à la plus grande plateforme d’agrégation de crypto-monnaies du pays ».
La valeur des pièces
Les crypto-monnaies n’ont pas d’existence indépendante, comme la monnaie fiduciaire. Si vous avez de l’argent sur un compte bancaire, vous savez que ce compte contient une certaine quantité de monnaie fiduciaire, que vous pouvez plus ou moins librement retirer, en fonction de la nature du contrat conclu avec votre banque. La valeur du compte dépend de la valeur de la monnaie fiduciaire qu’il représente.
Les bitcoins et toutes les autres crypto-monnaies n’ont pas de valeur fixe. Vous ne connaissez pas la valeur totale de vos pièces tant que vous ne les avez pas toutes échangées contre un montant de monnaie fiduciaire.
Actuellement, le propriétaire de 1 000 bitcoins pense qu’il possède plus de 4 millions de dollars, mais il se trompe ; il n’aura pas plus de 4 millions de dollars tant qu’il ne les aura pas tous vendus pour plus de 4 millions de dollars.
Les bitcoins ne peuvent pas être utilisés pour acheter quelque chose directement auprès de quelqu’un ; pour acheter quelque chose avec des bitcoins, vous devez trouver quelqu’un qui accepte cette monnaie en paiement de ce que vous voulez acheter, et qui est prêt à accepter des bitcoins en échange.
Dans une telle opération théorique, la personne qui offre des bitcoins lors d’un achat et celle qui accepte des bitcoins lors d’une vente calculent leur échange en termes de monnaie fiduciaire, et non de bitcoins.
Les crypto-monnaies n’ont donc pas d’existence indépendante de la monnaie fiduciaire. Leur valeur dépend de l’existence d’une monnaie fiduciaire dans laquelle elles peuvent être échangées.
Par exemple, tant qu’il y aura plus d’acheteurs que de vendeurs de bitcoins, la valeur de ce dernier continuera d’augmenter, ce qui attirera plus d’acheteurs, faisant ainsi s’envoler sa valeur. Mais lorsque ce moment arrivera — et il arrivera — où il y aura plus de vendeurs que d’acheteurs, la valeur du bitcoin chutera.
Lorsque les détenteurs de ces pièces commenceront à observer une tendance à la baisse, rien ni personne ne pourra l’arrêter. Les détenteurs de pièces paniqueront et se précipiteront pour vendre leurs avoirs à d’autres détenteurs de pièces avant que la valeur ne chute encore davantage.
Comme de plus en plus de détenteurs essaient de vendre, il n’y aura bientôt plus d’acheteurs : personne ne voudra attraper la lame qui tombe ! La valeur de la pièce tombera alors à zéro. Tout comme la fameuse manie des tulipes des années 1600, où au moins les perdants avaient encore leurs tulipes à regarder.
La hausse de la « valeur » des crypto-monnaies qui a duré des mois, voire des années, prendra fin en quelques heures. Toutes ces pièces deviendront un phénomène historique de la spéculation de masse connu sous le nom d’extinction massive ultime.
Continuez à suivre ceci et n’hésitez pas à partager cette information avec tous ceux que vous connaissez : le monde est en train de changer de manière inimaginable !
