Notre cheminement
Je m’adresse à vous, ce jour, avec l’envie de vous parler de la manière de vivre le présent en souriant à ce qui a été, à ce qui est, à ce qui sera car c’est la clé du bonheur, de la paix intérieure. Nul autre procédé ne vous apportera « l’heureuseté« .
De-voir autrement
Bien des personnes parlent de leur stagnation spirituelle, voire de leur régression, de devoir travailler sur elles, de devoir s’améliorer, de devoir… et s’il s’agissait de-voir autrement ?
La régression n’existe pas, nous sommes en perpétuelle transformation, toujours vers un mieux, tout au plus, nous effectuons des pauses à certains carrefours de notre vie ou de nos vies successives. Il est juste de marquer ces temps d’arrêt avant de traverser, tout simplement pour définir les priorités. Ces escales, ces stationnements sont plus ou moins longs suivant les êtres de lumière et ne sont ni à juger ni à comparer. Le recul concerne les véhicules ou les corps physiques, pas les âmes ! Dans le monde spirituel, la notion de valeur n’existe pas, nous sommes tous des êtres de lumière dans un processus de transformation à vitesse d’évolution différente. On ne peut demander à une 2CV de rouler à la vitesse d’une Ferrari !
Chacun de nous, quel que soit son stade, apporte de son Essence à l’Ensemble de l’Univers pour une Énergie plus élevée, plus dense, bien au-delà de ce que nous pratiquons individuellement sur cette terre, par l’union de ce que nous vibrons, de ce que nous sommes. L’union fait la force, dit-on… Peu importe donc notre stade d’évolution, nous sommes venus sur terre nous unir et non nous séparer, car c’est Ensemble que nous créons le mouvement, l’ascension-spirale. Cela passe par l’expérimentation de la gestion de nos émotions et la découverte de qui nous sommes réellement.
Rechercher sa vérité
C’est le destin de toute âme : rechercher sa vérité dans ses expériences afin d’acquérir la sagesse par la pleine conscience de qui elle est vraiment. C’est à chacun de la trouver tout seul ! Et elle sera différente de toutes les autres pour notre plus grande richesse !
La chance, la malchance n’existent pas, nous sommes toujours au bon endroit, au bon moment. L’accepter est le premier pas pour savourer le présent et lui sourire. Ceux qui vivent ce qu’ils nomment des « tragédies » ne sont pas des victimes d’un dieu quelconque occupé ailleurs qui les oublie ou les teste ! Ils ont choisi…pour des raisons précises… et l’ont oublié pour des raisons précises.
Je peux en témoigner, en tant que handicapé, je vous AFFIRME une fois de plus que ma vie n’aurait pas été plus satisfaisante, plus heureuse si je n’avais pas été victime de cette avalanche et ma chère maman peut en témoigner aussi. Aussi dur ou incroyable que cela puisse paraître, nous avons appris ainsi, comment être heureux. Plus mon corps est mou, plus je suis Fort.
Surmonter ses épreuves
Surmonter ces « épreuves » nous a permis d’atteindre un autre niveau de perception de l’Univers, de la vie, de tout être vivant et ainsi, d’approfondir notre connaissance de qui nous sommes vraiment, donc en toute humilité, d’intensifier et de développer notre identité spirituelle.
J’entends souvent, un tel a viré négativement, un tel a mal tourné, il ne changera jamais, il n’évoluera plus etc. En dehors de l’énoncé-jugement, qui sommes-nous pour prononcer une telle sentence alors que nous ignorons 99 % du dossier et que nous nous basons sur une/notre interprétation de seuls faits constatés ? Est-ce là la valeur de la justice et est-ce ainsi que vous aimeriez être considéré/jugé devant un tribunal, ou par les autres pour vos actes ?
Nous avons et aurons tous des périodes de flottement, d’indécision, d’hésitation. Elles sont aussi un tremplin extraordinaire d’expansion de conscience. Ce sont des périodes de concentration et d’élan pour vibrer encore plus haut, même si ce temps nous paraît très long à observer chez certains. Portons alors le regard ailleurs et occupons-nous de notre propre saut !
N’est-il pas bénéfique d’éviter de porter des jugements hâtifs sur la maturité d’une âme en se fiant uniquement à son comportement ? N’est-il pas bénéfique tout simplement et plutôt, d’éviter de le faire, en se recentrant sur soi-même, puisque c’est bien le seul endroit où nous puissions agir immédiatement avec une constante efficacité ?
Au début de mon accident j’ai vécu des moments de flou, d’incertitude, de doute, de confusion, je vous offre en partage deux questions venues en moi dans la phase suivante, qui m’ont beaucoup aidé ensuite à accepter mon nouvel état en m’emmenant vers une autre ouverture de conscience par couches de réflexions successives. Je vous offre une invitation à vous les poser, bien entendu, si cela vous « parle », lorsque vous ne saurez quelle direction prendre dans votre vie, ou quel choix faire. Prêts ?
Qu’est-ce qui compte le plus ?
Lecteur,
Qu’est-ce qui compte le plus à tes yeux en cet instant ?
Est-ce que tu te sens heureux dans ce que tu vis en ce moment ?
…………………………………………………….. Prenez le temps, un temps, du temps ………………….……………………………….…
Très probablement, un but à atteindre va surgir au fil de vos interrogations/recherches/réponses progressives…
Bien… il peut sembler louable et bénéfique d’avoir un but, un objectif, un idéal à atteindre, que ce soit dans la création matérielle ou dans l’évolution personnelle.
Je ris, car ceux qui me connaissent pressentent déjà que je ne vibre pas tout à fait en accord…
Je vais développer pour l’évolution personnelle, car en fait, la création dans la matière d’un objectif de carrière, familial ou sentimental, découle de ce que l’on est ou de ce que l’on veut être.
Il apparaît logique de vouloir toujours se bonifier, s’épurer, se perfectionner avec potentiellement l’impression, la croyance plutôt, que la version parfaite, idéale de nous-même est un but à atteindre, une clé pour être heureux. Ne veut-on pas devenir encore plus lumineux, offrir et vibrer le meilleur de soi ? Ce qui passerait par une amélioration de qui on Est au prix d’un travail sur soi.
Et bien… voilà bien un de nos plus gros blocages !
Nous vibrons alors la comparaison aux autres, d’où la dévalorisation ou la survalorisation, nous ne sommes pas encore assez ceci ou cela…
Nous vibrons alors le jugement sur nous, d’où la culpabilité de ne pas avoir assez bien fait, ou trop fait.
Nous vibrons la constatation que nous sommes imparfaits tels que nous sommes, d’où un état de manque, de frustration qui ne nous rend pas heureux de l’instant présent.
Finalement ne pensez-vous pas tout simplement que la chose la plus importante que nous puissions accomplir, n’est pas d’atteindre à tout prix cette version haute et idéale de nous-même, mais de se libérer de cette croyance !!! Si vous souriez…, c’est gagné !
Admettons que vous me disiez, que pourrais-je faire comme formation, que pourrais-je lire, écouter, pour apprendre plus sur moi et m’améliorer ? Je vous répondrais alors :
Comment pourriez-vous faire pour être plus heureux immédiatement ?
Je vous laisse un instant de pause ……………………………………………………………………………………………………………………
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Puis, très certainement, je reprendrais la parole pour vous asséner une deuxième question.
Quel serait le plus grand acte d’amour envers vous en ce moment ?
Je vous laisse un instant de pause ……………………………………………………………………………………………………………………
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J’adore répondre aux questions en posant des questions… c’est ainsi que chacun trouve ses réponses. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, ce sont les vôtres, elles sont donc justes. Pas de diplôme décerné à la fin de la lecture, pas de bonne ou mauvaise note. Soyez « juste » vous-même dans votre version « juste ». J’insiste souvent sur cette notion de Justesse, elle permet l’Alignement, entre ce que nous pensons, disons, faisons, c’est la clef pour rayonner de plus en plus.
Ce que je pourrais seulement rajouter, en fonction des réponses que j’ai obtenu pour moi, c’est que le « travail » sur soi est inutile, a contrario de la recherche de son soi par des prises de conscience successives, car notre évolution dépend de notre capacité à être pleinement présent à chaque instant, conscients de la responsabilité de nos émotions et de ce que nous en faisons. Cette transformation ne se fait pas au prix d’un travail qui actionne le mental seul, mais grâce à l’abandon en confiance dans la vie, avec l’acceptation de tout événement avec le même sourire, avec l’acceptation de notre Être tel qu’il est chaque jour, avec ses Un-perfections car tout est parfait.
Nous n’avons pas à travailler pour être la plus belle version de nous-même, nous avons à « être », au fil des jours, en étant la « juste » version de nous-même, comprenez-vous la nuance ?
C’est la même chose que : nous n’avons pas à offrir de l’amour, nous avons à être l’amour….
Nous sommes « parfaits » tels que nous sommes, nous nous métamorphosons grâce à nos expériences, à chaque instant la vie nous offre des occasions de muer.
Le grand pouvoir du présent et de son acceptation, est qu’il nous centre sur ce que nous vibrons en un instant, pour agir en Justesse avec ce que nous Sommes réellement. Pas pour plaire ou ne pas déplaire à qui que ce soit.
On se sépare de qui on est quand on veut être quelqu’un d’autre. Il est contre nature d’activer, d’alimenter une séparation entre ce qu’on est et ce qu’on veut être, entre nous et les autres. Grâce aux autres, aux événements, nous nous réveillons, nous nous révélons à chaque seconde, nous nous éveillons. Merci !
La clef du bonheur
La clef du bonheur est : je suis pleinement présent à ce que je vis, à chaque seconde, je vibre en accord avec ce que je suis, pense et dis, je suis reconnaissant de chaque occasion donnée par la vie et les autres, de mettre en lumière mes zones d’ombre pour rayonner de plus en plus. Je vibre la gratitude quoiqu’il arrive, quoi qu’on me dise ou fasse, car tout est parfait. Je suis en constante métamorphose, c’est merveilleux. Merci !
Je vibre Gratitude et non GGGrr-attitude ; j’aime ce mot Gratitude, qui contient les vibrations de étudiat-érudit-guéri-gratté-gaité-digéra…
Vous voulez un exercice absolument ? Prononcez ce mot (gratitude ou merci) plusieurs fois par jour, vous élèverez votre taux vibratoire et augmenterez votre paix intérieure, vous verrez, à force, un sourire naîtra même de chaque gratitude prononcée…
Vous voulez vraiment un travail ? Le voici, répétez plusieurs fois par jour : « À chaque instant, je suis la personne que je Suis vraiment ! C’est parfait car je suis en paix avec qui je Suis ! » Merci !
Réveillons notre nature profonde, mettons-la en lumière grâce à nos expériences de vie, il suffit juste pour cela, de changer nos réactions négatives, nos croyances, nos automatismes. Exemple : ohhhhhhhhh je m’en veux d’avoir fait ceci ou cela « ———- » merci pour cette expérience qui a mis en lumière une partie de moi dans l’ombre à transformer. Merci de cet enseignement, merci à X ou Y d’avoir provoqué cette prise de conscience, j’ai appris, compris, je suis en paix et je continue sans culpabiliser, sans me retourner, sans me dévaloriser. Je suis en Joie car maintenant j’ai franchi une étape, vive la suivante ! Merci !
Ne travaillons plus sur nous, créons de la joie en nous ! Joyeux, nous entrons dans une autre dimension de conscience, dans une autre vibration, nous œuvrons alors pour la transformation du Monde.
Aimons notre vie, aimons qui nous sommes, tout le temps, remercions !
Jean-Yves qui aime sa vie telle qu’elle est et qui vibre de Gratitude et de Joie !
Merci !
25.06.2016
Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Yves est ce que l’on appelle un « grand traumatisé », cloué sur son fauteuil. qui ne peut s’exprimer qu’avec un doigt sur un clavier, à l’aide d’une facilitatrice; ce que l’on appelle la « Communication Profonde Accompagnée ». Cela ne l’empêche nullement de visiter d’autres mondes, sur d’autres plans de conscience, sans quitter « physiquement » son fauteuil et de nous partager les enseignements reçus lors de ses explorations… Merci à toi Jean-Yves.
Voir les autres artices de cette série de messages : Qui es-tu ?, Que veux-tu ?, Que dis-tu ? …
Jean-Paul Thouny
Livre de Jean-Yves et Eliane Fayolle :
Le journal de bord de Jean-Yves – Autrement capable