La Sclérose en Plaques au travers de cas cliniques expliqués

Conférence sur l’internet
par Alain Bondil
mercredi 26 février 2014 à 14h30 (h. du Québec) et à 20h30 (h. de Paris)

Parmi toutes les maladies dégénératives auto-immunes, la Sclérose en Plaques (SEP) est encore à ce jour la plus redoutée car elle semble totalement imprévisible. Pourtant certains comportements pourraient aider à prévenir les rechutes et en limiter les conséquences.

Difficulté de diagnostic

Longtemps les difficultés à faire un diagnostic précis de la SEP, associées à l’image d’une pathologie pouvant conduire à une infirmité totale, ont amené les médecins à beaucoup de prudence avant d’évoquer son nom. Les patients n’étaient pas conscients de leur état.

Ce n’est qu’après plusieurs rechutes et plus d’une dizaine d’années depuis la première poussée – souvent fruste et presque insignifiante – que le diagnostic était enfin confirmé. Pour les malades les séquelles étaient installées ce qui entraînait une plus grande angoisse envers cette maladie.

Avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM) d’énormes progrès de dépistage ont été accomplis. On disposait ainsi d’une technique permettant de visualiser plus tôt les images lésionnelles (les « plaques » et de suivre dans le temps leur évolution, le tout sans danger pour le patient. La SEP est devenue ainsi une maladie moins énigmatique.

Les limites de l’IRM

Pourtant l’IRM a ses limites puisque l’on reconnaît que 5 à 15 % des bilans peuvent être de faux négatifs, c’est-à-dire des examens rassurants alors que la maladie est déjà déclarée (!). Comment expliquer cela ? En fait la survenue des plaques n’est pas immédiate puisque ce sont comme des « cicatrices » témoins de la disparition de la gaine de myéline au niveau du nerf. Celle-ci apparaît lorsque l’atteinte dépasse le seuil de simple inflammation et détruit la myéline.

La plaque est comme une « rustine » de protection qui se dépose sur la lésion pour protéger le nerf. Ce faisant la conduction nerveuse s’en trouve altérée, voire interrompue, entraînant les signes cliniques sensoriels, visuels ou moteurs.

C’est dire l‘importance d’agir dès le début des symptômes pour limiter les conséquences d’une poussée et, ainsi, éviter la survenue de lésions. En effet, malgré les nouvelles molécules disponibles (interférons et autres), le traitement de la SEP reste à ce jour perfectible. Aussi tout ce qui peut permettre de prévenir une récidive ou d’aider à en réduire l’importance est bon à connaître.

Cas cliniques commentés

A travers plusieurs cas cliniques commentés, tirés de son expérience auprès de plus de 800 cas de SEP, le Dr Bondil nous fait découvrir les subtilités de cette maladie et ce que l’on peut espérer obtenir, pour peu que le malade décide de se prendre en charge.

Avec un recul de plus de 20 à 25 ans dans de nombreux cas, il nous fait découvrir des situations inédites : SEP et cancer ; SEP et maladie de Crohn ou encore polyarthrite ; SEP stabilisée ou récidivante et pourquoi… Il invite à découvrir comment on peut analyser certaines situations, les comprendre, les prévenir même, voire trouver des solutions… Un regard particulier sur ce que l’on pourrait qualifier de « face cachée »de la sclérose en plaques.

Alain Bondil
Médecin homéopathe, nutritioniste, auteur et conférencier
alain.bondil@free.fr

Alain Bondil

Médecin homéopathe, nutritionniste, auteur et conférencier, le Dr Alain Bondil a exercé plus de trente ans dans le Sud de la France et trois ans au Centre Médical Kousmine de Vevey avant de prendre sa retraite.
La maladie de son père (cancer primitif du poumon) lui fait rencontrer le Dr Kousmine qui avait sa maison de vacances à quelques kilomètres de son cabinet médical. De leur rencontre naît le désir de suivre ses consultations en Suisse. Il devient ainsi le premier des quatre-vingt quatre élèves formés par le Dr Kousmine elle-même.

Co-fondateur et président d’honneur de l’Association Kousmine Française, co-fondateur ancien président et membre d’honneur de la Fondation Dr Catherine Kousmine (Suisse), il a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages sur la méthode Kousmine : « La méthode Kousmine » et « Les cinq piliers de la santé » aux Editions Jouvence.

Il est l’auteur de « Un autre regard sur la sclérose en plaques, dans les pas du Dr Kousmine », paru en Avril 2013 aux Editions Jouvence, d’après une étude sur 811 cas traités en 33 ans de pratique. Informations complémentaires ICI.

Conférence, accessible en deux clics

Le mercredi 26 février 2014
à 14h30 (heure du Québec) et 20h30 (heure de Paris) – durée : env. 1h30

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Commentaires (1)
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  • Boitouzet

    Merci!L’autre Alain…