Conséquences énergétiques et physiques des cicatrices

Une blessure, une éraflure, une intervention chirurgicale, et aussitôt les mécanismes du corps humain entreprennent le processus de cicatrisation. Une cicatrice est la partie visible d’une lésion du derme après la réparation du tissu. La cicatrisation fait partie intégrante du processus de guérison.

Qu’est-ce qu’une cicatrice ?

Une cicatrice est une lésion du derme plus ou moins profonde dont la taille, la couleur, l’épaisseur et la profondeur peuvent varier. Une cicatrice se forme lorsque non seulement la couche supérieure de la peau (épiderme), mais aussi les couches cutanées plus profondes sont lésées. Les cicatrices sont des traces visibles sur la peau.

Une cicatrice est la partie visible d’une lésion du derme après la réparation du tissu, à la suite d’une incision effectuée au cours d’une opération ou à la suite d’une blessure. La cicatrisation fait partie intégrante du processus de guérison.

Les cicatrices extérieures se forment normalement après une lésion des couches cutanées plus profondes. Une petite coupure ou une lacération superficielle ne lèsent souvent que la couche cutanée supérieure, l’épiderme. Dans un tel cas, une nouvelle couche cutanée intacte se forme à partir de la couche inférieure de l’épiderme, appelée couche basale ou tissus cicatriciel, et referme la plaie. La peau nouvellement formée remplit en général les mêmes fonctions que la peau environnante. Au bout de quelques semaines, elle a exactement le même aspect que cette dernière.

Une cicatrice peut résulter d’un accident, d’une brûlure, de la suppression de tatouages, de vergetures, d’un accident, d’un accouchement compliqué, de fractures, de césariennes, épisiotomies, commotions, réductions mammaires, implants mammaires, ablations mammaires (mastectomies) ou reconstructions mammaires, opérations diverses suite à des cancers, chirurgie esthétique, gastrectomies, rhinoplasties (nez), abdominoplasties (tablier abdominal), blépharoplastie (paupières), liftings, lipo aspirations,  etc… ou d’un quelconque autre traumatisme.

La cicatrice peut être externe (visible), interne ou les deux.

La cicatrisation

La peau nouvellement formée remplit en général les mêmes fonctions que la peau environnante. Au bout de quelques semaines, elle a exactement le même aspect que cette dernière.

Il n’en va pas de même lorsque la lésion atteint le derme, si le derme (la couche cutanée intermédiaire, sous l’épiderme) est endommagé, la cicatrisation sera plus longue. Elle se divise en trois phases. Il y a d’abord la phase inflammatoire qui assure l’élimination des corps étrangers et les tissus morts. Cette étape franchie, les cellules migreront afin de combler le vide, puis elles proliféreront. en générant du tissu cicatriciel constitué de fibres de collagène dépourvues d’élasticité.

Une fois la blessure comblée, les cellules doivent « maturer » durant 18 à 24 jours. C’est la troisième étape. Comme la nouvelle enveloppe charnelle compte moins de vaisseaux sanguins (détruits lors de la blessure ou de l’incision), la peau sera d’une couleur différente. Elle prendra des mois, des années, afin d’atteindre sa couleur naturelle, quand c’est possible, laissant ainsi une marque indélébile : la cicatrice.

Lors de la formation d’une cicatrice, la protection prime sur l’esthétique, car lorsque la peau est lésée, les agents pathogènes peuvent pénétrer facilement dans l’organisme. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les défenses de l’organisme tentent de refermer la plaie le plus vite possible. Il n’est par conséquent pas rare qu’une cicatrice irrégulière se forme. La formation d’une cicatrice est la dernière étape, au résultat visible, de la cicatrisation, laquelle se déroule en trois phases :
  1. Phase exsudative : les agents pathogènes pénétrant dans la plaie sont combattus par les défenses immunitaires, les germes et les éventuels corps étrangers sont évacués hors de la plaie avec le saignement.
  2. Phase de guérison : au bout de quelques jours, la phase de guérison commence avec la formation de nouvelles cellules cutanées et la fermeture de la plaie.
  3. Phase de régénération : la peau nouvellement formée est remodelée et une cicatrice plus ou moins visible se forme.

Facteurs pouvant influer sur le type et l’aspect des cicatrices

Outre le type de blessure, d’autres facteurs ont une influence sur le type de cicatrice et sa visibilité après guérison, par exemple :
  • la gravité de la blessure : étendue de la perte tissulaire et profondeur de la plaie ;
  • l’âge du patient : avec l’âge, les plaies guérissent généralement moins bien que lorsque l’on est jeune ;
  • la localisation de la blessure : le buste et les épaules sont particulièrement exposés à la formation d’une cicatrice disgracieuse ;
  • l’hygiène de la plaie : les infections de la plaie augmentent le risque de formation d’une cicatrice disgracieuse ;
  • la prédisposition individuelle : les cicatrices chéloïdes ont souvent une cause génétique;
  • le type de peau du patient : les peaux foncées ont un risque accru de formation de chéloïdes ;
  • La malnutrition, l’obésité, le tabagisme, le diabète, les carences en vitamines et minéraux, le degré d’infection de la plaie, le stress influenceront le processus de cicatrisation et laisseront, en fin de compte, une cicatrice plus ou moins esthétique.
  • une opération mal acceptée, voir pas acceptée du tout, consciemment ou inconsciemment, va générer du stress, de la peur, et provoquer une baisse du niveau vibratoire.
  • La localisation de la plaie est aussi un facteur important. Une plaie à une articulation, un genou par exemple, prendra plus de temps à cicatriser en raison de l’utilisation que nous en faisons. L’épiderme se refermera donc plus lentement alors que d’autres régions « moins actives », telle la surface de l’avant-bras, mettront moins de temps à cicatriser.

Lorsque les couches cutanées plus profondes sont atteintes, les cicatrices sont inévitables. Toutefois, il est possible d’atténuer la visibilité des cicatrices – notamment durant les phases précoces de la cicatrisation.

Influer positivement sur la formation des cicatrices des cicatrices

Vous pouvez déjà prendre vous-même les premières mesures de traitement de la plaie immédiatement après la blessure, qu’il s’agisse d’une brûlure, d’une coupure, d’une déchirure, d’une griffure ou d’une écorchure.

Nettoyez la plaie avec de l’eau et du savon et désinfectez soigneusement la blessure avec un spray ou une crème cicatrisante antiseptique. Les infections ralentissent le processus de guérison et renforcent la formation de tissu cicatriciel. Ne grattez pas la croûte qui s’est formée, sinon des germes pénètrent dans la plaie et la peau est à nouveau lésée.

Autres conseils pour influer positivement sur la formation de la cicatrice
  • Evitez une exposition directe au soleil ou protégez la cicatrice avec un produit solaire ou en la recouvrant soigneusement.
  • Utilisez des produits spéciaux pour la prévention et le traitement des cicatrices, par exemple des gels à base de silicone.
  • Evitez les vêtements rêches irritant la peau et les bijoux.
  • Evitez toute traction ou tension au niveau de la plaie, en particulier en cas de blessure localisée au-dessus d’une articulation.
  • Lorsque la plaie est bien refermée, il est recommandé de masser doucement la cicatrice, par exemple avec une bille de massage, pour influer positivement sur la formation de la cicatrice. Le massage stimule l’irrigation sanguine, assouplit le tissu et favorise l’élimination du collagène excédentaire pouvant causer la formation de bourrelets. Chez les enfants, un massage plein de tendresse pratiqué par les parents console et rassure.

Pour éviter la sollicitation du tissu nouvellement formé, les pansements compressifs empêchant la distension des bords de la plaie se sont avérés efficaces. Par ailleurs, la pression inhibe la formation de cicatrices dites hypertrophiques (bourrelets et bourgeonnements). C’est pourquoi les brûlures et les plaies étendues, notamment, sont souvent traitées pendant plusieurs mois avec des pansements compressifs afin d’influer positivement sur la formation de cicatrices.

Aspects physiques des cicatrices

Saillantes, en forme de cratères ou boursouflées, les cicatrices peuvent avoir différents aspects. A quoi cela est-il dû et quels sont les différents types de cicatrices ?

La réponse dépend du type de blessure à l’origine de la cicatrice. Outre le cas idéal de la cicatrice mature lisse et discrète, on distingue les types de cicatrices ci-après :
  • Cicatrice hypertrophique

    Cicatrices hypertrophiques : elles ont un aspect rouge, boursouflé et saillant et sont le résultat de réactions inflammatoires durables conduisant à une surproduction de tissu conjonctif et de collagène.

  • Cicatrices atrophiques : elles présentent des renfoncements sous forme de petits cratères qui sont souvent la conséquence d’une poussée d’acné.
  • Cicatrices scléreuses : le plus souvent, elles sont dures et dépourvues d’élasticité et sont dues à des brûlures.
  • Chéloïdes : elles s’étendent bien au-delà de la lésion initiale, ont un aspect rouge et foncé et sont causées par une surproduction de collagène lors de la réparation du tissu conjonctif.

Si une résorption complète de ce type de cicatrice est impossible, des mesures adaptées précoces peuvent néanmoins contribuer à les rendre moins voyantes. En revanche, en cas de cicatrices hypertrophiques (remontant à deux ans maximum), l’aspect de la cicatrice peut être influencé positivement dans le cadre d’un traitement, de sorte qu’une résorption partielle est possible. Les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes répondent particulièrement bien aux massages et aux applications de crèmes cicatrisantes. Vous pouvez effectuer vous-même ces deux traitements chez vous.

Cicatrices chéloïdes

Une cicatrice chéloïde est le résultat d’un processus cicatriciel bien spécifique au niveau du derme. Alors qu’une cicatrice reste relativement plane en temps normal, la cicatrice chéloïde se développe en relief. Au début, on constate le développement d’une petite boule dure de coloration brun-rouge. Ce nodule se développe, s’épaissit et s’élargit. La cicatrice chéloïde peut s’étendre sur quelques millimètres à plusieurs centimètres.

On dit qu’une cicatrice chéloïde est une cicatrice fibroproliférative. Elle est provoquée par une prolifération anormale du tissu cutané. Certaines cellules de la peau, les fibroblastes, fabriquent trop de collagène (glycoprotéine essentielle à la régénération de la peau et à sa résistance). L’accumulation du collagène est à l’origine de l’épaississement du tissu cutané et du développement de la cicatrice chéloïde.

Les observations cliniques suggèrent que les cicatrices chéloïdes soient plus fréquentes dans les régions articulaires. La tension de la peau dans ces régions pourrait favoriser le développement de ces cicatrices. Elles sont plus souvent observées dans les régions suivantes :
  • Cicatrice chéloïde

    la région du sternum (os situé à l’avant du thorax au niveau de la ligne médiane du corps) ;

  • la région deltoïdienne (au niveau du muscle deltoïde constituant un des muscles de l’épaule),
  • la zone supérieure du dos ;
  • les oreilles.
Une cicatrice chéloïde peut faire suite à diverses situations :
  • un traumatisme cutané ;
  • une incision ;
  • un zona ;
  • une folliculite ;
  • des boutons d’acné ;
  • une piqûre d’insecte ;
  • un acte chirurgical.

Les cicatrices chéloïdes sont caractérisées par un épaississement anormal du tissu cutané : elles ont un aspect saillant et dur, c’est-à-dire en relief et ferme au toucher.

L’évolution de ces cicatrices est lente. Certaines de leurs caractéristiques peuvent évoluer au fur et à mesure. Elles peuvent être lisses ou desquamatives (érosion superficielle de la peau). Elles peuvent être luisantes, voire brillantes.

Conséquences énergétiques d’une cicatrice

Si la science nous a appris que le corps  humain est composé d’énergie, à différents niveaux vibratoires, nous savons également que cette énergie vitale (prâna pour certains), circule à l’intérieur du corps, dans les tissus et organes, par l’intermédiaire de nadis (sorte de « veines » ou « conduits » d’énergie).

Ce réseau de nadis des plus importants aux plus minuscules, est immense : évalué à environ 72 000 nadis…

L’énergie vitale est captée par des centres énergétiques appelés « chakras« , et distribuée dans le corps par l’intermédiaire des nadis, puis renvoyée vers l’extérieur du corps.

Lorsque l’on incise la peau (épiderme et derme), puis éventuellement les muscles, ou que ces tissus sont déchirés accidentellement suite à une fracture, un traumatisme, on sectionne énormément de nadis, quelquefois des milliers…

La bonne cicatrisation physique d’une plaie n’a aucune incidence sur les nadis sectionnés, car ceux-ci ne se situent pas sur le même plan vibratoire que le corps physique.  Au fur et à mesure de la cicatrisation, l’énergie vitale en se frayant un passage au travers des tissus, recréé de nouveau nadis. Par contre, pour diverses raisons, il est possible que la création de nouveau nadis ne se déroule pas correctement et que ceux ayant été sectionnés, ne soient pas colmatés.

De cette situation où les cicatrices subtiles ne se colmatent pas, au niveau subtil, il s’en suivra des fuites d’énergie. Ces fuites d’énergies vont dévitaliser l’ensemble de l’organisme ce qui occasionnera des troubles divers. La coupure énergétique qu’elles entraînent occasionne un affaiblissement de la partie concernée.

Les fuites d’énergie peuvent être à l’origine de fatigue chronique, de douleurs non définissables… Elles peuvent se développer et demeurer en place très longtemps, voire des dizaines d’années… Dans ce cas là, il convient de colmater les fuites énergétiques et de rétablir la bonne circulation de l’énergie vitale dans les nadis.

Cette opération peut être aisément réalisée par un énergéticien dûement formé à cet art qui consiste é faire circuler harmonieusement l’énergie vitale dans les différentes composantes de l’être.

Il convient de noter là, que cette problématique de circulation d’énergie, dans le cas de fuites, s’applique autant aux humains qu’aux animaux.

Pourquoi une cicatrice peut générer une fuite d’énergie

Nous venons de voir que l’énergie vitale, en quelque sorte le « carburant » de notre être, est véhiculé à travers ce dernier à l’aide de « conduits », sorte de « veines d’énergie », appelés nadis.
Ces nadis vont alimenter les différents corps subtils composant l’être multidimensionnel qu’est l’être humain. Chacun de ces corps subtils se situant sur un plan vibratoire différent et beaucoup plus élevé que le corps physique.

L’incision lors d’une opération, ou la déchirure accidentelle des tissus, ne va pas seulement ouvrir une brèche dans le corps physique, à commencer par la peau, puis les autres tissus, mais également dans les corps subtils.

Nous pouvons constater qu’une cicatrice physique peut être totalement fermée depuis longtemps, et pourtant laisser subsister une fuite d’énergie émanant d’un ou de plusieurs corps subtils. La raison de ce dysfonctionnement est propre à chacun et dépend de l’état émotionnel, psychique et physique de la personne concernée. De plus, la cicatrice peut être très ancienne et la fuite bien actuelle.

Ce n’est qu’après avoir colmaté la fuite, sur un plan énergétique, que la cicatrice sera rendue totalement inopérante au niveau énergétique.

Original de l’article : ICI

Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, formateur - Voiron (Isère) France

Principales sources

• Bepanthen : www.bepanthen.ch
• Healthy : www.healthylifetricks.com
• Noovomoi : www.noovomoi.ca
• Passeport Santé : www.passeportsante.net

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