La réflexologie endonasale

La réflexologie endonasale est une technique réflexe qui utilise
la stimulation des points réflexes situés dans le nez permettant
de corriger les déséquilibres du système nerveux neuro-végétatif
et de ses troubles associés, chroniques et fonctionnels.

Origines de la réflexologie endonasale

Si le symbolisme du nez pour les Tibétains est le reflet de la personnalité et du mode réactionnel de chacun, il eut une grande importance en Egypte ancienne. Bien avant Cléopâtre dont Jules César disait qu’elle avait un nez intéressant, il était recommandé, à une époque très lointaine « d’honorer sa narine si l’on voulait garder la santé » .

Les origines de la réflexologie endonasale sont très lointaines. Elle naît en Chine et en Egypte. Hippocrate (Vème siècle avant J.C.) l’utilise pour provoquer des crises d’éternuement et résoudre ainsi certains types de problèmes comme les spasmes diaphragmatiques.

Il faut attendre la fin du XIXème siècle pour voir se développer scientifiquement cette pratique.
Pierre Bonnier (1861-1918) fait paraître plusieurs communications à ce sujet.
Dans les années 30, Paul Gillet publie son traité de sympathicothérapie. Cette méthode prend un essor important en Espagne et en Allemagne.
Dans les années 80, Bonneton, Bontemps, Ricard, font paraître plusieurs ouvrages intéressants.

En médecine chinoise, on considère que le nez est la voie d’accès à l’énergie céleste. La puissance de ce canal central est également au cœur du yoga. En Inde, le prana, ou « énergie vitale » s’assimile au niveau des cornets nasaux, ces trois paires d’os situées dans les fosses nasales. Le pranayama est un exercice de respiration qui consiste à contrôler le passage de l’air d’une narine à l’autre, selon la circulation des nadis : ida, à gauche, et pingala, à droite. Tous deux descendent le long de la colonne vertébrale pour irriguer les différents organes en énergie vitale.

La tradition hindoue, qui accorde une grande importance au souffle et à l’énergie qu’il contient a compris depuis longtemps que chaque narine était sous l’influence de deux fonctions nerveuses complémentaires, régies par un rythme d’alternance. Là où le médecin ayurvédique ou le yogi parlent des courants d’énergie lunaire et solaire, respectivement nommés Ida et Pingala, la physiologie moderne évoque les systèmes orthosympathique et parasympathique.
Ces deux branches nerveuses influencent constamment nos fonctions internes. Cette alternance se vérifie facilement lors d’un rhume quand une narine bouchée se libère d’un seul coup, obstruant presque aussitôt sa voisine. Chaque individu a son propre rythme et le changement s’opère en moyenne toutes les 90 minutes. Parfois l’alternance n’est pas équilibrée, l’ortho ou le parasympathique prédomine et des troubles apparaissent.

Chez certains, les cycles font un grand écart et ce sont les deux branches qui sont en excès. On parle dans ce cas de dystonie neurovégétative, voire de cyclothymie. On souffre alors d’un trop plein d’énergie puis de fatigue ou d’euphorie suivie d’un sentiment de déprime. Pour équilibrer ces rythmes, l’insuffisance ou l’excès, certaines techniques d’hygiène nasale ou respiratoires, comme la respiration et la sympaticothérapie est très efficace.

Vers 1900, les premiers « oto-rhyno » découvrent que certaines affections organiques et psychosomatiques peuvent être traitées par des cautérisations au niveau des cornets et de la muqueuse pituitaire, qui s’étend jusqu’aux confins des sinus. Rhinites, vertiges, maux de tête, acouphènes, sinusites… Les indications ORL de la réflexologie endonasale, pratique aujourd’hui développée, sont nombreuses. Mais loin d’être les seules.

Actualisée et enrichie depuis les années 1980 par Daniel Bobin, ostéopathe, heilpraktiker, auteur et formateur en sympathicothérapie, la méthode recourt aussi, désormais, à la réflexologie par stimulation électronique. L’émission de photons lumineux par l’intermédiaire d’une fibre optique stimule le potentiel vibratoire des terminaisons nerveuses et le pouvoir d’autoguérison du corps. Une lumière orange activera le système orthosympathique, tandis que l’indigo s’adressera directement au système parasympathique. Le choix de la longueur d’onde permet de ralentir ou de dynamiser le système à traiter.

Principe de la réflexologie endonasale

Les pieds ont leur réflexothérapie, le nez aussi. Il possède une zone de projection des organes de notre corps.
La réflexologie endonasale ou sympathicothérapie, est une technique réflexe ancestrale qui agit sur la 3e branche du nerf trijumeau et influence directement le système neuro-végétatif, qui est un système nerveux autonome que nous ne maitrisons pas.

Cette technique utilise des points réflexes, situés cette fois sur la muqueuse des fosses nasales, qui est tapissée de nombreuses terminaisons nerveuses du système sympathique, la reliant au différents organes. En réflexologie endonasale, la stimulation se fait en agissant sur les 3 cornets de chaque narine à l’aide de stylets, rigides ou semi-rigides, à bouts arrondis.

Dans la panoplie de thérapies réflexes, qui sont légions actuellement phénomène de mode oblige, la réflexologie endonasale occupe une place de choix, au même titre que l’acupuncture issue de la médecine traditionnelle chinoise, que l’auriculothérapie, que les diverses réflexologies palmaires, plantaire, l’ostéopathie, etc.

Le principe même d’une réflexothérapie est de créer un arc réflexe, qui, partant d’un point quelconque de l’organisme, va agir sur un autre endroit, voire un organe, et même une fonction, en régulant, dispersant ou tonifiant.

C’est dans cette optique qu’il a été créé des somatotopies, véritables cartographies de points ou des zones ayant une action sur diverses parties de l’organisme. Ainsi, l’on retrouve des somatotopies auriculaires, plantaires, oculaires, nasales, abdominales, sur des méridiens, j’en passe de nombreuses.

La réflexologie endonasale agit sur la troisième branche du nerf trijumeau en influençant le système neurovégétatif (orthosympathique et parasympathique) avec des conséquences réflexes à distance. La stimulation de certains points ou de certaines zones du nez permet de traiter des pathologies fonctionnelles diverses. L’utilisation des huiles essentielles renforce la technique d’une manière certaine.

Les résultats sont stupéfiants car elle permet d’une manière simple et surtout rapide qui à pour but de stimuler certains points des zones réflexogènes endonasales afin d’équilibrer et de régulariser le sympathique et le parasympathique donc le système neurovégétatif.

Ce système neurovégétatif est composé de 2 axes :
  1. Le système nerveux parasympathique qui met au repos le corps,
    il est appelé « le médecin du corps »,
  2. Le système nerveux orthosympathique qui met le corps en action,
    il est appelé « le guerrier du corps ».

Or notre mode de vie nous amène à solliciter le mode « action » au détriment du mode « récupération ». Il en découle toutes les problématiques liés au stress : insomnie, migraines, anxiétés, angoisses, états dépressifs, troubles digestifs, troubles génitaux…

Lorsqu’un organe est congestionné, il le sera au niveau sanguin, et il manifestera sa congestion dans la région la plus riche en sang : la muqueuse endo-nasale. La zone réflexe nasale de cet organe est elle-même congestionnée et le travail rhino réflexologique consistera à décongestionner cette zone.

Cette méthode, sans douleur, sans danger, s’intègre parfaitement avec l’homéopathie et permet de traiter certaines pathologies fonctionnelles si bien évidemment leur cause est un désordre neurovégétatif.

Les principales indications de la sympathicothérapie

  • Problèmes ORL
    – otites,
    – sinusites,
    – laryngites,
    – rhinites allergiques …
  • Toutes pathologies liées aux perturbations du système neurovégétatif
    – troubles sexuels (impuissance, frigidité, …)
    – affections endocriniennes
    – problèmes cardio-vasculaires
    – anxiété et dépression
    – difficultés digestives (constipations, diarrhées, dyspepsie, …)
    – céphalées, migraines
    – troubles du sommeil
    – troubles menstruels
  • Apaiser le système nerveux et relâcher le stress
  • Facilite l’arrêt des addictions à l’aide d’huiles essentielles
    – tabac,
    – alimentation,
    – alcool
    – …

Les bienfaits d’une séance peuvent être ressentis immédiatement, cependant il est souvent nécessaire de réaliser 3 ou 4 séances pour ressentir un réel Bien-être.

Si la réflexologie endonasale par lumière ­pulsée n’est pas adaptée au traitement des sinusites, elle donne néanmoins de bons résultats sur l’hypertension ou l’asthme. Sans douleur et complémentaire d’autres traitements alternatifs, la réflexologie endonasale ou sympathicothérapie est rapidement efficace et nécessite un nombre restreint de séances. Elle peut être pratiquée par les praticiens de médecines naturelles (acupuncteurs, ostéopathes, auriculothérapeutes, chiropraticiens, homéopathes, phyto et aromathérapeutes ou iridologues).

Séance de réflexologie endonasale

En stimulant délicatement des zones endonalases qui sont la cartographie de l’organisme elle stimule les zones sympathiques ou para-sympathiques de l’organisme.

Ces stimulations apparentées à de l’acupuncture vont rééquilibrer les deux systèmes rapidement et durablement et apporter un soulagement souvent immédiat.

Les bienfaits d’une séance peuvent être ressentis immédiatement, cependant il est souvent nécessaire de réaliser 3 ou 4 séances pour ressentir un réel Bien-être.

Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, formateur - Voiron (Isère) France
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