La maladie, d’où vient-elle ?
Il est intéressant de constater qu’en règle générale, lorsqu’on parle de santé, les gens se réfèrent surtout aux maladies du corps alors qu’à mon avis la plupart des maladies sont liées à cette fonction mentale utilisée à tors et à travers. Tant que l’on reste au niveau du mental, les pièges se multiplient sans fin et, selon moi, cela est la cause principale de tous nos maux. Malheureusement c’est un sujet qu’on évite et qu’on aborde seulement quand la personnalité est en crise.
On accepte les multiples malaises physiques comme étant un processus « normal » alors qu’on est ignorant lorsqu’il s’agit de faire le bilan de sa santé mentale.
Pourquoi donner son pouvoir à l’autre ?
Je fais plutôt confiance à une rééducation de l’usage de la faculté mentale par des approches de conscientisation, comme le Reiki, qui permettent à l’individu de sortir de sa personnalité et de ses formes pensées envahissantes. Permettons-nous d’explorer nos habitudes de pensées denses et habituelles et d’entrer dans un espace plus vaste que le mental. Dans cet espace expansif de l’ouverture du cœur, il est alors possible de devenir un observateur et d’accéder à un continuum d’énergie et d’altérer sa perspective.
Les pensées sont toujours là, mais elles ne sont plus encombrantes, on devient plus sélectif et retrouvons le pouvoir de choisir. En fait, on ne jette jamais rien, mais plutôt on visite ce qui nous habite et l’accueille en tentant de décrypter le signal qu’il nous lance. Il y a là un entretien à faire afin de ne pas se laisser envahir par les fabrications souffrantes du mental. Le défi est de savoir reconnaître nos attachements à ses patterns intérieurs et lâcher prise lentement selon le degré auxquels on y tient.
L’ego est nécessaire à notre personnalité
Je ne crois ni à l’annihilation de l’ego ni à une personnalité sans faille. En tant qu’individu, nous avons tous nos forces et nos lacunes de caractère. Cela peut autant nous servir que nous nuire. On peut continuer de raffiner sa personnalité mais cela peut demeurer une sorte de prison, une poursuite sans réelle satisfaction. À mon avis, tant qu’il n’y a pas une dimension d’amour, cela n’est pas nourrissant pour personne.
Quand nous réalisons que la personnalité n’est pas notre nature essentielle et que les « autres » sont voilés par leur personnalité autant que nous le sommes, nous prenons conscience que le sentiment de séparation que nous éprouvons est une construction erronée qui nous maintien à l’étroit. Cette prise de conscience individuelle apporte une autre dimension à notre vie. Nous saisissons que sommes plus qu’un simple citoyen séparé des autres qui tente de survivre dans un schéma social restreint. Nous nous rendons compte que le seul véritable expert existe en soi.
L’ouverture du cœur
C’est normal puisque nous sommes éduqués dans ce sens. Nous mettons beaucoup plus d’emphase sur nos différences que sur nos points communs. Et même quand nous prenons conscience de ses notions, nous sommes constamment confrontés dans notre incarnation à agir par la peur. C’est un processus qu’il faut accepter je crois.
L’ouverture du cœur n’est pas une simple notion mentale. Certaines approches aident à créer les conditions nécessaires à cette ouverture. Je crois que nous avons tous cette habilité à en faire l’expérience puisque c’est un état naturel.