L’Extrait de Pépins de Pamplemousse (EPP) et ses vertus

L’hiver est ses frimas sont à nos portes. Pour maintenir votre système immunitaire en forme, il existe un antibiotique tout à fait naturel : l’extrait de pépins de pamplemousse.

Je vous avais déjà parlé du pamplemousse et de ses vertus dans un précédent article  : Les vertus du Pamplemousse et quelque peu développé les vertus de l’extrait de pépins de pamplemousse EPP.

La petite histoire de la découverte de l’EPP

C’est dans les années 60, aux États Unis, qu’un passionné de jardinage mais pas que, car il s’agit en fait d’un brillant scientifique, médecin physicien et immunologue qui s’intéresse de très près à la recherche sur les remèdes naturels, découvre que des pépins de pamplemousse de son tas de compost ne pourrissaient pas comme les autres matières végétales. Il doit bien y avoir une raison. Le Dr Jacob Harich, tel est son nom, déjà récipiendaire du « Einstein Laureate » décide de pousser plus loin les investigations. Il avait déjà eu l’occasion après la deuxième guerre mondiale, lors d’un passage en France de savourer des pamplemousses et fort probablement par accident de croquer dans un pépin et de découvrir combien la graine était très amère mais pourquoi.

C’est plus tard alors qu’il est installé en Floride aux pays des pamplemousses qu’il va commencer à s’intéresser de plus près aux pépins de pamplemousse et découvrir que le pépin de pamplemousse est composé d’une substance qui semble être plus efficace et moins nocive que tous les antibiotiques connus à ce jour. Il découvre en effet que l’extrait a non seulement tendance à rendre inoffensif des virus et des bactéries, mais également des levures et d’autres champignons ainsi que certains parasites. Nous sommes en 1972 et l’on peut dire que c’est à cette date que le GSE (Grapefruit Extract Seeds) ou EPP (Extrait de Pépins de Pamplemousse) est découvert.

Pour poursuivre ses recherches il va solliciter l’aide de chercheurs reconnus sur les effets des microbes dans les aliments, les Drs Steven Otwell et Wayne Marschall installés à l’Université Gainesville en Floride. Très sceptiques au début sur les effets du (GSE) EPP à détruire les bactéries à la fois sur les aliments et étant de surcroît sans danger pour les être humains, ils furent peu à peu convaincus de l’efficacité du (GSE) EPP sur les parasites et autres bactéries. Suite à cette découverte d’autres chercheurs décidèrent de s’intéresser à (GSE) l’EPP.

En 1980, après avoir mené des tests, le Département de l’agriculture Américain confirme l’efficacité du (GSE) EPP notamment dans l’inhibition des souches virales chez les bovins et les porcs (fièvre aphteuse, peste porcine africaine, et maladie vésiculeuse du porc). Il a été également approuvé pour la grippe aviaire de l’USDA Programme d’éradication de 1984. (United States Department of Agriculture, USDA). L’USDA devait poursuivre ses investigations sur l’étude d’autres applications du (GSE) EPP, mais ce ne fut malheureusement pas le cas.

En 1990, de nombreux médecins et praticiens en santé holistiques ont commencé à reconnaître l’efficacité du (GSE) EPP, le reconnaissant comme un produit remarquable et à le prescrire à leurs patients, ce qui crédibilisa d’autant plus le travail de recherche du Dr Jacob Hach lui donnant ainsi une autre dimension, et lui attribuant tout le mérite qui lui revenait.
En 1995, le Dr Harich est reçu à l’Institut Pasteur, À l’époque y étaient réalisées des recherches très poussées sur le VIH et le potentiel du (GSE) EPP sur ledit virus.
À la même époque des agriculteurs européens utilisaient le (GSE) EPP, sous forme de poudre qu’ils intégraient dans la nourriture pour les élevages de poissons et de volailles pour prévenir des infections bactériennes aux conséquences graves chez l’humain : La Salmonella et E-Coli.
Jacob Harich nous a quittés en 1996 en ayant réalisé son rêve : trouver un ou des remèdes naturels sans danger pour l’être humain.
Le (GSE) EPP est aujourd’hui utilisé à grande échelle autant sur les humains que sur les animaux.
Le Dr Jacob Harich a fort heureusement reçu durant sa vie, les reconnaissances qu’il méritait pour une vie qu’il a consacré essentiellement à une approche révolutionnaire de la lutte contre les micro-organismes dangereux.

Fabrication de l’EPP

Dans un premier temps, la pulpe et les pépins sont réduits en poudre Ceux-ci sont ensuite dissous dans de l’eau pure et distillée afin d’enlever les fibres et la pectine. Le distillat obtenu est ensuite séché pour obtenir une poudre de principe actif concentré qui est mélangé à de la glycérine puis chauffé sous haute pression. Il est ensuite refroidi, puis filtré et traité aux UV.

Mais attention, comme toujours des escrocs et autres personnes peu scrupuleuses y ont vu une manne des plus rentables et il faut être très vigilants lorsque vous achetez de l’EPP. L’étiquette est importante et il faut bien la lire. La traçabilité est importante.
Tout d’abord sachez que le pamplemousse utilisé doit impérativement être du Citrus paradisi. S’assurer que les extraits obtenus n’ont pas été faits avec des solvants chimiques, de l’alcool et que la glycérine utilisée est végétale, et que rien n’a été ajouté à savoir : bio-flavonoïdes ou vitamine C. Privilégier la forme liquide qui serait plus pure et plus efficace que les comprimés. S’assurer également qu’il n’y a aucuns additifs chimiques tel le chlorure de benzéthonium. Bref le composé obtenu doit être le plus naturel possible. Les importations bon marché sont à bannir.

Où se procurer de l’EPP

« Les pépins importés d’Asie, entiers, sont mis en macération dans un mélange d’eau et de glycérine à raison de 20 g de pépins pour 100 ml. A travers des opérations de macération successives, on extrait ainsi l’ensemble des principes actifs et « non actifs » (ou considérés comme tels) du pépin et on obtient un produit concentré huileux naturellement titré à 400 mg de bio-flavonoïdes. À ce taux-là, on estime que l’action est déjà optimum. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Tout est entièrement naturel dans ces EPP, excepté bien sûr le conservateur, qui peut être du sorbate de potassium par exemple, inoffensif. La fabrication est, de fait, contrôlée de A à Z. Ce type de produit ne court pas les rayons des boutiques mais il en existe bel et bien chez certains petits laboratoires. » Dominique Vialard
Extrait de Pépins de Pamplemousse Bio

Que retrouve-t-on dans l’EPP

L’EPP est extrait des pépins de pamplemousse et parfois on y ajoute le péricarpe blanc de la pulpe. L’extrait de pépins de pamplemousse se compose principalement de :
  • Flavonoïdes anti-oxydants aux propriétés spécifiques : la naringine anti-inflammatoire, anti-arythmique et anti-ulcéreux, l’iso-naringine et le limonène anti-cancéreux potentiel.
  • Vitamine C (acide ascorbique) tonifiante, anti-fatigue et renforçant les défenses immunitaires.
  • Vitamine E (tocophérols) antioxydante et protégeant du vieillissement cutané prématuré en luttant contre les agressions extérieures et notamment celles des radicaux libres.
  • Acide citrique qui est détartrant et ajusteur de pH.
  • Limonoïdes aux effets antioxydants, antifongique et renforçant les défenses immunitaires.
  • Chlorure d’ammonium quaternaire aux vertus anti-microbiennes (c’est un bactéricide et un fongicide) et Hydrobenzene diphénol constituent les principes actifs de l’EPP.

Les applications de l’EPP

L’EPP est un antibiotique naturel très puissant
L’EPP est sans effets secondaires, il est hypo allergène il faudra cependant faire très attention aux personnes allergiques aux agrumes et en cas de prise de médicaments (quels qu’ils soient) en particulier les médicaments contre le cholestérol ou l’hypertension.

En applications internes

Au niveau du dosage 5 à 10 gouttes dans un verre d’eau sont recommandées, deux à trois fois par jour.
En ce qui me concerne, tous les matins nous prenons 15 gouttes dans notre jus de fruit à titre préventif pour renforcer notre terrain immunitaire.

L’EPPP est efficace dans les domaines suivants :
Sphère ORL
En cas d’angine, bronchite, rhume, rhinite, sinusite, pharyngite, toux, état grippal. En cas de toux ou d’angine, gargarismes cinq à six fois par jour à raison d’une dizaine de gouttes mélangées à un verre d’eau tiède.

Sphère intestinale
Dysfonctionnements intestinaux, infections du système digestif, gastrites, ulcère de l’estomac et du duodénum. L’EPPP arrête la prolifération microbienne pathologique dans la flore intestinale sans pour autant la détruire.

Sphère intime
Candidoses et autres mycoses, maladies parasitaires
Allergies

Posologie : 6 à 20 gouttes d’extrait 2 à 3 fois par jour, bien mélanger dans un verre d’eau ou de jus de fruits

Usages externes
  • Bouche : aphtes, lèvres gercées, herpès des lèvres, muguet, maux de dents, gingivite, désinfection de la brosse à dents etc.
  • Nez et gorge : rhume, pharyngite, toux, enrouement, laryngite,
  • Oreilles : maux d’oreille, hygiène des oreilles
  • Visage : acné, boutons, impuretés de la peau, rasage etc.
  • Cheveux : Shampooing médical, pellicules, démangeaisons du cuir chevelu, poux de tête etc.
  • Peau : Petites coupures, petites brûlures, éruptions cutanées, dermatite, piqûre d’insecte, psoriasis, zona, eczéma, urticaire, ulcère variqueux, verrues, mycose.
  • Pieds : Eczéma des orteils, hypersudation, durillons, cors, verrues plantaires, ampoules etc.
  • Ongles : Onychomycose, panaris.
  • Sphère intime : vaginite, infections vaginales, parasites du vagin, soins des organes génitaux, maladies des organes génitaux masculins.

Application aux animaux
Les animaux domestiques peuvent également bénéficier des vertus de l’extrait de pépins de pamplemousse pour lutter contre les puces, mycoses, tiques, poux, épidémies, maladies bactériennes et blessures. Rien de plus simple : il suffit de mélanger 60 à 80 gouttes dans 1 l d’eau, ce mélange s’utilise en pulvérisation. Il est également effectif contre les maladies de sabots en saison humide pour les chevaux, vaches et moutons entre autres.

Application aux plantes
6 à 8 gouttes pour 1 l d’eau peuvent être pulvérisées pour lutter contre les champignons, pucerons, moisissures et autres prédateurs des champs.
Également un excellent conservateur sur la viande, les légumes ou encore les céréales.

Autres applications
L’EPPP a également d’autres vertus, moins connues :
Il est plus désinfectant (100 %) que l’alcool (72 %) et le savon chirurgical (98 %)
Il remplace les produits de conservation chimiques en cosmétique
Il peut assainir l’eau et les piscines, n’étant pas toxique contrairement au chlore actuellement utilisé

En voyage
En voyage, ayez toujours avec vous de l’EPP, en effet, quelques gouttes dans de l’eau tous les jours, vous permettra de barrer l’accès à toutes formes de vie bactériennes que l’on retrouve sous les tropiques par exemple comme, les staphylocoques, salmonelles et autres colibacilles.

Compléments d’informations sur les dosages

On commencera tout d’abord par un dosage faible afin d’habituer l’organisme. Puis, progressivement l’augmenter. Pour l’application interne, il faut boire un verre d’eau ou de jus mélangé à 3 à 15 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse, et renouveler deux à trois fois par jour. Ce dosage n’est qu’une indication approximative qui peut varier selon le poids de la personne.
Normalement, ce produit ne fait l’objet d’aucune réaction allergique. Cependant si vous êtes allergique aux agru
mes en parler à votre naturopathe qui vous conseillera au niveau du dosage.

Pour connaître le nombre de gouttes conseillées par rapport à votre poids, il suffit de diviser son poids de moitié :
– 0,5 goutte pour 1 kg
– 5 pour 10 kg
– 25 pour 50 kg etc.…
Attention, l’EPP s’utilise toujours dilué.

Femmes enceintes ou allaitantes : réduire de moitié les gouttes.
Enfants : 5 gouttes par 10 kg de poids, 3 fois par jour.

Interactions médicamenteuses
Attention : Tout comme le pamplemousse, l’EPP renferme des substances qui interagissent avec certains médicaments. Selon le médicament, son action peut être diminuée ou dangereusement augmentée, car les enzymes chargées de le métaboliser peuvent être inhibées en cas de consommation Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de consomme de l’EPP en cas de traitement médicamenteux.

En conclusion

Gardons bien présent à l’esprit que l’extrait de pépins de pamplemousse est un antibiotique naturel puissant. Il a la particularité d’éliminer environ 800 souches de bactéries et virus et environ 100 souches de champignons ainsi qu’un très grand nombre de parasites unicellulaires.

Jackie Thouny
Conseillère en loisirs culinaires, Voiron (Isère) France

Principales sources :

Pour aller plus loin

Le manuel de l’Extrait de Pépins de Pamplemousse
de Shalila Sharamon et Bodo J. Baginski – Éditions Médicis

Les auteurs de ce livre ont découvert que de nombreux scientifiques, chercheurs en biologie médicale, s’intéressaient fortement aux propriétés thérapeutiques de l’extrait de pépins de pamplemousse. Plusieurs laboratoires, en particulier aux Etats-Unis, ont engagé des recherches pour mieux connaître les effets de cette substance naturelle (désinfectant, antimycosique, antiparasitaire).
Shalila Sharamon et Bodo J. Baginski nous font partager les récentes découvertes, concernant les nouvelles qualités thérapeutiques, faites sur ce produit et nous présentent un certain nombre de comptes rendus d’expériences scientifiques et leurs résultats. Ils nous donnent également, en seconde partie, un manuel pratique pour utiliser l’extrait du pépin de pamplemousse. Le manuel de l’extrait de pépins de pamplemousse est la suite de Secrets et merveilles du pamplemousse paru en 1995 et qui a connu un véritable succès en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne.

Secrets et merveilles du pamplemousse
de Shalila Sharamon et Bodo J. Baginski – Éditions Médicis

En hors d’œuvre ou au dessert, comme ingrédients de savoureuses recettes salées-sucrées, en quartiers ou en jus, le pamplemousse, « Citrus Paradisi » est un des fruits les plus appréciés et les plus consommés dans le monde. Mais saviez-vous que l’extrait de ses pépins présente un intérêt majeur pour la santé et l’hygiène ? S Sharamon et B Baginski – les auteurs du « Manuel des Chakras » – ont découvert que de nombreux scientifiques, chercheurs en biologie médicale, s’intéressaient fortement aux propriétés thérapeutiques de l’extrait des pépins de pamplemousse. Plusieurs laboratoires dans le monde, principalement aux USA où la culture du pamplemousse est très développée, ont engagé des recherches pour mieux caractériser les effets désinfectants, antimycotiques, antiparasitaires de cette substance naturelle. Ce livre est consacré à la présentation des usages internes et externes de l’antimicrobien quasi universel que constitue l’extrait des pépins du Citrus Paradisi. Vous y trouverez aussi les utilisations très diverses qu’il suscite : cosmétiques, industrie alimentaire, usages vétérinaires, action sur les végétaux, sur l’eau… Et les auteurs vous expliquent comment le préparer vous-même.

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Commentaires (6)
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  • J’ai un produit MAGIQUE !!

    […] a été sacré antibiotique naturel depuis une quinzaine d’années, grâce aux travaux du docteur Jacob Harich. Très riche en antioxydants, il est puissant et efficace aussi bien en prévention qu’en cure.

  • chapon

    pendant combien de temps peut on faire la cure sans danger

  • HELLEBOIS

    J’ai une spongilarthrite avec fortes douleurs
    Je suis sous Anti épileptique (lyrica) pour gérer la douleur
    Puis je prendre les gouttes de pépins d pamplemousse
    Merci de me renseigner

  • Scheidt Claudine

    Bonjour,

    J’utilise depuis longtemps l’EPP mais je viens de lire ci-dessous qu’il ne faut pas l’utiliser avec des médicaments de toutes sortes mais surtout pour le cholestérol ou l’hypertension, or je prends depuis 1 an du practazin (ou spironolactone en générique) pour la tension. Dois-je arrêter de prendre de l’EPP ? Dans ce cas, beaucoup de personnes ne pourront l’utiliser car elles prennent pour la plupart des médicaments. C’est la première fois que j’entends parler de cela car j’ai le livre sur les secrets et merveilles du pamplemousse et je ne me souviens pas d’avoir lu cet interdit sauf bien sûr ceux qui sont allergiques aux agrumes.

    Merci de votre réponse.

    Cordialement

    Claudine Scheidt

  • babeth

    Bonjour,

    je suis étonnée que vous ne parliez pas d’effets avec les autres médicaments. Il est fortement déconseillé de prendre de l’EPP en même temps que d’autres médicaments. Il faut le prendre au moins à 2 heures après ou avant un médicament (notamment ceux de qui régulent la thyroïde). Sinon, cela risque d’annuler leur efficacités.

  • Thonnel

    Je sais que les extraits de pépins de pamplemousse ont beaucoup de vertus, mais moi qui suis fibromyalgique, dépressive, ayant aussi la maladie de verneuil, à cause de mon traitement médicamenteux, je n’ai pas le droit ni au pamplemousse dans toutes ses formes, ni à d’autres plantes. Il est donc important de notifier dans vos articles que le médecin doit être au courant de la prise de ses plantes au cas où cela serait incompatible avec un certain traitement.
    Merci de votre compréhension