Le mercure fluctue irrémédiablement pour favoriser une connexion spirituelle.
Semer une graine dans l’espace et le temps
Les jours se suivent au rythme du présent qui passe sous les couleurs et douceurs du maintenant qui trépasse. L’été roucoule et s’écoule, nous marchons dans ses traces comme l’encre suit les lignes du cahier de l’enfant en classe. La belle saison s’étire doucement, suivant le jeu des océans que la lune attire comme un aimant. Le mercure fluctue irrémédiablement pour favoriser une connexion spirituelle.
La danse des températures lui dicte sa signature depuis la nuit des temps. Les graines semées au printemps ont germé silencieusement et offrent aujourd’hui le fruit de leur unicité, loyalement. Les récoltes vont bon train pour le plaisir des yeux et des palais des hommes momentanément satisfaits. Les réserves sont engrangées par peur ancestrale de manquer. Une fois de plus, le travail est récompensé, il honore le triptyque, Patience, Persévérance, Volonté.
La Force de l’Esprit !
Mais n’aurions-nous rien oublié ? Derrière nos efforts un substrat, une étincelle de vie, une vérité discrète et affairée à nous guider sur une voie secrète aujourd’hui délaissée. Toute cette puissance dans une graine, quelle énergie, quel plan dans un espace si limité ! A chaque semence suivant sa variété : forme, saveur, couleur, croissance, tout est savamment paramétré dans la nature que Merlin a majestueusement enchantée.
Et ainsi va la vie, sans que nous nous attardions, faute d’apprendre le potentiel de ce qui est essentiel et demeure éternel ! La manifestation est-elle aléatoire, alimentée dans les méandres du hasard ? Il serait judicieux d’y penser, lors des programmes de rentrée ! Celle des petits et des plus grands, il n’y a pas d’âge pour le comment.
Le monde extérieur, reflet du désordre intérieur
Et oui … Pourquoi tant de beauté sur cette terre paradis, alors qu’en soi, incertain, peur, incendie ? Comment rétablir confiance, amour, harmonie, dans ce monde apparemment désuni ? Comment se relever, briller, sans piller, détruire, dominer ? La fin est-elle d’être riche, d’avoir un bon métier, ou est-elle de comprendre et se réaliser ? Quelle est la voie à suivre pour accomplir sa destinée ? N’est-ce pas plus simple que celle décrite et appliquée, dans nos écoles, petites et grandes, familles, sociétés ? Vérifiée sur nos radios, journaux, écrans, télés. Ne pourrions-nous pas, de machines à consommer, se surprendre à explorer, de robots conditionnés, réapprendre seuls à marcher ?
De l’urgence de redéfinir le Bonheur
En termes de scolarité, aujourd’hui, tout est fait pour assouvir les appétits. A la dictature technologique soumis, l’être paraît bien endormi. Il laisse ses enfants dans la bouche des géants alors qu’ils ont à peine trois ans ! Quelle opportunité pour des parents occupés à gagner leur vie plus qu’à la vivre, ce, pour au Bonheur accéder, sans relâche ni gaieté. Programme installé par défaut pour soumettre au plus tôt ! Quel drôle de numéro !
Se justifier et exister par un ballet incessant d’activités, n’est-ce pas là, le message qui lui est transmis depuis ses plus jeunes années ? Ne doit-il pas faire, MIEUX, PLUS, COMME, pour être reconnu et aimé ? Seule la nuit lui apporte un peu de fraîcheur mais là encore s’enchaînent les heures qui grignotent, peau de chagrin, son capital Bonheur. Parfois, sur l’oreiller, un flash de questions, le ramenant à sa présence, au sein de ce monde, infraction. Mais tout cela, sans importance, est très vite oublié, il faut dormir pour demain travailler. Inutile de se martyriser, si ces sujets ont une place dans nos vies, on nous l’aurait, en classe, appris ! Se soumettre à tel questionnement, pas la peine, pas le temps.
Paradigme obsolète
Pourquoi s’en faire, seuls le temps et l’argent, sont les nerfs de la guerre ! Plus d’espace pour nous dans nos agendas saturés, les rendez-vous sont pris, tout est bouclé ! Et oui, après un été passé à s’inquiéter des conditions météo imposées, un été passé à se bousculer dans les parcs d’attractions distingués, un été, les yeux rivés aux écrans de ses objets connectés par peur d’un message, d’une vidéo ou info, manquer… Il aborde la rentrée, frustré.
L’homme ainsi conditionné, est incapable, sereinement, d’interpréter les évènements. La monnaie d’échange qu’est l’expérience reste stérile ; Des deux faces, il néglige le côté pile. Il s’embarrasse alors à refaire ce qu’il n’a pas appris à taire. L’être traverse son incarnation, dérouté, anéanti, par tant d’incompréhensions rencontrées et subies. Alors que s’il avait la recette de la vie, il prendrait le temps d’un tête-à-tête avec l’âme qui est en lui. Elle essaye de tout cœur qu’il puisse voir ce qui est derrière le miroir. Elle use de stratégie pour que jamais il ne s’oublie.
Avec un fardeau aussi pesant, il chercher ailleurs ce qui se trouve à l’intérieur. Au plus profond, le savoir, la joie, l’Amour, les voilà, les véritables saveurs, il ne le sait pas, ce n’est pas encore l’heure. Tellement de choses, il ignore pour décliner son expérience en rose malgré toutes les épines qui aujourd’hui le turlupinent. Où trouver le mode d’emploi, et être soi, l’homme si bien pensé ne peut y échapper.
De la pureté de l’intention, de la pensée pour une connexion spirituelle
Qu’il sache au moins … Qu’interface entre deux mondes, la pensée mène la ronde ; et que metteur en scène, il l’affranchit du réceptacle des idées, pour lui offrir la vibration de la fécondité. L’essentiel est de savoir de quoi il souhaite accoucher, abondance ou stérilité. Tout est histoire de choix et volonté.
Sur la balance, deux plateaux, comment équilibrer les maux ?
Sur le plateau, des poids, comment rétablir la foi ?
Des croyances imposées aux croyances suggérées, tous nos chemins se sont troublés. De la peur cultivée à celle partagée, tous nos espaces se sont contaminés …
Esclave de la technologie
Et voilà, sonne à nouveau l’heure tant redoutée, d’une rentrée renouvelée ! Quelle gageure ! Une rentrée sous le signe du progrès, elle se fait connectée, la panacée ! Dès le primaire, l’ordinateur, à la bonne heure ! Les petits doigts agiles sont au réseau, branchés, mais les cerveaux fragiles ne vont-ils pas fumer ? Pour la majorité, cet accès dès le plus jeune âge se voit comme un véritable apanage. A l’heure, où il faudrait ralentir, ne faudrait-il pas différemment agir ?
De la liberté à la dépendance !
A l’heure où de plus en plus de monde se questionne sur la dépendance aux écrans, pourquoi la solution, championne, les inflige aux enfants ? Les études n’ont-elles pas démontrer les conséquences dramatiques de ce genre d’addiction sur les adolescents de la dernière génération ? Ne voit-on pas, hélas que cela gangrène toute la population ? Ne voyons-nous pas qu’ici-bas, les gens ne se regardent plus ? Qu’ils s’ignorent tout au plus.
Que deviens-tu humain, quand près de toi on appelle et que tu n’entends plus ? Que deviens-tu humain, quand près de toi on pleure et que tu n’écoutes plus ? Ne vois-tu pas les conséquences de ton comportement connecté, sur les fondements de ta réalité ? Qu’elles soient sociales, psychologiques, physiologiques, le fait que les grands magnats de l’IA, les refuse à leur progéniture, devrait t’interpeller, toi qui les fais manger ! A l’heure où, la communication est déjà réduite à néant, quel but se cache derrière ces outils innovants ?
Adieu la page d’écriture où le porte-plumes devient oiseau
Envolés, feuilles, crayons, papier ; Révoltés, gommes, buvards, encriers. L’écriture, belle, se rebelle, la géométrie s’évanouit. Les chiffres et les nombres, jaune, rient ; les calculettes ont subtilisé leur magie. Avec les lettres standardisées, ils attendent derrière les touches que des doigts conditionnés et pressés les sélectionnent sans y penser.
Quid de nos propres réseaux d’apprentissage
N’est-on pas simplement dans une démarche d’évitement ?
Que l’homme se réduise à ne plus se structurer grâce à la mémoire et l’intelligence, racines de son identité par le biais d’apprentissage séculaires largement approuvés. L’écriture ; le calcul, ses quatre opérations ; le dessin ; le mouvement dans l’espace, ses quatre directions … Ces initiations le rendent libre et fier de POUVOIR grâce à son maitre intérieur et ses capacités : Construire, développer, produire, imaginer, se souvenir, rêver. Toutes ces possibilités grâce à l’alchimie d’une danse compliquée issue de la magie de ses sens éveillés, lui permet de TRANSMETTRE, n’est-ce pas le propre de l’être ?
Sans l’alchimie du ressenti… difficile connexion spirituelle
L’ordinateur, privé de doutes et d’émotions ne peut remplacer d’un maître, l’écoute et l’attention. En revanche, zélé, il sait suppléer l’être humain dans la plupart de ses activités. Pour la première fois, cols blancs, cols bleus réunis, sont en soucis et inquiets pour demain, comment vont-ils gagner leur pain ? N’est-ce pas le danger ? Ne désire-t-on pas couper l’homme de tout le savoir auquel il peut s’identifier ?
Ne désire-t-on pas lui enlever toutes ses expériences grâce auxquelles, il s’affranchissait en transmutant son cheminement ? Ne désire-t-on pas vider son existence du peu de sens qui semblait lui rester ? Va-t-on lui supprimer toutes les raisons pour lesquelles il se croyait fait ? Après avoir appris qu’il n’y a de place que pour les meilleurs, ils se voient congédier par des machines sans cœur ! Le moment est venu de savoir vers quoi se diriger. Le mouvement, c’est la vie, du cerveau à nos muscles, tout est prédéfini. Gardons cela en tête, faisons-en un défi !
Aucune erreur, les expériences rapprochent de la connaissance
Laissons l’enfant expérimenter, se tromper, tomber, se redresser encore et encore. Laissons-le accomplir, s’exprimer, ressentir avec son corps. Laissons-lui tous ses sens pour traverser son existence. Humblement, expliquons-lui l’utilité de connaître, de se connaître pour comprendre la vie. Généreusement, montrons-lui qu’il ne peut y accéder qu’à force de se tromper. Répétons-lui souvent, que pour tous, de tout temps, tout est prévu ainsi et que c’est à ce coût, que miracle, on grandit ! Montrons- lui que la connaissance dans les bibliothèques n’attend que sa présence pour que revive l’expérience. Il peut la consulter, s’en inspirer pour, pas à pas, progresser.
Montrons-lui ses mains faites pour recréer, écrire et dessiner, modeler son prénom, son nom à volonté, une fois, revu les symboles abc. Le jour ou même la nuit, à la bougie, quand la fée s’éclipse du logis. Suivant son envie, il choisit et ose toutes les formes en symbiose ; il imagine, réfléchit, compose ; il est fier de l’œuvre qu’il expose. Nous vivons dans un monde fabuleux de possibilités, que lui soit laissée la liberté de les démultiplier ! Prendre les crayons de couleur, et laisser parler le cœur, prendre les pinceaux, les glisser sur le tableau ou sur le papier pour habiller les idées.
Les lettres écrivent notre vie…
Ecrire sur le sable en lettres capitales pour honorer les lettres qui forment les pensées et se manifestent en chœur dans la réalité. La marée les embrasse, efface le message mais l’eau, curieuse, ailée, a tout enregistré. Tout cela, il faut lui expliquer !
Il faut lui dire aussi que les lettres s’imaginent pour créer réunies les images de son film. Pour que la fin soit belle, les bons mots se choisissent, il les faut de velours pourque tout réussisse ! Tout d’abord, ce sont les mots qu’architecte, il va retracer, qu’il va faire danser et c’est ensemble qu’ils vont tout réinventer.
Du son à la géométrie
Il faut ainsi lui expliquer que la lettre est un son et que comme le légo, il sert de construction. Le mot en effet, se fait et se défait pour nous apprendre sa multiplicité. Les legos se transforment, une fois bateau, une fois toupille, le mot quant à lui, tout comme le pont levis, nous révèle par ses sonorités, une leçon de magie. Derrière un cadre rigide en apparence, il nous défie de trouver une toute autre présence. En effet, de plusieurs sons, il résonne, à l’humain de trouver en lui, celui que personne ne soupçonne.
Il faut aussi lui dire que les lettres sont des notes. Quand elles chantent comme la terre, le résultat est beau, quand elles manquent de lumière, le résultat est faux. Il faut être prudent, chaque son est conséquent. Parler pour ne rien dire, il faut s’en abstenir. A tout mot prononcé, matière est déplacée. Soyons doux avec eux, ils nous le rendront bien. Brillants de mille feux, ils sont de la vie, le soutien.
Il faut le lui montrer, sa musique préférée va sculpter sur l’assiette, le sucre déposé, quant à celle qu’il déteste, c’est un tout autre motif qu’il va lui dessiner. Pour le faire rigoler, faire cuire à l’eau du riz qu’il mettra dans 2 pots. Sur un, le « je t’aime » le fait bien réagir, sur l’autre, « je te déteste » le fera pourrir. Pour qu’il comprenne et intègre, le refaire souvent, qu’il envisage ses mots comme des outils puissants. Bien sûr, lui expliquer la loi de l’équilibre, tout est enregistré sur la toile qui vibre. Quand, en terre, on a mis une graine de carotte, ce n’est guère un radis, qu’en cadeau, on récolte. Dans le vide, un radar, un œil bienveillant, il s’arrange, tôt ou tard pour rendre le présent. Chaque mot, chaque pensée reçoivent ce qu’ils ont donné, chacun suivant sa charge, se voit récompensé. Il faut lui dire aussi que ses parents, n’étaient pas au courant, que c’était un secret, qui était bien caché.
À l’origine, le 1
Pour les mathématiques, histoire de numéros, les chiffres sont les briques, des nombres bien plus hauts. Toute une histoire d’angles les a redessinés, comme les constellations de notre ciel étoilé. Ce serait plus facile sans notre zéro, qui à deux gouttes d’eau, ressemble à notre « o ».
C’est grâce à eux, qu’un jour, tu retrouves la cause. Heureux, ils font briller la nature de toute chose. Ceux qui peuvent t’éclairer sont appelés premiers. Savants et érudits, Ils tracent le trajet des lettres qui les suivent, c’est purement inédit. De leur liaison intime, du tout indissociable, ensemble ils dessinent, c’est purement folie. Parfois, ils se remplacent, c’est là leur stratégie. Tous deux pour ne faire qu’un, ils balisent le chemin pour que l’être perdu y retrouve le dessein.
Par le cadeau offert, l’être comprend enfin que le hasard n’est pas, qu’il n’a jamais été. Il se relève de terre et apprend à voler, étudie par lui-même tout ce qui peut l’aider. Soyez rassurés, les graines dans les ouvrages, il suffit de courage pour les ensemencer et voir que de tout temps, l’Intelligence, présence, nous a accompagnés dans le silence, absence d’une dimension magique longtemps pour nous insoupçonnée. Cette force a posé dans les lettres et les chiffres, la pensée, la vision, la puissance du divin. Depuis toujours elle soutient son immense dessein. Elle a prévu pour l’homme une connaissance juste et fidèle afin de transmuter ses peurs, ses émotions, et ses jugements rebelles.
Heureux mariage
Des lettres et des chiffres, ces nouveaux fondements dépassent l’entendement. Tous deux heureux de nous donner la main, telles des cartes dans un jeu, ils font pour nous des vœux, nous invitent à créer pour rejoindre les cieux. Observe le paysage, il est là pour t’aider, dans ton apprentissage de la réalité. Tout a été fait pour toi, préserve ce qui est ! Ne renie rien en toi, c’est toi qui l’as créé ! La seule chose aujourd’hui dont tu aies pur besoin, c’est de la vérité pour avancer plus loin. Sans cette cohérence, inutile d’espérer, c’est l’Arche d’Alliance qu’il nous faut rechercher. Ayez confiance en vous, on peut y arriver, suffisamment nombreux pour encore tout changer. Arrêtez de courir, derrière le temps, furieux, reprenez-le pour vous, dans le calme, silencieux.
Lettre, masque du chiffre
Chiffres et lettres mènent la dance du bal costumé, de quelle façon, en quel honneur, peuvent-ils se transformer ? Pour quelle raison, en quelle faveur, peuvent-ils se transmuter ? Il faut, bien sûr, un jour, au nom du Saint Amour, que partout dans les cours, tout cela, soit osé. Il faut, bien sûr, un jour, que partout dans les cours, au nom du Saint Amour, les oiseaux puissent chanter. Il faut réagir vite, le temps nous est compté. Le flacon précipite, la moindre de nos pensées. Le libre arbitre et choix, nous ont été donné. Le « Il était une foi », doit encore résonner. Les chaînes sont invisibles, osons les faire glisser. Le pouvoir est en nous, osons l’utiliser. Dans la beauté du soir, puisse le silence régner. Dans la joie du savoir, puisse l’enfant s’élancer. Pour qu’au petit matin, humain d’avoir rêvé, il puisse marcher enfin, léger et soulagé. Noirs, rouges, jaunes et blancs, Il faut que les enfants apprennent à leurs parents, que tout est transparent !
Des 2, s’offrir le 1
L’histoire que l’on vit, me rappelle Bradbury, 451 ne doit pas enflammer, les pages de nos cahiers. Sachons rester fidèles à ce qui est prévu ! Ne tournons pas le dos à ce qui est connu ! L’usage de la parole nous est attribué, faisons qu’elle raisonne doublement, pour ne pas décliner, dans les couloirs du temps. Tout est histoire de forces, gardons le bon côté ! L’homme, sans qu’il le sache est un privilégié. Gardons sur nos enfants, un regard attentif, qu’ils reprennent les jeux, appelés éducatifs. Je fais le rêve, qu’un jour, autour des tables, on rit, ce qui serait formidable de commencer AUJOURD’HUI.
Marche à suivre en Poésie
Le changement a sonné,
Levons-nous pour chanter,
Du faire au devenir,
L’homme va devoir élire,
L’important dans nos vies,
C’est l’émotion choisie,
L’ombre et la lumière, habitent chacun de nous,
Pour passer la frontière, humains, acceptons-nous !
Magnifique texte en proses. Un réel don du cœur. Merci à mon frère de me l’avoir transmis et à Irène de nous l’avoir savoureusement cuisiné.
Merci à vous. Que la paix vous accompagne et que la lumière du Soleil vous berce.