Mais saviez-vous que l’usage de l’aspirine remonte à
l’Antiquité et est issue du monde végétal ?
L’aspirine, fleuron du laboratoire Bayer, est l’un des médicaments les plus vendus au monde. Il divise autant qu’il fédère : nombreux sont ceux qui l’utilisent comme remède à tous les petits maux, alors que d’autres mettent en garde contre les effets secondaires.
Histoire de l’Aspirine
L’histoire des médicaments est indissociable de la botanique. Les remèdes les plus anciens étaient constitués de cataplasmes et de décoctions à base de plantes.
Les scientifiques ont toujours cherché à extraire les principes actifs présents dans les végétaux pour pouvoir en faire la base de leurs médicaments et ainsi soigner les gens.
L’histoire de l’Aspirine débute, il y a quatre millénaires avec l’utilisation médicinale des feuilles de saule comme antidouleur par les Sumériens (habitants d’une région située actuellement au sud de l’Irak). On retrouve les traces de l’utilisation de décoctions de feuilles de saule blanc dans un papyrus égyptien datant de 1550 av. J.C. !
Vers l’an 400 avant J.C. Hyppocrate (460,-377) préconisait une préparation à partir de l’écorce de Saule blanc pour soulager les douleurs de l’accouchement et faire baisser la fièvre. L’utilisation empirique des feuilles et de l’écorce de saule pour soigner fièvres et douleurs se poursuit jusqu’au XIXe siècle.
En 1825, Francesco Fontana, un pharmacien Italien extrait et isole le principe actif du saule blanc et le nomme « Salicine« .
En 1835, Karl Löwig réussi à extraire une molécule chimiquement identique à l’acide salicylique (provenant de l’écorce de saule blanc) : il l’appellera « acide spiréique« , car provenant des la Reine-des-Prés ou « Spirée ulmonaire » ; il s’agit en fait du « salicylate de sodium ». Cette substance possède des propriétés antipyrétiques, efficace contre les douleurs et la fièvre, mais présentant trop d’effets indésirables gastriques, tels des brûlures d’estomac et une saveur très désagréable irritant la bouche.
En 1853 qu’un chimiste français, Charles-Frédéric Gerhardt, un chimiste français, réussi à transformer le ”salicylate de sodium” en ”acide acétylsalicylique », mais le procédé était trop complexe et le produit trop impur.
En 1859, Hermann Kolbe réussit la synthèse chimique de l’acide salicylique.
C’est finalement en 1897, que Felix Hoffmann, chimiste allemand, qui travaillait pour les laboratoires Bayer, reprit les travaux de Gerhart tombés dans l’oubli et réussit à obtenir “l’acide acétylsalicylique” presque pur, molécule possédant les même propriétés thérapeutiques que l’acide salicylique mais beaucoup mieux tolérée par l’organisme ; l’aspirine est née. Le produit sera commercialisé sous le nom d’Aspirin : “a” pour acétyl et ”spirin” pour Spiraea.
En février 1899, Bayer dépose la marque « Aspirin » : « A » pour acide et « Spir » pour l’acide spirique, identique à l’acide salycilique et extrait de la Reine des prés. C’est en 1900 que les premiers comprimés sont fabriqués.
L’aspirine demeure aujourd’hui encore l’un des médicaments le plus consommé au monde ; environ 40 000 tonnes par an, dont 2000 tones en France.
Si de nos jours l’aspirine utilisée est obtenue par synthèse chimique, ses principes actifs proviennent donc de la flore commune, la reine-des-près et le saule blanc. Hippocrate disait : « La nature est le premier médecin et ce n’est qu’en favorisant ses effets que l’on obtient quelques succès »
Saule blanc
À l’origine des comprimés d’aspirine, il y a l’écorce de Saule blanc et plus de 4.000 ans d’histoire. Les toutes premières traces de son utilisation viennent d’un papyrus égyptien, puis de la Grèce antique et d’Hippocrate. On prenait alors l’aspirine en décoction pour lutter contre les douleurs de l’enfantement.
Dioscoride, médecin grec du 1er siècle après J.C., utilisait lui aussi l’écorce de saule pour les douleurs auriculaires. Pour cela, à l’écorce de saule ou au suc de l’écorce de saule, il ajoutait de l’écorce de grenade en poudre et du miel rosat.
Au Moyen-Âge, l’écorce de saule continuera de traiter douleurs et inflammations. Beaucoup l’utilisent très simplement : « Le saule était très répandu. Et les personnes utilisaient en particulier les petits trous qu’il pouvait y avoir dans l’écorce pour mettre leurs doigts et récupérer le suc qu’ils consommaient ensuite« .
L’écorce salvatrice retombe dans l’oubli durant quelques siècles, avant de réapparaître pour soigner les fièvres en 1753 grâce à un révérend anglais, Edward Stone : « Il pense que si le saule pousse les pieds dans l’eau, il doit pouvoir servir au traitement des maladies causées par l’humidité et le froid, et donc les fièvres« .
Il faut attendre le XIXeme siècle pour découvrir le principe actif du saule blanc : en 1825 un pharmacien italien, Francesco Fontana réussit à isoler celui-ci est l’appelle la salicine. En 1829 Pierre-Joseph Leroux, pharmacien français, améliore le processus. Il réalisa une décoction d’écorce de saule blanc réduite en poudre, puis en filtrant et concentrant celle-ci il obtint des cristaux blancs, solubles dans l’eau qu’il appela alors salicyline (du latin salix).
Reine des près
Cette plante doit son nom de Reine des prés à son allure altière, ses délicates fleurs blanches et jaunes disposées en grappes et son odeur raffinée. Elle est tout d’abord utilisée en tant que plante décorative mais aussi aromatique, pour parfumer la bière, le vin ou l’hydromel.
En 1835, un scientifique du nom de Karl Löwig réussi à extraire une molécule chimiquement identique à l’acide salicylique (provenant de l’écorce de saule blanc) : il l’appellera « acide spiréique« , car provenant des la Reine-des-Prés ou « Spirée ulmonaire » ; il s’agit en fait du « salicylate de sodium ». Cette substance possède des propriétés antipyrétiques, efficace contre les douleurs et la fièvre, mais présentant trop d’effets indésirables gastriques, tels des brûlures d’estomac et une saveur très désagréable irritant la bouche.
Ce n’est qu’en 1897, que Felix Hoffmann, chimiste allemand, qui travaillait pour les laboratoires Bayer, reprit les travaux de Gerhart tombés dans l’oubli et réussit à obtenir “l’acide acétylsalicylique” presque pur, molécule possédant les même propriétés thérapeutiques que l’acide salicylique mais beaucoup mieux tolérée par l’organisme ; l’aspirine est née. Le produit sera commercialisé sous le nom d’Aspirin : “a” pour acétyl et ”spirin” pour Spiraea.
Aspirine, une révolution mais pas sans effets secondaires
Le 1er février 1899, date mémorable dans l’histoire du médicament, Bayer procède au lancement commercial de l’Aspirin (aspirine, en français), qui est un fébrifuge et un analgésique.
Le succès de l’aspirine est considérable et immédiat. Le produit est tellement actif qu’il devient comme le symbole du médicament “chimique” efficace.
Aujourd’hui encore, l’aspirine est abondamment utilisée pour soulager des millions de malades. Elle symbolise la chimie industrielle contre la douleur humaine.
Si l’aspirine représente un réel progrès scientifique pour la santé, certains spécialistes mettent cependant en garde contre les dangers d’une utilisation prolongée.
Les médecins mettent en garde contre une tendance récente à en avaler tous les jours -sans avis médical- en prévention de maux de tête chroniques, d’un cancer ou d’autres pathologies.
Cette attitude est fondée sur des croyances, lesquelles reposent notamment sur une étude parue dans The Lancet en 2010 révélant des effets protecteurs de la molécule contre plusieurs cancers (réduction du risque de décès par cancer d’environ 10 % pour le cancer de la prostate, de 30 % pour celui du poumon, de 40 % pour le cancer colorectal et de 60 % pour celui de l’ œsophage).
La prise quotidienne d’aspirine à faible dose par des patients en bonne santé et sans pathologie avérée comporterait en fait plus de risques que de bénéfices, selon des chercheurs de l’université de Londres.
Elle a entraîné une augmentation de 30 % du risque de saignements internes pouvant mettre en danger la vie du patient.
En effet, parmi les effets secondaires possibles, les risques de saignements susceptibles d’entraîner des anémies voire des ulcères à l’estomac ou aux yeux sont particulièrement redoutés. Parfois, ces saignements sont dits occultes, c’est-à-dire invisibles à l’œil nu. ”
Le principal effet indésirable, ce sont les hémorragies digestives de l’aspirine. Ces lésions sont parfois observées à très faibles doses (dès 10 mg)” , précise le Pr Marc Bardou, pour qui la question essentielle est finalement celle du rapport bénéfice risque.
Gastrite, douleurs abdominales, saignements du nez ou des gencives.
Rares et parfois graves :
- Hémorragie du tube digestif : vomissements sanglants, selles noires, ou plus souvent pertes de sang imperceptibles, responsables de l’apparition progressive d’une anémie ;
- Accidents allergiques : urticaire, œdème, asthme.
S’y ajoute un avertissement explicite :
L’aspirine n’est pas un médicament anodin. Tout surdosage ou prise prolongée exposent à des complications sérieuses. La prise d’aspirine nécessite un avis médical préalable en cas d’antécédent d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, même ancien, d’insuffisance rénale, de déficit en G6PD, d’asthme, de goutte, de prise d’anticoagulant et chez les femmes qui ont un dispositif intra-utérin (stérilet).
La résurgence du saule blanc : La saga continue…
L’acide acétylsalicylique (aspirine) agit plus rapidement que l’écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l’estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas.
Il n’en fallait pas davantage pour que l’écorce de saule réapparaisse, sous la forme de remède naturel, vers la fin du XXe siècle.Elle fait partie de la pharmacopée américaine et de celle de plusieurs pays européens. En Allemagne, elle est utilisée en pédiatrie pour faire tomber la fièvre, notamment en combinaison avec des plantes qui augmentent la sudation.
Les médias vantent encore régulièrement les louanges du saule blanc
Le saule blanc, l’autre aspirine végétale ! Avec son port majestueux il a incontestablement grande allure, mais en plus c’est un bel allié pour notre bien-être, et ce depuis fort longtemps. Le saule blanc (Salix alba) est en effet apprécié depuis plus de 2.500 ans pour combattre la fièvre et soulager les douleurs articulaires. Tout cela grâce à l’un de ses constituants majeurs, le salicoside, qui en fait une véritable aspirine végétale. Consoglobe
Le saule blanc, l’aspirine végétale Le saule est intéressant sur toutes les douleurs d’origine inflammatoire car « l’acide salicylique réduit l’activité des enzymes qui participent à la fabrication des molécules inflammatoires tout en diminuant celles des médiateurs de la douleur, explique le Dr Dubus. Il a par ailleurs un effet anti-oxydant intéressant car toute inflammation cause de l’oxydation », rappelle-t-il. Les rhumatismes sont bien sûr en tête de liste des indications du saule blanc, mais aussi les douleurs lombaires, l’arthrose, les courbatures. Topsante
L’acide acétylsalicylique agit plus rapidement que l’écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l’estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas. Passeportsante
Où trouver le saule blanc combiné à la reine des près ?
Ce complément alimentaire est sans OGM, sans paraben, sans colorants, sans gluten et conviennent parfaitement aux végétariens grâce aux gélules 100% d’origine végétale.
Vegemedica est basé sur les bords de la Méditerranée, à Toulon. C’est un laboratoire spécialisé dans les produits de santé naturels et s’appuye notamment sur les bienfaits reconnus de la phytothérapie, l’aromathérapie et des micronutriments tels que les vitamines, minéraux et oligo-éléments.
Principales sources :
• Allo docteurs : www.allodocteurs.fr
• Alternative Medicals : www.alternativemedicals.com
• CNRS : www.cnrs.fr
• Consoglobe : www.consoglobe.com
• Dieti Natura : www.dieti-natura.com
• Notre Temps : www.notretemps.com
• Nutrimea (Saule blanc) : www.nutrimea.comfr
• Nutrimea (Reine des prés) : www.nutrimea.comfr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Vidal : www.vidal.fr
• Yumpu : www.yumpu.com
• Wikipédia : www.fr.wikipedia.org
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