Conscience animale versus maltraitance animale

Comment peut-on entendre la Voix des Animaux sur un sujet tel que la « maltraitance envers les Animaux »

S’il nous est donné à tous d’aimer, il nous est aussi permis – peut-être offert ? – la possibilité de faire des erreurs, même en état d’inconscience.

Espace de non-jugement

Autour de ce sujet, débordant parfois d’émotionnel, je souhaiterais d’abord vous inviter à créer ensemble, par cet article, puis lors de la prochaine conférence sur ce sujet, un espace de tolérance et même de NON JUGEMENT.

Ouvrage bien difficile que je nous propose, celui de laisser glisser nos émotions, qui pourraient motiver une réaction – timide ou même agressive et abusive –, de laisser filer nos émotions en rapport avec la « souffrance animale », sans bien sûr conforter et encourager les violences envers nos frères et amis animaux. Ceci, afin de nous mettre en état de connecter l’Animal, de nous relier à lui sur tous ses plans, sur tous nos plans, de nos âmes de lumière à notre matière et corps physique. Ainsi, libres de préjugés dans l’idéal, et dans une entente cordiale, il nous sera permis d’accueillir la (une…) voix tout Animale au sujet d’éventuelles souffrances physiques, psychiques et plus engendrées par la maltraitance sur l’Animal, causée par l’homme de façon physique, émotionnelle ou même par un déni spirituel…

La maltraitance humaine

J’aimerais tant ainsi nous ouvrir les yeux et le cœur sur l’écoute de… Notre propre maltraitance.
Quelle est-elle envers les Animaux ?
Quelle est-elle vis-à-vis de l’Homme, d’homme à homme ?

La maltraitance humaine se cache partout, dans nos gestes apeurés qui intimident et violent les sensibilités des côtoyants, dans les paroles menaçantes qui se veulent agressives ou simplement réactives et empreintes alors de violence qui blesse l’autre… et soi, l’émetteur. Les violences par maltraitances psychiques, lorsque nous ne reconnaissons pas notre Grandeur, d’où un sentiment d’infériorité par répression de notre Beauté intérieure, qui nous brime, nous rapetisse et nous met en frustration, et c’est l’autre que l’on blesse, que l’on heurte en le rabaissant inconsciemment, en posant une tyrannie psychique dans son cercle proche, familial, professionnel et amical.

Tout cela, et plus encore, ce manque de Douceur, et de Tolérance, est maltraitance à l’image des rapports irrespectueux que l’Homme peut manifester, par-delà le globe, à l’intention des Animaux mais aussi à l’encontre des Végétaux, Minéraux, NATURE tout entière. L’Homme, dans sa toute Bonté, a parfois oublié qu’il est l’ENFANT chéri de la Terre, et Aimé jusqu’à plus soif, et jusqu’aux confins de l’Univers. Donc, s’il oublie cela, logiquement, il a peur et se sent laid, voire se déteste. Alors, asservi par cette dérive, noué et privé de son propre amour, de l’amour du Père-Mère, équilibre de la Nature toute conciliante, comment peut-il même reconnaître l’Amour autour de lui… et la faire naître en l’autre en lui offrant… reconnaissance divine c’est-à-dire un regard du fond du cœur, là où joue son âme, qui peut dire à l’autre : « Tu es beau, tu es grand, tu es merveilleux. Ne change rien, on t’aime et on t’accueille comme tu ES. Merci d’être là et merci de ta manifestation. Tu me fais du Bien et par mon regard porté en toi, je reflète et renvoie tout le Bien que tu offres par ta présence. »

Comme l’Homme se maltraite, il maltraite la Vie et ses habitants de toute Nature, et l’ANIMAL, en pâtit sérieusement, lui qui – depuis fort longtemps, toujours peut-être –, offre une proximité sans égale et sans faille dans son acceptation et son dévouement à l’Homme, sans doute pour son meilleur (à lui l’homme) malgré le pire (à lui l’animal) vécu parfois auprès de lui. L’Animal pâtit parfois de sa relation à l’Homme, physiquement, psychiquement et même spirituellement, par manque de RE-CO-NAISSANCE par l’homme et ses semblables. Nous sommes nés ensemble, d’une même nature, d’une même goutte de VIE, nous allions en Nous les mêmes bienfaits, les mêmes espoirs, les mêmes chemins d’Esprit peut-être. Alors, reconnectons-nous ensemble.

La maltraitance vue par les Animaux

Plus pragmatiquement, laissons les Animaux nous montrer leur propre point de vue sur ce qu’ils considèrent « maltraitance », loin de renier les souffrances parfois physiques qui en découlent, et aussi nous offrir des conseils avisés pour « supporter » voire accueillir de telles situations, pour aider activement en actions, pourquoi pas si cela est vraiment et justement demandé, aider en transmutation par le cœur certainement : n’oublions pas le pouvoir créateur propre à chaque petite conscience de vie qui sait écouter et soigner. Et par mon rôle et mon expérience quotidienne de soignante, je pourrais vous témoigner de l’ampleur des changements qui sont possibles en écoutant les animaux en souffrance, en communication tout intuitive.

Ainsi, forts de l’écoute des Animaux, y compris sur le plan de la matière – injustices corporelles, maladies, et plus encore – nous nous poserons en co-agissants pour faire circuler une plus belle Harmonie, car les Animaux, surprenants de conscience et de générosité, tout autant que nous les Humains, sauront nous montrer aussi comment passer les voiles apparents d’une situation et voir au-delà, non plus à travers seulement des réactions et prismes émotionnels en chaînes, mais au loin, vers le cœur des événements et des gens. Grâce à eux, nous ne poserons plus, ou moins, d’a priori mais nous entendrons la sagesse animale sur toute situation, aussi déroutante soit-elle, ce qui nous permettra de mesurer, par une écoute sensible et intuitive, notre positionnement, nos actions et nos paroles, et ainsi aider à rétablir une entente entre Hommes et Animaux.

Mal-traiter signifie aussi que nous pouvons « traiter bien ». Cela implique alors de bien voir l’Autre dans ses besoins les plus élémentaires de corps mais aussi de cœur et d’En-vie (d’Esprit). Et pour cela, nul préjugé extérieur à l’autre ne pourra apporter clé d’une compréhension de l’autre, de soi, une compréhension mutuelle. La glace qui nous empêche de discerner l’Autre et de voir qui Il Est est sans doute un obstacle majeur à l’établissement de rapports harmonieux et respectueux de la nature profonde de chacun. C’est la méconnaissance qui peut enclencher des processus de mal-traitance, car alors je me trompe sur la nature de l’autre, ses besoins, ses envies et ce qu’il a envie de transmettre au monde.

Les peurs, origines de mécompréhensions…

D’ailleurs, de façon tout anodine, n’est-ce pas les peurs des personnes qui ne connaissent pas les chiens qui font que la rencontre avec un gros chien leur sera difficile, voire conflictuelle ? La personne qui ne connaît pas et qui n’ose pas s’ouvrir et s’offrir à l’autre, ou qui ne sait plus le faire, aura tendance à projeter ce qu’il croit être l’autre… même dans ses plus terribles peurs inconscientes… « il va me faire du mal, il va mal m’accueillir, etc. j’ai peur de cela donc », sans même entendre la voix de l’autre, je me projette à sa rencontre, de façon maladroite et qui peut être vécue brutalement, avant que cet autre ne me touche…

C’est un peu ce qu’il se produit dans les rencontres humaines inconscientes, un jeu de peur et de pouvoir, qui peut aussi se décliner dans les rapports qu’entretiennent les hommes face aux animaux… par peur de ne pas véritablement savoir Qui est l’autre, cet animal qui me sait de tout son corps mais que je préfère voir réduit au terme de « bête », afin de contrôler les échanges que nous pourrions entretenir. Et si cet Animal osait me montrer tel que je suis, en ressortirais-je différent ? chamboulé ? Alors, traditionnellement, je préfère faire le choix de la maintenir dans une croyance édictée par un type de société ou d’habitudes, de sorte que de cet Autre ne sorte pas le Divin, qui me fait tant peur. Car une fois confronté à ce Divin qui vibre partout –par Tout-, je ne pourrais faire autrement que de le voir, et cela me fait peur, m’immobilise.

La juste place des Animaux

Ainsi, dans certaines traditions, notamment dites occidentales, on complaît l’animal ou dans un rôle de bourreau (comme les requins…) ou comme la victime des Hommes (comme le font penser parfois les défenseurs de la protection animale) ou comme l’ami qui seul peut nous comprendre face au monde insensible des humains. Qu’en est-il LUI de l’ANIMAL ? Peut-on lui accorder simplement sa juste place, son juste droit à vivre, en toute simplicité, en étant à la fois, pourquoi pas, tout cela, mais aussi bien PLUS ? Un peu à notre image… Nous souffrons ainsi de notre rigueur à vouloir à tout prix nous définir, donc visiblement nous définir par rapport à l’autre, puisque notre être est impalpable, donc indéfinissable au sens « humain » du terme. Et ainsi, jugement bien évidemment oblige, et distanciation par rapport à ce que l’on croit être visiblement différent, et cela implique ordre et hiérarchie.

Les Animaux, eux, dans toute leur individualité et leurs sensibilités émotionnelles mosaïques, parlent d’une seule VOIX. Ils ne nient pas leur apparence singulière, qui réclame attention personnalisée, notamment sur leurs besoins spécifiques de nature (d’espèces), sur leurs échanges émotionnels, sociaux et spirituels, qui se tissent différemment en fonction de leur espèce, de leur lieu de vie, de leur mémoire et histoires de vie. Ils apportent aussi à travers ce prisme de lecture, et en prenant complètement en acceptation et respect leur diversité, une voix à l’unité et à la conscience d’être simplement identiques. Ils osent nous dire : la trame de toute vie peut être Une, et il est donc sans importance véritable de défendre tel ou tel positionnement. Point de dualité, de lutte dans la rencontre entre individus, entre espèces, car celle-ci est mue par un profond respect du Sacré de chacun.

La Rencontre et le JEU de la Vie

Et il n’a plus à avoir peur des réactions de l’autre, et surtout de ses motivations, car au fond il porte les mêmes motivations, propres au vivant : vivre, éprouver le maximum de bonheur et de saveur propre à alimenter l’âme, à travers le corps, et l’individu dans toutes ses dimensions, et faire vivre l’Âme de lumière à travers l’expérience de la matière grâce à la Rencontre et le JEU de la Vie.

Revenons au sujet stricto sensu de la maltraitance animale et voyons en quoi il peut nous toucher aussi gravement et fondamentalement. Si de notre méconnaissance profonde de l’Autre surgit un acte de maltraitance, par ignorance, par peur d’ouverture à l’Autre, à Soi, au Conscient Suprême en toute simplicité présent dans chacun, alors nous pouvons entendre la voix de notre plus grand inconfort dans nos rapports conflictuels qui se montrent irrespectueux, la voix de notre souffrance et de notre handicap à ne pas savoir vivre : comment vivre, qui suis-je ? comment me nomme-je ? Si je ne cherche pas à m’identifier pour me poser structure et ainsi m’édifier autour de cet axe…toujours par rapport à un concept, une idée, voire un autre, donc en réaction, si j’ai réussi à dépasser cela, alors j’EXISTE et ne me pose plus la question du positionnement donc du rapport à l’autre en terme de quantité : plus ou moins gentil, plus ou moins agréable, etc. Ainsi, chaque rencontre est vécue non de l’extérieur et par le conflit mais de l’intérieur : Un TERRE rieur. Je sens, je vois, je touche, je vibre et rayonne, je pose des choix mais toujours je sens l’autre pas par son aspect de personnalité mais dans une note globale qui se veut état, auquel je suis libre de me laisser en lui.

Et chaque être qui m’accompagne est… libre de le faire, en toute conscience, animal, humain, mari, femme. Ainsi, je ne le regarde plus dans sa posture de positionnement et d’identification, donc sous forme utilitaire (le « faire ») mais je perçois et sens l’autre comme un UN unique et entier, qui évolue en totale liberté sur sa route, sur sa Terre, et qui se construit à travers ses idées et concepts. Ainsi, je lui porte respect comme je peux me porter respect et me laisser apprendre à m’aimer. Ainsi, tout est vécu et vie et non réaction face à l’autre. Et par cette aventure, envers un ami animal ou humain, je gère mon cœur et je pose écoute au Cœur de l’autre qui saura me dire et me faire comprendre où commencent mes interactions et où se pose une limite à ma co-intervention pour laisser le champ libre à l’autre dans ses choix.

Le respect des besoins de l’Animal

Oui, au quotidien, cela engendre respect mutuel et donc attention auprès des besoins de « nos » animaux à la différence est que les besoins sont envoyés par l’animal lui-même et non par projection de son gardien ou allié humain. C’est une différence fondamentale, qui crée un espace qui inclue la liberté consciente de chacun, qui pose en fondement la reconnaissance de la souveraineté ÉGALE entre chaque être peu importe sa race, son espèce. C’est un champ d’action des libres qui reconnaissent le Sacré en tout vivant, c’est pour la science et les habitudes de peur occidentales, une redéfinition même de la vie et de ses vivants la sillonnant. Où cela mène ? cela appartient à chacun de s’en faire une idée puis de la suivre et de l’expérimenter, de la savourer. Une chose est sûre, cela mène au Confort de Vie, corporel, mental, émotionnel et spirituel, dans une globalité qui se veut simple et sans complexe tortueux. Et quoi a-t-on peur ? de s’ennuyer à ne pas se compliquer le quotidien ? c’est fort possible, nous offrent les Animaux en souriant !!

En attendant cet état d’être qui nous permet de poser de véritables actes de rencontre, nous pouvons nous faire aider, guider de la Parole des Animaux et de la Nature tout entière, de notre Nature et nous pouvons tendre la main, nous offrir confort de l’accueil. Peut-être serons-nous surpris d’être amenés à revisiter le lien de subordination que nous offrions inconsciemment et par habitude aux animaux qui peuplent notre entourage tout autant qu’aux animaux sauvages du monde entier. Certes, pour beaucoup, ce n’est pas maltraitance que de ne pas écouter les besoins fondamentaux et sacrés de chacun, mais c’est peut-être à partir de là que découlent ensuite des actes totalement fous inconscients de cruauté, de non-respect et d’abandon des besoins même les plus physiques comme l’alimentation ou le repos.

Et si, par notre vie nous offrions exemple et entraînions ensuite la Terre entière à entendre le chant de la Vie ? Nous y trouverions peut-être enfin notre Identité, bien loin de ce que nous essayons de (re)construire à chaque pas, en recherche et errance parfois. Nous serions bercés par les rythmes de la vie présente en chaque parcelle de Nature et enfin nous serions tout simplement prêts à écouter et prendre soin de Nous.

Autour de ce sujet qu’est la maltraitance animale, puissions-nous poser un regard plein d’amour pour entendre l’Animal, les Animaux nous exprimer une partie de leurs émotions et sensations face à la souffrance reçue tout autant qu’à l’espoir qu’ils mettent en la Vie et en NOUS.
Puissent-ils nous offrir de voir clair, afin d’être des écoutants et des aidants pour la bienveillance et non pour la maltraitance.
Merci

Florence Emmeline Lombardini
Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante
Tél.: 07 70 88 41 32
Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org
Conférence internet
jeudi 13 octobre 2016 à 14h30 (h. du Québec) et à 20h30 (h. de Paris)
Conférence de Florence Emmeline Lombardini :
S’ouvrir aux Présences Invisibles pour entrer en soin avec Soi et l’Autre

Informations et réservation ICI

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