L’argent colloïdal : comment choisir le meilleur

L’argent colloïdal a été relégué aux oubliettes pendant «l’âge d’or » des antibiotiques. Ces nouveaux médicaments semblaient accomplir des miracles, ils coûtaient beaucoup moins cher et étaient d’un emploi plus facile que les produits à base d’argent. Cependant l’apparition des bactéries antibiorésistantes, pourrait donner un nouvel élan à ce type de remèdes totalement naturels et très efficaces.

Malheureusement, pour le moment, la commercialisation de ces produits est interdite pour un traitement par voie interne. Toutefois certains fabricants le commercialisent pour un usage par voie externe et rien ne vous empêche de les employer comme vous le souhaitez. Une seule précaution à prendre, vérifier la qualité du produit que vous achetez, voici ce qu’il faut savoir.

La taille des particules

Le principal critère de qualité et d’efficacité d’une solution d’argent colloïdal est la taille de ses particules. Il y a une relation étroite entre la taille des particules et l’efficacité du produit.

  • Les particules colloïdales doivent être suffisamment fines pour ne pas s’agglutiner entre elles. En effet, au-delà d’une certaine taille, elles sont attirées les unes vers les autres et cherchent à s’unir. Ce phénomène peut alors faire « boule de neige », jusqu’au moment où l’argent précipite et se dépose au fond de la solution sous l’action de la pesanteur. Bien sûr, plus il y a d’argent qui précipite, plus le produit perd de son efficacité.
  • Outre le phénomène de précipitation mentionné ci-dessus, la taille des particules détermine aussi leur surface de contact avec les micro-organismes, et celle-ci détermine à son tour une grande partie de la valeur thérapeutique du produit. Plus les particules sont fines, plus leur surface de contact est étendue et plus elles seront à même de pénétrer et de se disperser dans les tissus. En d’autres termes, pour augmenter la capacité germicide d’une quantité d’argent donnée, il faut exposer à l’eau une surface de métal maximum. Ceci s’obtient en fragmentant l’argent en particules les plus fines possibles. Ainsi donc, un produit de haute qualité contiendra un maximum de particules de la taille la plus petite possible.

La concentration

La quantité réelle d’argent dans une solution colloïdale se mesure en milligrammes par litre. Dans la pratique, on utilise le plus souvent une mesure équivalente : les parties par million (ppm). Ceci désigne le nombre de parties d’argent (en poids) pour chaque million de parties d’eau. Par exemple, 10 parties par million signifie 10 parties d’argent pour un million de parties d’eau (noté 10 ppm), et équivaut à 10 mg/l.

D’après l’expérience des utilisateurs et des fabricants, et d’après les tests effectués en laboratoire, il semble qu’aucune affection ne nécessite de concentrations supérieures à 30 ppm. La plupart des solutions commerciales ont une concentration de 5, 10 ou 20 ppm, mais la plupart des études ont été faites avec des concentrations de l’ordre de 5 ppm.

Plus les particules sont petites, plus la solution est efficace, pour une quantité d’argent équivalente. Ingérer, par exemple un morceau d’argent métallique d’un milligramme n’aurait pas beaucoup d’effet. Par contre, si ce milligramme était divisé en un million de particules d’argent, il serait beaucoup plus efficace parce que chaque particule d’argent s’attaque à un micro-organisme pathogène. Donc, à concentration égale, ce produit est un million de fois plus efficace que le précédent. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire d’avoir de fortes concentrations si l’argent est divisé en un nombre maximum de particules. En outre, plus la concentration des particules augmente, plus ces particules vont avoir tendance à s’agglomérer, et finalement à précipiter. Si bien qu’au-delà de 50 ppm, la solution nécessiterait un stabilisant qui en réduirait l’efficacité.

La qualité de l’eau

L’argent colloïdal doit être préparé avec une eau de haute qualité (double ou triple distillation ou désionisation). En effet, si l’eau utilisée contient trop de solides dissous, les ions d’argent produits vont se combiner avec ces solides pour former des sels d’argent potentiellement toxiques. En outre, une telle eau possède une conductivité trop élevée qui engendre la formation de grosses particules. L’eau du robinet, l’eau minérale et même une eau filtrée par osmose inverse sont donc proscrites. Les chercheurs qui ont étudié les propriétés et la structure de l’eau ont même conclu que l’eau distillée était une eau « morte » et qu’il fallait lui préférer une eau non dénaturée par la chaleur, l’eau désionisée.

La qualité des électrodes

Les électrodes doivent elles aussi être d’un degré de pureté suffisant pour éviter la formation d’ions plus ou moins toxiques. La pureté conseillée est généralement de 99.99 %, mais 99.9 % semble aussi très acceptable

Au simple fil d’argent, on préférera un ruban dont la largeur peut varier entre 6 mm et 25 mm. La densité du courant électrique sera d’un niveau plus faible, ce qui entraîne la production de particules plus fines.

La couleur

Un indicateur simple, mais fondamental, de la qualité d’une solution ionique d’argent colloïdal est la couleur qu’elle présente. En fait, il faudrait plutôt dire l’absence de couleur, puisque les meilleurs produits sont parfaitement incolores. À mesure qu’augmente la concentration et/ou la taille des particules, on voit apparaître une certaine teinte : jaune pâle, puis or, brun, rouge et noir. Le brun, rouge et noir indiquent des produits de qualité inacceptable.

Cette solution insipide et inodore peut être employée chez la femme enceinte ou allaitante. Lorsque vous goûtez le produit obtenu, il doit avoir un léger goût métallique. Pour une bonne conservation de plusieurs mois, il convient de mettre les flacons à l’abri de la lumière et de conserver la solution dans une bouteille en verre.

Efficace aussi pour vous débarrasser du mercure

Il est bien connu que l’argent et le mercure ont une grande affinité ; d’ailleurs, les amalgames dentaires classiques (plombages) sont composés d’alliages contenant entre autres du mercure et de l’argent. Or, l’on a pu constater récemment que cette affinité crée un tropisme réciproque au niveau cellulaire; ce qui fait que l’argent sous forme colloïdale se comporte comme un excellent chélateur du mercure. La preuve est que l’on retrouve du mercure dans les urines des personnes mercurisées qui prennent cet argent colloïdal. Voila donc en plus des multiples applications connues surtout anti-infectieuses de l’argent colloïdal, un volet inattendu bien utile pour beaucoup d’entre nous.

Stabilité, conservation

Au bout d’un temps plus ou moins long, les particules d’argent finissent par perdre leur charge électrique et précipitent. Pour prolonger la durée de vie du produit, il est bon de le conserver dans des récipients en verre. Le plastique réagit avec les particules porteuses d’une charge électrique qui finissent par précipiter. En outre, l’exposition à la lumière dégrade rapidement la solution. Des récipients en verre coloré (brun ou bleu-cobalt) permettent de minimiser ce phénomène. Certains produits de haute qualité revendiquent une durée de vie « illimitée ». Cela reste à voir, mais les tests ont montré qu’ils étaient beaucoup moins sensibles aux facteurs ci-dessus et pouvaient se conserver au moins un an ou deux sans perdre d’efficacité.

Comment fabrique-t-on l’argent colloïdal ?

Le principe de fabrication de l’argent colloïdal est très simple à comprendre. Il s’agit de faire passer du courant dans une électrode d’argent pur qui baigne dans de l’eau afin d’en extraire des ions et des particules d’argent qui se détachent de l’électrode.

Ainsi, les atomes d’argent qui constituent l’électrode perdent un électron et deviennent des ions chargés positivement qui sont libérés dans l’eau. On obtient donc une solution ionique d’argent, c’est à dire de l’eau dans laquelle sont dissouts des ions argents.

On appelle même une solution d’argent ainsi obtenue (par un processus électrique) de l’argent électro colloïdal. Cela signifie qu’il contient à la fois des ions argent et des particules d’argent.

Fabriquer chez vous votre argent colloïdal

Pour s’affranchir une fois pour toutes, des problèmes réglementaires posés par la vente d’argent colloïdal, on peut acheter, une fois pour toutes, un petit appareil servant à le fabriquer. Cela sert pour toute la famille et même les amis, et cela pour des années. Le Collargyr est un petit appareil familial entièrement automatisé permettant d’obtenir facilement chez soi de l’argent colloïdal de qualité.

De même que pour tous les appareils qui fabriquent de l’argent colloïdal, il convient d’utiliser uniquement de l’eau distillée. Celle-ci s’achète en pharmacie. L’eau d’osmose inverse ne convient pas. En cas de difficulté d’achat d’eau distillée, il existe des appareils à environ 150 € pour distiller l’eau (voir sur Internet). Plus les particules sont petites, moins elles s’agglutinent et plus l’argent colloïdal est efficace.

Afin d’éviter l’effet « boule de neige », le Collagyr utilise des courants de très basse tension de l’ordre de quelques volts. La conséquence est que la réaction est plus lente, mais génère des particules d’argent de l’ordre de 2 à 3 nanomètres au lieu des 10 à 50 nm habituels.

Le Collagyr est muni d’un système de détection de haute précision qui arrête réaction à la concentration de 5 ppm, ce qui, compte tenu de la taille des particules, est largement suffisant. Pas besoin de compte-minutes, pas de risque d’oubli d’arrêt de l’électrolyse entraînant un dépassement de la concentration optimum vers des zones toxiques, l’arrêt est automatique. Les 2 électrodes d’argent (qui font le prix de l’appareil) s’usent très peu et peuvent durer des années. Seul inconvénient de ce produit, son prix : 310 euros et plus.

Léonard Katz

Pour en savoir plus

L’argent colloïdal : un remède en or !
de Jeanne Perros, aux Éditions Guy Trédaniel.

L’argent colloïdal est un produit naturel capable de s’attaquer à la plupart des bactéries, virus et parasites. Cet anti-infectieux apparaît comme une alternative possible aux antibiotiques de synthèse et suscite de nouveau un intérêt croissant ; en effet, l’évolution des technologies a permis d’en décupler le pouvoir et la qualité. Dans ce livre pratique, basé sur les plus récentes études scientifiques, vous découvrirez : les propriétés anti-infectieuses de l’argent connues depuis des millénaires ; ses utilisations officielles actuelles en médecine et les perspectives immenses qu’il ouvre dans la lutte contre les infections ; son mode d’emploi dans la vie courante : où en acheter, pour qui, quand, comment ? ; les espoirs nouveaux suite à la découverte récente de son potentiel dans la lutte contre la mucoviscidose, le cancer ou les maladies coronariennes. Et si l’argent colloïdal était une réponse à certains des plus grands enjeux de santé de ce siècle ?

Note :

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Energie-Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

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Commentaires (2)
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  • Marcelle

    je l’utilise depuis 5 ans et pas en continu, mais pour une inflammation des gencives, une blessure, coupure et dernièrement un saignement quotidien d’une narine, j’ai traité en pulvérisation 3 fois par jour pendant une semaine et les saignements se sont arreter, la cicatrisation est très rapide.

    • Geneviève Legris

      J’ai traité une mycose du nombril dont je n’arrivais pas à me débarrasser depuis des années malgré différents traitements en appliquant deux fois par jour un petit coton imbibé d’argent colloïdal, laissé en place pendant quelques semaines, jusqu’à guérison Avec les mycoses il faut être patient