Le paradoxe du virus

Nous vivons une période tout à fait paradoxale, sous de multiples aspects.
Para-doxal, étymologiquement, cela signifie qu’une situation ou un événement peut nous entraîner au dessus (« para » en grec : au delà) d’une norme de pensée, d’une opinion commune acceptée telle qu’elle, sans réflexion : la « doxa ».

Or, pour créer les conditions de possibilité d’un dépassement de la doxa, dans laquelle nous sommes trop souvent confortablement installés, il faut plus qu’un événement singulier, étrange, inhabituel. Il faut un dilemme qui se présente spontanément comme une aporie : une situation dans laquelle toutes les issues semblent être des impasses.

Une situation paradoxale

virusFace à une situation paradoxale, nous ne savons que faire, justement parce que nos schémas habituels de fonctionnement ne marchent plus, maintenant. Nous sommes donc obligés d’inventer, de créer, de trouver une solution nouvelle. Nous sommes au pied du mur, ou au bord du précipice, c’est selon.

Mais une situation paradoxale, c’est aussi une situation qui nous oblige à ce retournement sur soi qu’est la « réflexion ». Nous pourrions continuer, bien sûr, à projeter sur le monde nos propres croyances, ces machines à découper le monde en catégories toutes faites. Nous pourrions continuer de parler des faits, des terribles faits qui s’acharnent sur nous, sans que nous en soyons aucunement responsables. Nous pourrions accuser la nature, le système politique, économique, social, etc. Nous pourrions accuser les gens d’irresponsabilité, ou encore les taxer de mimétisme docile, de moutons obéissant aux ordres sans réfléchir.

Mais tout cela ne sert à rien quand la situation est paradoxale, car alors il nous faut nous rendre compte que nous sommes partie prenante du problème, par notre propre interprétation, notre propre manière de percevoir la réalité. virusUne situation paradoxale ne se laisse pas facilement placer dans nos catégories communes de pensée : elle déchaîne les passions et provoque les jugements divers, pluriels, contradictoires, sans qu’aucun n’aboutisse à un résultat plus probant que les autres.

Comme si, ironiquement, la situation se jouait de nous, tel le maître qui donne un ultime « koan » impossible à résoudre à son élève le plus méritant.

En quoi la période que nous sommes en train de vivre est-elle donc si paradoxale ?

Printemps ou Hiver ?

Tout d’abord ce qui m’impressionne profondément, en ce début de printemps, c’est l’incommensurabilité entre ce que nous sommes en train de vivre sur le plan humain, et ce qu’il nous est proposé de vivre sur le plan des saisons.

Une pandémie mondiale frappe l’humanité ; nous avons choisi comme mesure de protection le repli sur soi le plus engagé, un repli hivernal, chacun terré dans sa tanière, forcé à l’introspection … et c’est le printemps ! La saison où les bourgeons sortent, où la sève monte, où le désir de rencontre se fait sentir.

Et nous sommes plus que jamais corporellement isolés les uns des autres, par la peur de nous transmettre ce virus nouveau. Certes nous sommes liés spirituellement, émotionnellement, amicalement. Mais nous vivons dans la peur et dans le repli, plutôt que dans la légèreté et la joie d’un printemps retrouvé !

Peut-être est-ce parce que notre hiver n’en a pas été un ; peut-être que nous n’arrivons plus à nous arrêter en cette saison froide, qui peut-être sera d’ailleurs de moins en moins froide, de moins en moins un saison d’introspection. Alors il faut bien trouver d’autres expédients, parfois dramatiques ! Il paraîtrait qu’une vague de froid revient dans la semaine qui s’annonce, comme un retour hivernal après la douceur de ce début de printemps.

Toujours est-il que, pour l’instant, l’écart entre les deux propositions qui nous sont faites – vivre et mourir ; aller vers l’autre ou se replier sur soi ; sortir au grand air ou se terrer chez soi – est impressionnant !

virusJ’ai pu sentir cette hésitation intérieure, lors d’une balade en bas de chez moi, le long des berges l’Isère, hier. Il faisait beau, très chaud, des gens joggaient, peu de voitures, toutes les activités habituellement liées au travail (ou presque) étant stoppées. L’ambiance était vraiment paisible, sereine, légère. Mais je me sentais confusément coupable, hors-la-loi, même si je tenais précieusement dans ma main droite le fameux papier dérogatoire. Une sortie hygiénique, pour prendre l’air et courir un peu, c’est autorisé actuellement (demain?).

Mais on ne peut pas ne pas lire sur Internet ces jugements qui fustigent les irresponsables qui continuent à vouloir sortir prendre l’air quand il faudrait rester chez soi. Même le footing est potentiellement un danger : il suffit d’une personne croisée, porteuse saine… Et bientôt, ce sera  nous, les porteurs … Bref, le sentiment paradoxal est là, et avec lui la question aporétique : faut-il choisir la sécurité ou la légèreté printanière ? Faut-il vivre dans la phobie ou dans l’insouciance ? Il n’y a pas de réponse, me semble-t-il, à cette épineuse question. Toute tentative de compromis peut être dénoncée comme abusive, facilement dogmatique et excessive, au regard de l’enjeu actuel. Et ceci dans chacun des deux sens…

En paix ou en guerre ?

Le deuxième paradoxe profond qui m’a assailli, ce fut durant le discours du lundi 16 Mars, à 20h pétantes, sur le petit écran. « Nous sommes « en guerre » ! »

Comment relier cette assertion brutale avec le sentiment de paix qui envahit tant de personnes autour de moi, et qui se manifeste de plus en plus ouvertement sur les réseaux sociaux ?

Nous avons été contraints (puis qu’aucune autre solution ne fonctionnait, visiblement) à arrêter quelques temps toute cette machine socio-économique qui peut fort bien être assimilée à une guerre incessante que nous nous faisons à nous-mêmes, et que nous faisons subir à la nature. Nous sommes maintenant stoppés dans notre course effrénée, et nous pouvons, si nous le souhaitons, prendre le temps de vivre ce sentiment de paix qui nous pouvons éprouver, lorsque nous ne pouvons rien faire d’autre que de vivre l’instant présent, simplement, sans objectif externe.

guerreÉvidemment, il y a encore les guerres internes que chacun porte en soi, et qui sont autant de raisons de ne pas s’arrêter, justement pour ne pas avoir à ressentir trop vivement sa propre guerre. Évidemment, il y a aussi nos voisins, nos amis, nos parents, nos amants, qui ne nous laissent pas forcément en paix. J’entendais il y a peu une dispute violente dans un immeuble proche du mien. La proximité aidant, nous pouvons être livrés à des passions belliqueuses, à des relations nocives, à des situations insupportables.

Malgré tout cela, il y a pour moi, en toile de fond, ce sentiment de paix qui sonne comme une infinie douceur, comme une pause indéfinie, un trait d’union entre un avant et un après.

Mais « nous sommes en guerre », nous dit-on ! Et « nous sommes en guerre », nous répétons-nous pour nous convaincre qu’il ne faut pas se laisser aller à ce sentiment pacifique, surtout quand, dans nos hôpitaux, d’autres se battent pour sauver des vies. Toujours ce sentiment de culpabilité, qui pourrait trop facilement revenir, lorsque nous sentons l’incommensurabilité entre ce sentiment de paix que nous pouvons éprouver, et le sentiment de lutte que d’autres doivent éprouver intensément. Comment faire pour être en paix dans un contexte de guerre ?

Sur ce point, j’ai pour ma part choisi mon positionnement. Je ne pense pas que nous soyons en guerre. Je ne veux pas penser cela. D’abord parce que je suis pragmatique, c’est-à-dire que je crois que toute croyance, toute position mentale ou émotionnelle a un impact sur notre vie, sur notre action, sur notre environnement. Je choisis donc mes croyances consciemment, en fonction de l’impact qu’elles peuvent avoir sur mon environnement, sur ma qualité de vie.

Or faire la guerre, c’est forcément créer des ennemis, ou alors renforcer les ennemis que nous avons déjà. Et quels pourraient bien être nos ennemis, dans cette prétendue guerre ? Le virus ? Mais il n’est que l’expression de la nature elle-même, comme les tsunamis, les séismes ou autres « catastrophes » dans lesquelles nous avons par ailleurs une part de responsabilité. Faire la guerre à la nature ? Partir en guerre contre ce dont nous faisons partie, la vie ? Ce serait absurde.

guerrePlus absurde encore, si nous réalisons notre part de responsabilité dans l’origine du problème auquel nous devons faire face. Le point est encore en question actuellement, et je ne m’étendrai pas sur le sujet : il s’agit d’une croyance, faisant face à une autre croyance, comme pour le réchauffement climatique (d’origine anthropique ou non?) et les désordres météorologiques qui lui sont liés. Mais s’il s’avère que nous avons une part de responsabilité dans l’origine de cette pandémie, alors c’est une drôle de réponse, que de partir en guerre, au lieu de chercher à comprendre ce que nous pouvons changer, en nous, pour ne plus être devant le fait accompli. Cela ressemble à de l’aveuglement intégriste, tel qu’on peut aussi le trouver dans certaines dérives religieuses qui mésinterprètent les textes sacrés. Partir en guerre… mais contre quel ennemi ?

Encore une fois, nous sommes face à une aporie. Nous ne pouvons pas rester là à rien faire, il faut évidemment lutter contre la propagation du virus. Mais nous nous trompons d’ennemi, voire nous nous trompons dans l’idée-même qu’il faudrait qu’il y ait un ennemi. Comment lutter sans faire la guerre ? Ne pourrions-nous pas être des guerriers pacifiques, à l’image de celui qui a compris l’oxymore, et qui déploie toute sa volonté et son courage dans l’action, sans pour autant être dans la violence, contre un système qu’il déteste ?

Sommes-nous tous irresponsables ?

Paradoxe troisième : je vois fleurir sur internet les questionnements sur le comportement le plus responsable, à adopter dans cette situation inédite. Faut-il rester chez soi, vraiment chez soi, ou pouvons-nous sortir prendre l’air, nous balader, jogger ? Le jardin fait-il partie du « chez soi », ou bien y a-t-il plus de risque de contamination, si les voisins eux aussi ont un jardin ? Sur la toile, on peut vraiment lire tout et son contraire, surtout provenant des sources faisant traditionnellement autorité. La question se pose donc à chacun : comment se référer encore à une autorité, pour choisir le comportement « responsable », lorsque les discours sont si divergents, voire contradictoires ?

Ici encore, mon parti pris est somme tout assez simple, même s’il est éminemment contradictoire. L’étymologie latine de la responsabilité, « respondere », nous renvoie à l’idée que c’est à nous de répondre de nos actes, et que nous sommes seuls (ô enfer, dans la perspective existentialiste!) face à notre propre responsabilité. Or nous cherchons par tous les moyens à la fuir, encore et toujours, cette maudite responsabilité ! Et fleurissent les discours sur l’irresponsabilité des autres, ces « gens » qui ne respectent pas les mesures gouvernementales pourtant contradictoires.

Il y a encore quelques semaines, sortir au théâtre était franchement conseillé, aujourd’hui ce serait hautement condamnable. Aujourd’hui, aller travailler quand sa boîte a fait ce qu’il fallait pour ne pas fermer (pour des raisons évidemment économiques, même s’il n’y a aucune nécessité à continuer à produite certaines denrées commerciales) n’est pas seulement recommandé : c’est obligatoire (sous peine d’abandon de poste). Demain, ce sera peut-être jugé criminel ! A qui faut-il donc se fier, pour savoir ce qui est responsable ? A nous seuls !

Henry ThoreauJe suis le seul à pouvoir choisir ce qui est juste pour moi, disait déjà Henry Thoreau, dans son ouvrage « Désobéissance civile ». Et cette désobéissance peut se justifier dans les deux sens, autant quand je juge irresponsable de me rendre complice d’un système cynique en continuant à aller travailler alors que le virus continue à se propager ; que quand je juge irresponsable de rester enfermé chez moi quand je sens le besoin impérieux de prendre l’air, seul, dans la nature, pour me retrouver. Je sais bien que mon acte a des conséquences, et que je devrai en répondre aussi. C’est le poids qui pèse sur moi.

Le fait de suivre une recommandation ou d’obéir à une loi passée en urgence ne m’enlève pas cette responsabilité : j’ai fait le choix de l’obéissance servile, irréfléchie ou apeurée. « On n’a jamais été aussi libre que pendant l’Occupation », disait Sartre. Parce qu’alors le poids de notre responsabilité était énorme, et que l’on ne pouvait pas ne pas le voir. Si nous nous considérons aujourd’hui encore en « guerre », comme certains le disent, sous l’occupation du virus ; alors nous sommes à nouveau face à notre écrasante responsabilité : nous devons à chaque instant choisir notre positionnement, et répondre de lui. Chacun de nous.

Des chauve-souris et des pangolins…

Paradoxe ultime, pour finir cet article, lorsque j’ai découvert quels étaient les responsables prétendus du virus que nous avons contracté, ou plutôt qui nous a contactés. La chauve-souris et la pangolin.

Peu m’importe, ici, de savoir s’ils sont ou non à l’origine de la pandémie. Ce qui est beaucoup plus passionnant, pour un pragmatique qui étudie avec soin le choix de nos croyances, c’est de savoir ce que cela représente, pour nous, de croire que ce puissent être ces deux animaux qui sont responsables de notre maladie actuelle. Car ils sont tous deux hautement symboliques.

La chauve-souris, animal souvent objet de phobies et de dégoût, et pourtant l’animal-totem le plus confrontant dans les traditions animistes ou chamaniques. Et le pangolin, l’animal le plus braconné depuis quelques années, presque en voix de disparition, symbole de la prédation humaine déraisonnée, mais aussi symbole, pour les peuples animistes, de la réunion des 3 dimensions de la terre-mère.

virusQuelle ne fut pas ma surprise quand je vis la carte de la chauve-souris, au milieu de l’espace de méditation de ma compagne, mardi dernier, le lendemain de l’annonce du confinement ! Elle m’expliqua qu’elle avait tiré une carte de son jeu des animaux-totems le matin, pour l’accompagner dans cette épreuve qui nous attendait. Or la chauve-souris, lui expliquai-je était un des animaux qui avaient été choisis pour être responsables de la pandémie actuelle ! Elle me décrivit la signification symbolique de ce puissant animal dans les traditions amérindiennes (note 1).

La chauve-souris est le symbole du retournement nécessaire, de l’ego vers l’humilité, du mental vers le cœur. Il s’agit de mourir à soi, dans une initiation qui s’avère souvent dramatique pour celui qui l’entreprend, afin de naître à ce que l’on ne peut même pas imaginer. En bref, la chauve-souris accompagne le chaman dans son épreuve initiatique, et elle ne lui fera aucun cadeau ! Elle est souvent vécue comme l’animal-totem le plus éprouvant, en tous les sens du terme. Car il s’agit bien d’une épreuve, dont on peut ne pas se relever, mais il s’agit aussi de s’éprouver, et de se prouver ce que l’on est réellement, profondément, en se débarrassant du superflu, du parasite.

Dans les cartes de tarot, l’équivalent serait sans doute le pendu qui, comme la chauve-souris, doit se retourner entièrement, pour pouvoir envisager les choses sous un autre aspect. Mort et renaissance, changement de paradigme : voilà ce que nous annonce la chauve-souris !

Quant au pangolin, il est pour les peuples africains (les Lele et les Lega par exemple : note 2) un animal-esprit par excellence, et ils n’hésitent pas à un faire un totem puissant, le plus proche peut-être de ce à quoi ils aspirent à s’identifier. En effet, pour eux, le pangolin symbolise l’union des trois règnes naturels : celui de l’eau, celui de la terre et celui des airs.

virusDe l’eau, le pangolin a gardé ses écailles, qui en font le seul mammifère terrestre à écailles. Il est très à l’aise dans l’eau, et on le trouve souvent à proximité d’une rivière. Mais il sait aussi grimper aux arbres avec agilité et se rapprocher ainsi du règne des oiseaux, alors que sur terre il est assez lent. Enfin, il ne fait jamais qu’un seul bébé à la fois et la maman s’en occupe durant parfois 2 ans, le bébé s’accrochant à sa queue lors de ses déplacements terrestres.

Le peuple lele tient cet animal dans un profond respect, et ne le tue que lors de sacrifices rituels. Il ne l’élève pas, car le pangolin supporte très difficilement d’être en captivité (il meurt en général la première année, et ne se reproduit plus jamais, sauf rares exceptions). Symbole de la liberté naturelle, non pas agressive (la seule défense du pangolin est de se mettre en boule quand il se sent attaqué) mais pacifique et douce, le pangolin représente pour ces peuples l’intégrité et la complétude d’une nature qui se montre dans sa virusdiversité, dans sa vulnérabilité, et dans son aspect sacrificiel. Sacrificiel, car on dit souvent que le pangolin est l’un des animaux les plus faciles à chasser, ce qui, avec le goût prétendument délicieux de sa chair, en fait un animal très facile à braconner. Si facile que, comme la terre-mère, il s’offre à tous les abus, jusqu’à que l’on se rende compte que l’on épuise la ressource qui nous nourrit.

Est-ce pour cette raison que nous sommes aujourd’hui dans la situation de devoir assumer un virus qui se propage beaucoup plus vite que tous ceux que l’on avait à affronter jusqu’ici ? Je ne sais pas. Mais je trouve qu’il s’agit ici d’une belle leçon à méditer. Un peu comme les histoires que l’on raconte à nos enfants et qui, si elles ne sont pas forcément réalistes, ont plus pour finalité l’enseignement qu’elles portent, que la véracité historique.

Conclusion ?

Saurons-nous aujourd’hui intégrer les deux enseignements de la chauve-souris et du pangolin ?

Saurons-nous réaliser dans quelle épreuve nous avons accepté d’entrer aujourd’hui ? Saurons-nous relever le défi initiatique et mourir à une part de nous qui n’est peut-être plus nécessaire, pour ne pas avoir à mourir dans notre entièreté, en tant qu’espèce vivante ?

Et puis, saurons-nous accepter notre propre vulnérabilité, arrêter de piller et de saccager nos ressources comme si nous étions tout-puissants ? Saurons-nous nous replier sur nous-mêmes et nous regarder en face, au lieu de montrer les crocs et d’attaquer à tout va, quand nous sommes nous-mêmes victimes d’une puissance qui nous dépasse ?

virusAlors, humblement, je remercie le peuple des chauve-souris et celui des pangolins, de m’avoir offert ces enseignements. Je remercie le printemps de me réchauffer de sa caresse légère, mais je  remercie aussi le virus de nous offrir cette opportunité de faire en plein début de printemps ce repli hivernal que nous n’avons peut-être pas pris le temps de faire quand il le fallait. Et je me remercie d’avoir la lucidité de voir que tout ceci ne parle que de moi et non du monde qui m’entoure. Et que tout ce que je vis, aujourd’hui, n’est que le reflet de ce que je suis capable de voir, de comprendre, et de croire. Voilà donc où j’en suis, aujourd’hui, sur mon propre chemin.

Gratitude.

Patrick Sorrel
Philothérapeute et praticien en respiration profonde - Grenoble (Isère) France
Facilitateur d'apprentissage et enseignant en philosophie
Tél.: 06 10 99 89 34

____________________________
[1]
Une source intéressante et beaucoup plus complète que ma courte description : www.grandourschaman.free.fr
[2] Une source passionnante pour compléter la description du lien qui unit les peuples lele et lega aux pangolins : www.journals.openedition.org

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1 Commentaire
  1. isabelle laroche dit :

    Un grand Merci cher Patrick pour votre article éclairé et profondément inspirant, à mon sens, pour l’humanité bien malade qui est la nôtre…

    Avec toute ma Reconnaissance !

    Isabelle L.

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