Depuis longtemps certaines traditions spirituelles orientales posent l’existence d’une Energie Vitale Universelle qui irrigue et nourrit l’ensemble des créatures vivantes.
Quelques scientifiques, peu nombreux il est vrai et pas forcément reconnus par l’ensemble de leur communauté – citons en particulier le physiologiste-biologiste Etienne Guillé ( Le langage vibratoire de la vie, l’alchimie de la vie Editions du Rocher ) dont les travaux sont justement contestés par d’autres de ses collègues – affirment que tout être humain manifeste un état vibratoire qui reflète l’état de sa santé. Pour ce scientifique, le niveau vibratoire d’un individu résulte de la qualité de son accès à l’Energie Universelle et de la libre circulation de celle-ci dans son corps.
L’être humain, un être bioénergétique
Le terme bioénergétique renvoie au nom bioénergie composé des éléments bio, du grec bios, « la vie », et énergie, d’energeia, « force en action ». La bioénergie désigne donc la force de vie en action.
L’être humain, comme tout être vivant, participe de cette cette énergie de vie qui le traverse et agit en lui.
A la lumière des découvertes de la physique quantique, chacun d’entre nous est également un champ vibratoire connecté à l’Energie Vitale Universelle qui le recharge à chaque instant.
Pour nous protéger des désagréments de la vie dans la nature, nous nous sommes coupés de celle-ci mais par la même occasion nous nous sommes aussi coupés en partie de ce réservoir inépuisable. Le paroxysme étant bien sûr atteint dans les villes où le contact avec la nature est des plus restreints.
Pour autant rien n’est perdu car ce réservoir est à notre disposition, à notre portée immédiate même, présent de toute éternité. La possibilité d’y puiser demeure nôtre grâce à la mise en place consciente d’un nouveau comportement et d’actions spécifiques qui restaurent notre connexion.
Il existe aussi de nombreuses autres pratiques ayant pour but la canalisation et l’utilisation de l’Énergie Vitale Universelle. Elles permettent elles aussi d’utiliser cette énergie que la nature met à notre disposition pour redynamiser les circuits énergétiques et les corps subtils, afin de recouvrer une pleine santé.
Cette Énergie Vitale Universelle, on l’appelle Prâna, Ki ou Ch’i selon les traditions mais c’est la même énergie de vie. Seul compte le bienfait que peut en retirer celui qui l’utilise.
Devenir acteur de son bien-être
Mais le fait qu’elles sont à la disposition de quiconque en ressent le besoin ne dispense pas chacun d’entre nous de s’occuper aussi de lui-même au moyen de techniques ou pratiques qui permettent de rétablir et renforcer la libre circulation de l’énergie dans son corps et sa connexion avec l’Energie Vitale Universelle. Autrement dit il importe aussi que chacun d’entre nous devienne davantage responsable de sa santé et co-créateur de son maintien. S’il est vrai que l’alimentation occupe une place très importante, les médecins recommandent aussi de pratiquer régulièrement de l’exercice. Autant se tourner alors vers une forme d’exercice qui favorise précisément la circulation de l’énergie et la connexion avec l’Energie Vitale Universelle.
Travailler avec l’Energie Vitale Universelle à partir du mouvement naturel
Parmi toutes les pratiques à notre disposition, la danse Malkovsky propose un travail à base de mouvements conformes au fonctionnement naturel du corps humain. Un tel travail s’avère particulièrement libérateur et énergisant car la pratique répétitive de mouvements simples défait les tensions, nœuds ou blocages qui empêchent et entravent la libre circulation de l’énergie dans le corps. Par voie de conséquence, le rétablissement de cette circulation rééquilibre les centres énergétiques du corps et en réactive tous les circuits.
Ces mouvements ne sont pas réalisés par une partie isolée du corps qui concentre et utilise la force musculaire ( soulever les bras, les plier, les étendre, avancer une jambe, plier les genoux, faire travailler les muscles abdominaux, etc…), laissant le reste du corps en dehors du mouvement. Ils sont au contraire réalisés de façon à impliquer le corps tout entier, et même l’être tout entier dans sa globalité, qui se coule pour ainsi dire dans le flux de l’énergie de vie.
Ce nouveau comportement corporel – nouveau car inexistant dans la plupart des pratiques psychocorporelle – permet à l’individu de sentir sa propre unité car, ce faisant, il se ressent UN. UN également avec tout son environnement puisque, par la répétition, naît la sensation d’être traversé par un courant d’énergie.
Pour en savoir plus :
La danse libre, sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovsky
d’Anne-Marie Bruyant – Éditions Christian Rolland (2012)
La danse libre a quitté la scène et ses spectacles, mais elle a intégré la vraie vie. Elle s’offre maintenant à quiconque ressent le désir de « danser sa vie », allumé par Isadora Duncan, pour vivre mieux et plus intensément. Cet ouvrage est né de la rencontre entre la pratique de la danse libre de l’auteur et les « Dialogues avec l’Ange » de Gitta Malash. S’est alors ouvert pour Anne-Marie Bruyant le chemin qui permet à l’âme de s’exprimer à travers le corps et à celui-ci d’écouter le chant du monde. Par ce livre, elle partage son expérience de la danse libre et propose au lecteur d’emprunter cette voie inspirante sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovski.