Où conduit la peur ? Mort ou potentiel d’éveil ?

La peur collective, activée par les informations médiatiques envahissantes (télévision, presse, radios, films, Internet), qui sont maintenant sur nos téléphones portables, nous permet de voir de manière grossissante ce qui se passe en chacun de nous.

Nous vivons une époque de transformation incroyable. L’électrification de la planète, le développement de réseaux d’ondes de télévision, radio,  radar, puis de téléphonie toujours plus puissants plonge l’homme dans un bain qu’il n’a jamais connu auparavant, avec toutes les incertitudes que l’on pressent sur sa santé. Tout cela agit sur nos corps subtils.

Les pollutions chimiques que nous ingérons tous les jours n’arrangent rien à l’affaire, perturbant cette fois notre corps physique.
Parallèlement, la conscience humaine a fait un bond incroyable, elle aussi : en trois générations, tout a changé. Le développement personnel en est la preuve, ainsi que les différents mouvements de la société. Fini de répéter les schémas des ancêtres, l’heure est aux remises en question. Certes, les impasses dans lesquelles le monde s’est fourvoyé en croyant au mythe de la croissance sans fin et à l’exploitation infinie des ressources épuisables, a aussi forgé des croyances. Mais ces dernières sont en train d’être ébranlées par un tout petit virus !

L’Homme est dans sa crise d’adolescence !

Aussi, nous nous trouvons devant le constat que cette situation amène du négatif et du positif.

On peut qualifier de « crise d’ado de l’humanité » la période actuelle.
  • En effet, à l’image d’une petit enfant, l’homme a commencé par vénérer « la Terre Mère ». Tous les cultes les plus anciens en témoignent.
  • Puis, en grandissant, l’enfant découvre qu’il a un père. Alors arrive le culte du « Père Céleste », invisible et créateur.
  • Vers 14 ans, on commence sa crise d’adolescence. Elle se manifeste en général par le refus des deux autorités. Ainsi, l’Homme a fait une « révolution ». Il a rejeté ses anciens repères (le Père et la Mère), pour essayer de se construire seul. Il a par la même rejeté les représentants des autorités religieuses (le spirituel) et politiques (la vie courante).

Tout cela pour arriver maintenant à l’impasse que nous connaissons. La prise de conscience que nous avons besoin de la « Terre Mère » est la première à émerger, car il faut bien manger ! La prise de conscience qu’il faut respecter des « Lois Célestes » arrive petit à petit. Il s’agit notamment de la loi cause-conséquence qui fait que ce qui nous arrive est le résultat d’actions (pensée, verbe, acte) en amont.

L’humanité est obligée d’affronter sa responsabilité, en accord avec le Tout. Mais, pendant ces milliers d’années, elle a évolué. L’Homme d’aujourd’hui est beaucoup plus « mental » que celui d’il y a 1000 ans.

L’Homme devient créateur

Les mots « mental » et « menteur » viennent de la même racine latine. Si ce mental qui gouverne le monde (gouverne-ment), qui dicte les lois (parle-ment) et veut obliger la matière à aller dans sa volonté (médica-ment) a apparemment de « bonnes intentions », les exemples ne manquent pas pour nous montrer qu’il fait énormément d’erreurs et parfois même, des choix qui se révèlent mortifères.

Pourquoi ? Parce qu’il est agit principalement par la peur !
Notamment, dans les situations d’urgences, ce n’est pas lui qui possède les meilleures réponses aux problèmes. Le bon vieux réflexe de l’instinctif, ou mieux, une intuition qui nous éclaire sont souvent bien plus adaptés…

Rappelons que la peur vient de deux sources : soit du biologique (instinct de survie face à un danger), soit du mental (idées, pensées, anticipations, calculs, parano, etc.). Dans ce dernier domaine, les peurs sont légions ! Mais elles sont virtuelles… Or, notre cerveau ne fait pas de différence entre une peur virtuelle et une situation réelle : il envoie les mêmes signaux au corps qui devra se débrouiller avec ça.

C’est ainsi que nous pouvons prendre conscience que nous sommes créateurs par une simple pensée.

Mais nous constatons que la planète entière semble utiliser les pensées catastrophiques en priorité ! Serions-nous masos ? Il faut donc aller voir ce qui se cache derrière nos peurs…

Pourquoi préférer la peur ?

En fait, nous ne préférons pas la peur : elle s’impose à nous !

Il faut revenir au contexte décrit ci-dessus :
  • la multiplication des ondes invisibles affectent l’équilibre de notre cerveau qui, lui aussi, fonctionne sur un principe électrique. D’ailleurs, si beaucoup d’études cherchent à cerner la nocivité des ondes pour notre corps physique, aucune ne cherche à évaluer leur influence sur notre corps mental. Évidemment, la médecine occidentale ignore tout des corps subtils… Pourtant, les maladies dites « mentales » se développent de manière très inquiétante. Toutes les maladies actuellement en développement touchent le cerveau ! (Alzheimer, Parkinson, sclérose, etc.)
Dans ce domaine, il est de plus en plus difficile d’échapper aux ondes. La seule solution semble consister à avoir une très bonne hygiène de vie physique, affective et mentale, afin de faire « monter son taux vibratoire ». Apparemment, cela empêche d’être trop envahi.
  • Cela fait très longtemps que les outils visuels, télévisions – films – téléphones – ordinateurs, nous proposent des scènes de plus en plus violentes, perverses, terrifiantes. Ces informations qui entrent dans nos cerveaux sont-elles anodines ?
    Bien sûr que non : tout cela s’imprime en nous, et comme le cerveau ne fait pas la différence entre réalité et fiction, nous sommes obligés de digérer ces informations quotidiennes (revoici les maladies « mentales », teintées cette fois de choses moins agréables comme
    schizophrénie, bipolarité, burn-out, etc.) ou de développer une stratégie de déconnexion pour ne pas en être perturbé.
  • Conséquence : en se déconnectant du monde réel, nous devenons des zombies éloignés des signaux de notre corps, et donc soumis à toutes sortes d’influences.
    C’est pour cela que les maladies « d’hypersensibilités » se développent elles aussi de manière alarmante.

La réaction saine consiste à ne plus alimenter notre cerveau de tout cela.
Rappelons qui si les gens ne consommaient pas ces visuels, cela ne se vendrait pas ! Pourtant, les vêtements et les bijoux affichent des têtes de mort depuis des années…
Car la plupart des peurs viennent de ces images ingurgitées sans cesse, et de tout ce que l’on raconte (cela entre aussi par des informations auditives!).

De quoi s’alimente la peur ?

Toute forme de vie a besoin d’énergie pour subsister. Les pensées et les peurs n’échappent pas à la règle. En Médecine Symbolique, toutes les pathologies décrites ci-dessus nous montrent un lien direct avec les reins et la zone sexuelle. Les reins gèrent l’eau et l’héritage qui vient des ancêtres. C’est la force vitale qui nous donne notre longévité et notre volonté, ainsi que le patrimoine génétique que l’on va transmettre à notre descendance. C’est l’un des trois organes « nobles » de la médecine occidentale, avec le cœur et le cerveau.

Or, le cerveau est composé de 80 % d’eau, et l’on sait que l’eau est un transmetteur de l’information (Cf l’homéopathie).
Nous sommes quasiment certains que nos peurs s’alimentent de notre énergie vitale par la colonne vertébrale. Pour la médecine chinoise, notre source d’énergie principale se situe dans le ventre, justement dans la zone des reins-sacrum. Le reste de notre énergie vient de l’air respiré, de l’eau, de la nourriture ingérée.

C’est pour cette raison qu’un des moyens les plus efficaces de faire cesser les peurs consiste à faire l’amour !
Car dans l’état de l’orgasme, le mental disparaît pour laisser place uniquement à ce qui « est », c’est-à-dire le mariage Yin-Yang.

La Source de la Création

Finalement, nous nous apercevons que le mécanisme de la peur nous révèle en fait le mécanisme de la création !
La zone sexuelle est la zone qui permet de créer la vie. Or, nos peurs viennent chercher cette énergie pour exister : elles nous indiquent donc la Source à laquelle nous devons puiser.

Mais cette source est bien protégée :
  • elle est souvent squattée. Comme cela fait des milliers d’années que l’on nous dit de ne pas aller dans cette zone (religions, morale, socioculturel, etc.), l’Homme n’est plus habitué à vivre sa sexualité pleinement en conscience ;
  • elle est le siège de la culpabilité d’origine, celle narrée par l’aventure symbolique d’Adam et Eve. Affronter cette culpabilité est indispensable pour que chacun puisse se réapproprier cette zone. Contrairement à ce que les années soixante et la libération qui s’en était suivie pouvaient laisser croire, l’apparition du sida a fait revenir la situation à son point de départ, si ce n’est pire. La culpabilité sur la zone sexuelle prend en ce moment des proportions gigantesques (les différentes campagnes récentes l’ont bien illustré).
Rappelons que la culpabilité prend plusieurs formes :
  • La culpabilité sur le « faire », qui se traduit dans la tradition par « ne pas fauter en pensée, en parole, en action et par omission » ;
  • La culpabilité sur « l’Être », qui est purement existentielle et se décline notamment en 9 types décrits par l’Ennéagramme. Ces 9 constructions « d’ego » cherchent à exister à tout prix, alimentés par une peur existentielle qui les anime en profondeur de manière inconsciente.  Cette forme de culpabilité est profonde et n’est hélas que rarement abordée, sauf en cas de travail sur soi prolongé !

Aller puiser à cette source située dans la région sacrée n’est donc pas si facile…

Quel secret se cache derrière tout cela ?

La Source de la Vie est en nous, mais nous n’y avons pas accès facilement, car cela nécessite de franchir certaines étapes. L’évolution a en effet un prix, celui de l’effort. Dans n’importe quel règne, rien ne progresse ni n’évolue sans contrainte, sans effort et dépassement d’une limite. Le poussin doit casser son œuf lui-même !

Or, pour l’humain, l’heure n’est plus au dépassement de limites physiques car son évolution se fait maintenant sur d’autres plans, notamment mentale.

L’heure est au dépassement d’une barrière psychique. L’Homme doit dépasser les peurs qu’il a lui-même créées !

Quels archaïsmes viennent dans nos têtes ?

Seuls ceux qui pourront le faire passeront à une autre étape de l’évolution humaine (ce qui ne veut pas dire que les autres vont mourir ! Ils n’évolueront pas tout de suite, c’est tout).

Quelles sont les étapes que nous avons franchies et où en sommes-nous ? On peut les décrire comme des niveaux de conscience de notre pouvoir créateur :
  • Créature. Il est facile d’être créature. Toute la nature est créée. Mais un animal a-t-il conscience de cela ? L’Homme d’aujourd’hui n’est plus un enfant, et sa conscience veut plus. Il n’est plus l’époque d’être victime de la nature, des événements, d’un « Dieu » extérieur.
  • Procréateur. Nous sommes procréateur et nous avons pris conscience que la vie qui passe à travers nous a besoin de nous pour se poursuivre. D’ailleurs, nous avons le choix – contrairement au monde animal – de pouvoir choisir de procréer ou pas. Mais dans cette notion de procréation, il subsiste encore l’idée que la vie passe à travers nous sans que nous n’ayons grand-chose à faire…
  • Co-créateur. Nous sommes appelés, en utilisant la Source qui est en nous, à devenir cocréateurs. Là, il s’agit d’autre chose. Co-créer, c’est créer avec l’aide de Dieu. Cela signifie que nous avons alors la conscience d’être pleinement en harmonie avec la Vie et ses Lois pour créer ensemble du nouveau. L’Homme a son mot à dire, il fait des choix. Cette étape de conscience n’est pas si lointaine, puisque nous voyons que nous sommes capable de créer du désordre ! Encore un effort et nous pourrons créer de l’Ordre…
  • Créateur. Ultérieurement, dans un futur, l’Homme sera conscient d’être Créateur. Il aura alors accès au potentiel infini de cette Source de Vie, car il aura évolué pour atteindre la Sagesse nécessaire à cette utilisation.

À chacun de déterminer là où se situe sa conscience, et là où il a envie d’aller !

Conclusion

Les peurs qui occupent nos têtes sont certes là parce que nous les nourrissons et que nous sommes soumis à elles (nous sommes un peu dans la même relation que celle du puceron avec la fourmi).

Mais il ne tient qu’à nous de faire cesser cette alimentation, car la réponse se trouve dans notre corps biologique.
La suite est tout simplement merveilleuse : les portes de la créativité peuvent alors s’ouvrir largement. L’abondance peut arriver dans la vie de chacun, car il s’agit d’une conscience et non d’une quantité…

Les peurs n’auront alors que peu de place dans ce nouveau monde !

Rose & Gilles Gandy
Médecine Symbolique
Thérapeutes, conférenciers et formateurs- Les Déserts (Savoie) France
Tél.: 04 79 70 67 27

La guérison de l’âme, pour un esprit libre dans un corps sain
de Rose & Gilles Gandy, aux Éditions Trajectoire.

Force est de constater qu’il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir.
Rose et Gilles Gandy s’engagent depuis plusieurs années sur des pistes avant-gardistes pour le traitement des maladies modernes . Par la Médecine Symbolique®, ils pointent la nécessité de soigner l’âme pour remonter à la source de bien des maux. Au-delà des soins du corps – légitimes dans l’urgence – et des soins de l’esprit – légitimes sur le long terme -, la partie spirituelle de l’individu est trop souvent oubliée par les thérapies actuelles.
Dans le creuset de leur discipline, ils ont découvert en chacun de nous des forces cachées sabotant tout changement vers un mieux-être. En empruntant les fonctions principales du corps humain (perception de la réalité par les sens, capacité réflexive et énergie vitale du corps), ces fausses identités diminuent mécaniquement l’individu pour l’enfermer dans ses maladies chroniques et ses schémas psychologiques limitants.
En miroir, l’action de ces forces est visible dans le monde actuel : chaque jour, les maladies se font plus résistantes et les désordres psychologiques se développent et s’amplifient.
Cet ouvrage explique de manière concrète comment il est possible de passer derrière les voiles pour enfin s’accomplir en conscience et se réapproprier corps et esprit. Les auteurs partagent leurs conseils pour soigner l’âme, que ses maladies soient émotionnelles, évolutives ou involutives. Au fil de la lecture, de nombreux exercices permettent de mettre en pratique ces enseignements et d’amorcer une évolution vers la réalisation spirituelle, pour découvrir et vivre le second souffle de l’âme.

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