OGM – Monsanto : mise en garde des médecins américains

Constat de l’American Academy of Environmental Medecine

Le 19 mai dernier, l’American Academy of Environmental Medecine (AAEM- Académie américaine de Médecine environnementale) a demandé aux médecins « de sensibiliser leurs patients, la communauté médicale, et le public afin qu’ils évitent autant que possible les aliments génétiquement modifiés, et de fournir des informations sur les aliments génétiquement modifiés et les risques sanitaires associés ».

Elle a appelé à un moratoire sur les aliments génétiquement modifiés, le lancement d’études indépendantes menées sur le long terme, et l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés. D’après le communiqué de l’AAEM, « plusieurs études menées sur des modèles animaux montrent que la consommation d’aliments génétiquement modifiés induit de graves risques de santé« , y compris l’infertilité, des problèmes immunitaires, un vieillissement accéléré, et des changements au niveau de la régulation de l’insuline, des principaux organes et du système digestif. Elle conclut ainsi : « le lien entre les aliments génétiquement modifiés et leurs effets néfastes sur la santé est plus qu’anecdotique. Il y a un lien de cause à effet« , tel que défini selon les critères scientifiques établis. « Plusieurs études animales confirment la forte corrélation entre aliments génétiquement modifiés et maladies« .

Les OGM reconnus dangereux pour la reproduction…

Pour David Shubert, biologiste au Salk Institute « les enfants sont les plus susceptibles de souffrir des toxines et des problèmes nutritionnels » liés aux aliments génétiquement modifiés. Il affirme que sans étude adaptée, les enfants deviennent « les cobayes sur lesquels les expériences sont menées. »

On a constaté que chez les rats nourris essentiellement avec du soja génétiquement modifié, les testicules changent de couleur, ils virent du rose au bleu foncé. Chez les souris nourries avec du soja génétiquement modifié le développement des spermatozoïdes s’arrête. On constate également une mutation génétique des embryons provenant de parents nourris avec des aliments génétiquement modifiés. Les souris nourries avec du maïs transgénique ont des portées moins importantes de bébés plus petits que la normale.

Le bétail est également touché avec des problèmes de reproduction grave, naissances prématurées, fausses couches, prolapsus utérins. On dénombre la mort de nombreux veaux.
Aux États-Unis les fermiers s’inquiètent de la quantité de cochons devenus stériles après avoir consommé une certaine variété de maïs transgénique. Fausses-couches à répétition chez de nombreuses truies. Les vaches et les taureaux subissent le même sort et sont devenus stériles après avoir consommé cette même variété de maïs.

Que dire de la population qui voir son taux de fertilité et de mortalité infantile grimper d’une façon exponentielle et l’arrivée de nouveau-nés en dessous du poids normal.

Les aliments OGM sont conçus pour produire des toxines…

Il faut savoir que ces aliments sont conçus pour produire des toxines. En effet, que ce soit le maïs, le soja ou le coton transgénique, ils sont tous étudiés pour produire leur propre pesticide au sein de leurs propres cellules. Lorsqu’un insecte ingère une telle plante, le poison déchire l’estomac et le tue. Impressionnant n’est-ce pas!
Il est très facile de conclure sur les effets secondaires occasionnés, sur les animaux et par ricochet sur les humains.

Selon l’AAEM : « de nombreuses études animales montrent des dérèglements importants du système immunitaire » dont une augmentation des cytokines, qui sont « liées à l’asthme, aux allergies et aux inflammations » – qui sont tous en augmentation aux États-Unis.

Monsanto lui-même conclu à des altérations du système immunitaire, mais continue à vendre…

Monsanto lui-même a mené des recherches et conclut à des changements significatifs du système immunitaire de rats nourris avec du maïs. Il poursuit néanmoins sans le moindre état d’âme al vente de ses graines.

On révèle qu’en Inde, les bergers laissent paître leurs moutons dans les champs de coton après les récoltes. Cependant s’ils les laissent brouter les plans de coton Bt, des milliers d’entre eux meurent. Graves irritations du foie, tache noires dans l’intestin. Ils sont tout simplement empoisonnés. Des buffles ont subi le même sort, le maïs Bt est la cause de la mort de vaches en Allemagne, de chevaux, de buffles et de poulets aux Philippines.

Des rats nourris avec des tomates transgéniques ont eu des saignements de l’estomac et certains sont morts.

Imaginez les dégâts provoqués également à notre organisme. Une étude effectuée sur des êtres humains démontre un problème grave. En effet, le gène inséré dans le soja est par ingestion transféré dans notre intestin où il continue d’être actif. Il faut bien être conscient qu’une fois que l’on a absorbé des aliments OGM, les protéines génétiquement modifiées se reproduisent en permanence à l’intérieur de notre organisme. En Amérique du nord, les médecins constatent une forte augmentation de problèmes digestifs et intestinaux.

Dès 1990 la FDA sonnait l’alarme… sans suite pour la Maison Blanche…

Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) ont tiré la sonnette d’alarme en 1990. Mais la Maison Blanche avait ordonné à l’agence de promouvoir les biotechnologies et la FDA répondit en recrutant Michael Taylor, l’ex-avocat de Monsanto, pour qu’il élabore la politique de l’agence sur les OGMs. Cette politique qui est appliquée aujourd’hui, nie les connaissances sur lesquelles les craintes des scientifiques sont fondées et déclare que les études sur la sécurité des OGMs ne sont pas nécessaires. C’est à Monsanto et aux autres entreprises de biotechnologies de déterminer si leurs aliments sont sûrs. M. Taylor devint plus tard vice-président de Monsanto.

Aucune étude, aucun test sur les aliments génétiquement modifiés sur l’être humain. David Suzuki, célèbre généticien canadien, répond : « Les expériences n’ont tout simplement pas eu lieu, et c’est nous qui jouons désormais le rôle de cobaye. » Il ajoute : « selon moi, quiconque déclare « Oh nous savons que c’est totalement sûr ! » est soit incroyablement stupide, soit il ment délibérément. »

L’impact de la consommation d’aliments génétiquement modifié est catastrophique sur la santé.

Les médecins doivent à tout prix informer leurs patients, les conseiller sur l’étiquetage, proscrire tout aliment contenant des dérivés de soja ou de maïs, huile de canola (colza), de sucre de betterave transgénique.

Il existe un guide de poche sur les aliments sans OGM, co-rédigé par « l’Institute for Responsible Technology » et le « Center for Food Safety », qui est disponible en téléchargement, ainsi que dans les magasins bio et dans les cabinets de nombreux médecins.

Ces recommandations de l’AAEM concernant les aliments sans OGM pourraient constituer un tournant pour la filière agroalimentaire étasunienne.

En Europe une avancée importante au niveau des citoyens qui refusent en partie de consommer des aliments génétiquement modifiés : l’étiquetage «  contient des OGM » est obligatoire. Un pas important pour la protection du consommateur associé aux manifestations hostiles à l’implantation de champs de céréales génétiquement modifiés.

Source : futurquantique.org


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Commentaires (1)
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  • Oriane

    « Aimer cet article » n’est vraiment pas le mot!
    C’est à la fois ahurissant et tellement prévisible ce qui se passe.
    Merci d’essayer d’éveiller les consciences… car il n’y a que ça qui puisse faire changer les choses. Un espoir peut-être avec Obama; il ne peut tout faire mais espérons qu’il aura une oreille attentive à ce problème majeur.
    Merci!