Le pardon

Le flop du jour, le thème du jour sera le pardon, part - don.

Cela fait un moment que j’ai envie d’en parler, bien des consciences ne sont pas prêtes à examiner ce nouveau point de vue, tant étouffé en Occident depuis des siècles et des siècles, écrasement entretenu par les religions qui revendiquent le pardon comme une vertu universelle (entre autres, mais aussi certaines morales ou moralisateurs, certains courants littéraires ou de « spiritualité », de coaching de vie…) avec attisement de cette notion qui cultive encore et encore ce besoin « nécessaire » du pardon. Pour se libérer, pour aller mieux et acquérir la paix. Or, c’est tout le contraire ! Je vais développer…

Le pardon alimente la dualité

Vous le savez, je ne mets aucune vibration de valeur/jugement sur le fait que les consciences soient disposées ou non, j’ai juste envie de soumettre aux auditeurs – lecteurs une nouvelle piste de réflexion pour élargir les points de vue sur un horizon plus panoramique. Bon j’avoue, je suis aussi titillé par l’envie de contribuer, même à échelle petite, à faire disparaître cette notion de pardon, qui alimente la Dualité.

Et voilà mon premier plouf, mon premier pavé dans la mare, mon flop !
Oui, je maintiens, pour ma part, le pardon entretient la notion de dualité !

Je vais essayer de vous faire naviguer sur ma barque au milieu des nés-nus-phares…

Le pardon induit une notion de jugement.
Le pardon induit une notion de supériorité.
Le pardon induit une notion de dû.

Envie d’un double flop : le pardon peut être dangereux… Double flip-flop hein ?

Ahhhhhhhh je vous entends, il va trop loin là… je souris, non… je suis au milieu de la mare et j’attends de voir qui vient me rejoindre avec envie, curiosité, ouverture ?

Dans la notion du pardon à donner à quelqu’un, il y a une vibration du genre : il m’a fait mal, du mal, il me doit des excuses, un repentir, un amendement, une réparation… J’attends de lui ce mouvement d’âme. Moi, je reste sur ma position et s’il vient vers moi, je lui pardonnerai. S’il ne fait pas ce geste, je pourrai peut-être un jour lui pardonner quand même, on verra… Ce qu’il a fait n’est pas bien du tout. Je lui « accorde » mon pardon, je lui fais « grâce »… vraiment, comment pouvons-nous nous sentir alignés, lumineux, quand nous vibrons ces pensées ? Commencez-vous à me rejoindre un peu ?

La notion de supériorité

A cet instant de la réflexion, si je voulais vous choquer à l’extrême, je vous dirais de façon brutale (et je le fais ! Exprès !) : … mais pour qui vous prenez-vous ?… Voilà la notion de supériorité révélée.

Nous n’avons rien à attendre des autres, ils font comme ils peuvent avec leur notion de « justesse » ! Celui qui nous a blessé ne nous est pas inférieur, ni redevable de quoi que ce soit ! S’interroger sur le pourquoi de la résonante blessure en nous, voilà qui est constructif et lumineux. Oserai-je vous dire que le remercier est l’ultime ouverture du cœur ? Oui, je le dis.

Vous ne savez rien de son plan d’incarnation, ni de votre partenariat d’âmes, il se peut très bien que dans votre Jeu de rôles, vous ayez convenu qu’il vous pousse à l’extrême, pour mettre en lumière, quelque chose en vous bien tapi dans votre zone d’ombre.

La colère est toujours à l’origine d’une attente de pardon ou d’excuses.
Le manque d’humilité est toujours à l’origine d’un pardon que l’on accorde.

Lorsque quelqu’un nous fait mal, il est essentiel de se souvenir que ce ressenti NOUS APPARTIENT ! Donc nous pouvons re-sentir différemment ! La libération, la paix intérieure ne passent pas par la notion de pardon. L’autre a joué son rôle de révélateur/éveilleur, a envoyé un phare sur une blessure, la suite nous appartient toujours, en totalité, c’est pourquoi il est bénéfique de le remercier plutôt que de penser à pardonner un jour !

Comment ?

Premièrement : en acceptant de reconnaître que l’émotion engendrée par le geste ou la parole de l’autre est de notre Responsabilité. Nous prenons prétexte de leurs actes pour les juger, ce qui provoque la fermeture de notre cœur.
Deuxièmement : aller chercher dans notre Profondeur la source, l’origine de cette résonance douloureuse. Repérer l’écho. L’identifier, en sourire, laisser partir.
Troisièmement : dépasser, continuer, avec la paix donc la ré-ouverture du cœur.
Quatrièmement : remercions la personne de nous avoir donné une occasion supplémentaire de nous métamorphoser, de nous élever par cette « part donnée », avec encore plus d’amour dans le cœur à diffuser, pour le bien-être de tous.
Bonus : ne nous attardons pas à chercher à comprendre pourquoi l’autre a agi ainsi. Lui-même n’en saura jamais les causes totales, c’est une perte d’énergie.

Acceptons son comportement (je ne dis pas que je « cautionne »…) comme un apprentissage de sa condition d’humain en évolution, et c’est aussi valable pour nous. Ainsi, des deux côtés, nous saluons l’humain avec ses failles, mais aussi ses révélations et ses progressions possibles. Donc plutôt que pardonner, envoyons de la gratitude à celui qui a provoqué une perturbation en nous, qui a mis en lumière quelque chose qui avait besoin d’être réglé. Merci, merci, merci. Voilà le juste mot qui libère et apaise.

Le pardon ne règle rien

Je reviens maintenant sur la notion du pardon, avec la facette de dangerosité soulevée plus haut. Outre la vibration négative émise par l’attente d’un pardon, (obligation-réparation-jugement) nous pouvons nous leurrer en pensant que la situation est définitivement réglée. D’ailleurs un pardon ne règle jamais rien, tout au plus, il donne une illusion de radoucissement, de libération. Je dis bien Illusion.

Le pardon laisse dans l’air une empreinte d’un « procès » fait à l’autre, voyez-vous ce que je veux dire ? Pire… on entretient la banalité, la normalité, le besoin du fait de Pardonner, double pire, en se sentant « grandi » par la grâce accordée…

Il y a eu jugement d’une attitude, d’un mot, d’un geste, d’une action provoquée par un tiers, que l’on a mis au tribunal d’une morale, la nôtre ! Nous sommes plus de 7 milliards sur terre, il y a plus de 7 milliards de morales, aucune n’est ni bonne ni mauvaise, ni un modèle à suivre, ni parfaite ! Au lieu de voir l’accusé, comme un être de lumière en apprentissage à l’école de la vie, tout comme nous-même, alors nous le résumons à ce qu’il a fait et nous le condamnons, nous le punissons, en exigeant une réparation, des excuses, il faut qu’il paye, qu’il souffre aussi etc. Finalement nous ne sommes alors, pas si loin, de ce qu’il fait (puisque nous lui souhaitons… )

Notre responsabilité dans la dualité

Pardonner à celui qui a eu un comportement « terrible », c’est prendre un risque, le risque de devenir aussi « monstrueux « en désignant » le fossé qui sépare, « le bien du mal », donc en le séparant de nous, donc en nourrissant la Dualité. J’essaie de vous expliquer tout ceci sans trop vous choquer.

Il n’est nullement question de cautionner des violences, il est question d’ouvrir son cœur et son esprit différemment. Est-ce que nous ne nous sentons pas mieux, plus alignés sur le cœur quand nous vibrons et pensons : bon OK, ce qu’il a fait, m’a mis en colère, j’ai trouvé pourquoi en recherchant en moi, du coup j’attendais qu’il s’excuse, je n’en ai plus besoin, car j’accepte de le voir en humain, de reconnaître qu’il m’appartient de ne plus être disposé à souffrir « à cause » de lui, mais plutôt disposé à guérir grâce à lui.

Rien n’arrive par hasard, tout est destiné à nous faire évoluer, lui comme moi, ce qu’il fera, en lui, de son acte par la suite, ne m’appartient pas,

je prends la part donnée… et je la gère de mon côté !

Je continue d’avancer et je fais le choix de dépasser l’événement, je me sens en paix car je tourne la page vers un nouveau chapitre, riche d’un regard nouveau sur moi. Grâce à lui !

Prenons la peine de mort, sujet que je vais aborder très rapidement : aucun meurtre ne justifie qu’en retour, nous donnions la mort en punition. Le parallèle est le même. Certes très Nuancé, mais le système de pensée est exactement le même.

Toute personne effectuant une agression, verbale ou gestuelle, ne sait pas réellement ce qu’elle fait, parce que cela ne provient pas de son cœur, mais de son ego, de sa peur, de ses propres blessures, de son fonctionnement par rapport à son, ses histoire(s), quelque part, elle est donc incapable de mesurer l’atrocité de ce qu’elle fait ou dit !

Aucun être sur terre ne voit le Monde, la Vie, le Sens comme un autre être, car nous sommes tous différents. Comment oser poser un jugement sur quoi que ce soit, sur qui que ce soit, puisque la Compréhension est Unique !

C’est même illogique.

Je n’ai rien à attendre de l’Autre

Je n’ai rien à attendre de l’autre pour passer à autre chose et être en paix. Cela ne peut venir que de moi. Le pardon de quelqu’un ou le mien n’est ni nécessaire ni un dû. Ce qui n’empêche pas d’être désolé, d’avoir des regrets et de l’exprimer. J’insiste, j’en remets une couche : dans le pardon, il y a du jugement !

Même ceux qui pardonnent sincèrement, ont jugé avant ! La vibration est faussée !

Lorsqu’on se sent offensé, c’est qu’on n’a pas identifié, accepté puis maîtrisé ses propres émotions. Ce qui était pourtant le but. Attendre que l’autre fasse le premier pas en reconnaissant ses torts, est signe de mépris envers lui. Tu fais le premier pas, moi je ne bouge pas, je décide que j’ai raison et toi tort. Il s’agit bien de Dualité ! Je me sens  »supérieur » car ma vision de l’acte est la « bonne ».  Encore une fois, il ne s’agit pas de valider les actes de l’autre, mais de cheminer vers l’ouverture du cœur.

Nous n’avons rien à exiger, rien à attendre de l’autre, dans tous les domaines, juste à Être. Nous ne faisons qu’expérimenter à chaque instant. Grâce à l’autre, jamais à cause de l’autre.

Le non-jugement

Le non-jugement efface la notion de pardon. En ce sens, il disparaît ensuite de lui-même. Il n’a donc aucun intérêt et ne plus prononcer ce mot, me paraît plus encore plus lumineux. Par don… d’un être pour un autre être !
Nous avons ce choix, tout le temps, de dépasser le jugement, la colère, la réaction, l’impulsion, parce que nous sommes tout le temps libres de choisir ce que nous percevons, donc ce que nous ressentons. Et… Nous sommes les seuls concernés !!!

Par don…. de l’univers, nous rencontrerons tout au long de notre vie sur cette terre, un tas d’occasions de choisir la paix, l’amour. Et nous jugerons encore, malgré nous, mais nous pourrons toujours, choisir à nouveau de percevoir différemment. Le jugement est là, devant nous, juste pour être défait, transformé en une vibration d’amour. Et je crois fermement que cela passe par l’anéantissement petit à petit de cette notion de pardon.

N’hésitez pas à m’envoyer par vos pensées, vos écrits, vos réflexions sur cette vision particulière, si vous ressentez un blocage, il n’est pas à juger…

Ma conclusion : un seul message pour une vraie libération :

– je me libère de tout jugement !
– je libère mon cœur !
– je laisse ainsi TOUTE LA PLACE à l’amour !

Jean-Yves tout libre !
Tout en joie car je vous ouvre mon cœur !
Je vous Aime !
25.06.2016

Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Yves est ce que l’on appelle un « grand traumatisé », cloué sur son fauteuil. qui ne peut s’exprimer qu’avec un doigt sur un clavier, à l’aide d’une facilitatrice; ce que l’on appelle la « Communication Profonde Accompagnée ». Cela ne l’empêche nullement de visiter d’autres mondes, sur d’autres plans de conscience, sans quitter « physiquement » son fauteuil et de nous partager les enseignements reçus lors de ses explorations… Merci à toi Jean-Yves.

Voir les autres artices de cette série de messages : Qui es-tu ?,  Que veux-tu ?,  Que dis-tu ?
Jean-Paul Thouny

Livre de Jean-Yves et Eliane Fayolle :
Le journal de bord de Jean-Yves – Autrement capable

Échange de commentaires

Jean-Yves 20 08 2016
Joëlle me demande si je veux bien prendre un temps, en cette séance pour répondre aux commentaires sur le site de Jean-Paul. Je le fais avec Joie, je me nourris de ces échanges et vous remercie tous pour vos réactions. Je ressens l’amour et le désir d’évolution derrière chacun de vos mots, cela me touche bien profondément. N’hésitez pas à venir vers moi, non pour me voir comme un guide, un maître ou un gourou, mais pour unir nos cœurs, nos réflexions afin de rayonner toujours plus. J’avance aussi grâce à vous.

Christelle, a exprimé, le 1er août 2016
Bonjour Jean-Yves,
Je viens de lire votre article qui me ravi beaucoup. Justement j’écris un journal sur lequel j’évoque mes tristesses et mes rancœurs…

Selon toi, un enfant est-il aussi en mesure de comprendre qu’il est responsable de l’environnement hostile dans lequel il est né ? Doit-il attendre d’être grand pour le comprendre où peut-on lui expliquer maintenant cette notion que tu évoques ? Il a 4 ans. Merci de ta réponse qui me ferait bien avancer. Bien à toi. Christelle.

Pour Christelle : Un enfant comprend tout, bien plus qu’on ne le détermine. Et même quand on ne lui dit rien, pire, quand on lui cache des choses, sa partie divine, elle, sait tout, voit tout, ressent tout. Alors peu importe que consciemment l’enfant semble comprendre ou non, dans un autre plan, il se nourrit de ce que nous, nous rayonnons vers lui. Si tu sens « juste » de l’ouvrir à cette notion de pardon différente de celle inculquée ici et là, fais-le de tout ton cœur. Plus les enfants sont petits, moins ils sont « pollués » par le mental, donc ils sont au top pour « recevoir ».

La notion de les protéger à tout prix de tout, est à mon sens, une erreur, ou du moins, un ralentissement de leur évolution. Ce qui est important, c’est de les ouvrir, de leur apprendre à ouvrir grands les yeux et les cœurs pour leur faire ressentir ce qui est juste et non pas les punir parce qu’ils font bien ou mal. Ce sont nos peurs, nos projections, nos illusions, nos secrets, nos limitations, nos barrières qui sont néfastes pour eux. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, car ils nous posent les justes questions pour nous faire « bouger », et réciproquement ! Un enfant qui agit de peur d’être puni, de ne plus être aimé, va devenir un adulte qui n’aura pas confiance en lui, jouant un rôle pour ne pas déplaire au lieu de tout simplement « être » qui il est. Si nous parents, prenons le temps de lui expliquer les conséquences d’un acte ou d’une parole, tout change… et nous lui enseignons la notion de Responsabilité.

Notre rôle : lui apprendre que : Né homme, il est aussi humain avec des forces à développer telles que ; la confiance en lui, la joie intérieure, l’enthousiasme, plutôt que de la crainte, de la comparaison, de la course aux bonnes notes et de la compétition. Vivre l’instant présent, le remplir de joie, ressentir et maîtriser ses émotions, ne rien attendre, regarder avec amour qui que ce soit, quoi que ce soit, s’émerveiller, contempler, voici des préceptes qui lui éviteront d’être une pâle photocopie, de partir d’un état naturel issu de la Nature sans risquer d’être transformé en un robot construit par la Société ou un Système parental.

Pour l’autre partie de ta question, un enfant n’est pas responsable d’un environnement hostile, ni un adulte d’ailleurs, chacun n’est responsable que de ce qu’il est, de ce qu’il fait, de ce qu’il dit et son environnement hostile ou non, est créé, déterminé avant incarnation pour l’amener à évoluer avec le cadre adéquat. Sois donc fière d’avoir été choisie par ton enfant. Je rajouterais que le mot hostile sous-entend la notion « d’ennemi » ce qui n’a pas de sens… dès qu’on parle d’expérimentation. Rien ne nous est hostile, tout est utile, un seul sens : qui choisissons-nous d’être face à un événement, un lieu, un être, une parole, que choisissons-nous de vibrer ? Cela s’apprend tout petit.

Je Nous Aime.

Marie-Odile, a exprimé, le 1er août 2016
Bonjour Jean-Yves et Eliane,
J’ai lu votre point de vue sur le pardon. J’en ai éprouvé beaucoup de joie car cela rejoint exactement mon point de vue, alimenté par les enseignements que je reçois du monde spirituel. Lorsque je dis que je suis opposée aux démarches de pardon pour tout ce que vous exprimez ici, je me fais souvent très “mal voir”. Je suis donc vraiment heureuse de vous lire et de constater que ce que je reçois des plans subtils est aussi reçu par vous : même si je sentais au fond de moi l’authenticité de cet enseignement, le rejet des humains émoussait quelques fois ma confiance en moi.
Merci du fond du cœur.

Pour Marie-Odile : Merci du fond du cœur à toi aussi pour ta vibration d’amour.
Je vais réagir sur le « très mal voir ». Parfait ! Bravo ! C’est bénéfique pour toi et les autres ! Pour les autres, un jour ou l’autre, ils comprendront que ce que tu penses, dis ou fais ne concerne que toi, et que le « elle devrait faire ci ou cela, comment peut-elle penser une chose pareille… etc. » n’est qu’une illusion provenant de leur résistance à se recentrer et à se concentrer sur ce qu’ils pourraient changer en eux. Ils sont libres d’émettre cette opinion, tu es libre de la recevoir ou non. L’émission leur appartient, la réception t’appartient. Ton chemin est ton chemin, leur chemin est leur chemin. Or, je vois avec plaisir que tu as employé l’imparfait : « le rejet des humains émoussait quelquefois ma confiance en moi » donc tu as acquis suffisamment de force pour refuser ce qu’on te tendait. Bravo ! Et merci à ceux qui t’ont permis d’acquérir cette force ! Voilà bien un mot qu’on devrait bannir de notre vocabulaire (un de plus !) « devrais » : je devrais faire ceci ou cela, il/elle devrait faire ceci ou cela…
Nous n’avons aucun devoir, ni envers nous, ni envers les autres. Et le conjuguer ainsi, non seulement met une pression mais également émet une hypothèse donc nous éloigne du présent.

De plus, nous perdons de l’énergie inutilement, car nous ne pouvons pas changer les autres ni leur imposer ce que nous voulons pour eux. Contrôler les autres c’est nier l’état de liberté de chacun et s’enfermer soi-même dans une prison mentale qui mène direct au stress, à la colère, à des tensions.

Nous ne pouvons pas décider à la place d’une personne, ni d’un enfant, ce qui est « bon » pour eux, mais nous pouvons donner notre avis, éclairer sur des conséquences et ensuite, les laisser réfléchir et prendre une décision. Bien évidemment, quand un enfant va se brûler immédiatement, la première chose à faire est de le mettre en sécurité, puis de ne pas le gronder, ensuite enfin de lui enseigner les risques. Si nous éduquons un enfant en lui apprenant les conséquences possibles d’un choix, d’une décision, alors il gagnera en autonomie, en réflexion, en responsabilité, avec cette liberté du respect de qui il est.

Ainsi, nous ressentirons l’effet merveilleux et bienfaisant, de cette possibilité de décider qui on veut être, ce qu’on veut faire ou dire, à chaque instant, à partir des réflexions, des jugements des autres ou des pressions envoyées. Cela nous allège et nous élève. Chacun est libre d’émettre ou de recevoir un jugement. Chacun est libre de veiller à ne pas se mêler de la vie des autres ou de s’en mêler. Pas la peine de nourrir des rends-cœurs, des guerres, des conflits pour cela, ce sont de superbes outils pour nos métamorphoses. La liberté d’être est la mission de tous, l’état le plus naturel, le plus proche du divin originel.

Je Nous Aime.

Chantal, a exprimé, le 1er août 2016
Bonjour Jean-Yves, j’ai lu l’article sur le pardon et c’est vrai que de pardonner à quelqu’un n’enlève pas le ressenti au plus profond de nous, pardonner c’est juste politiquement correct dans la société (c’est ce qu’elle nous demande), mais j’ai une question à te poser, bien souvent se sont des personnes près de nous qui nous ont fait ressentir une émotion soit de rejet ou autre, de part leur comportement envers nous, je suis d’accord pour dire qu’ils n’ont été que des éclaireurs pour nous, pour que l’on puisse mettre la lumière et de l’amour sur cette blessure, mais ma question est la suivante, est-ce qu’il faut continuer de côtoyer ces personnes qui bien souvent se sont des gens près de nous, et je dirais dans la même famille ?
Merci de m’éclairer

Pour Chantal : Merci pour ta judicieuse question, dans la foulée de ce que j’écrivais au-dessus, tu es libre de les côtoyer ou non, il y va de ta responsabilité, de ton choix. Parfois on se sent obligé de continuer à côtoyer des personnes, surtout si elles font partie de notre famille, parce qu’on pense qu’on doit faire preuve de compassion ou pour leur offrir… mais quoi au fait ? Leur offrir quoi ? Est-ce bénéfique pour elles ou pour toi de continuer à baigner dans la négativité, je n’ai pas « la » réponse, trouve ta réponse, ta réponse est en toi, pour toi seulement. Non valable pour un autre. Peut-être que tu obtiendrais la réponse à ta question, si tu pensais ainsi :

– en quoi mon âme pourrait-elle continuer d’évoluer, si je maintenais le contact avec ces personnes ? Est-ce un poison pour moi ? Y trouverais-je de nouvelles pistes de réflexion, matière à maîtriser telle ou telle émotion en moi ? Je ne suis obligée de rien ! J’ai le droit de fréquenter qui je veux, quand je veux. Que cela plaise ou non. Je me donne cette permission.

Je n’ai donc qu’un seul conseil puisque je ne peux avoir LA REPONSE : vis ce que tu vibres, sois libre ! Vibre la liberté de ton choix, afin que l’harmonie naisse de la fusion de l’état intérieur avec la manifestation extérieure !

Je Nous Aime.

Launay, a exprimé, le 2 août 2016
Bonjour Jean Yves,
La question est, et pour soi-même, le pardon ?
À part ça et sans trop se leurrer, n’est ce pas, seul le Christ qui a accès absolu à l’Amour par delà les jugements de valeur et autres créations mentales ?

Pour Launay : Merci pour ta question. Pour soi-même, pareil, pas besoin de pardon, on n’a pas à se juger soi-même, cela entraîne culpabilité, colère, dégoût de soi, regrets, dévalorisation etc. nous faisons des expériences de vie successives destinées à révéler qui nous sommes vraiment. Et puis, je le dis souvent, la notion de bien et de mal est un concept humain qui cause bien des dégâts. Personne ne peut savoir ce qui est bien pour quelqu’un d’autre et cela ne nous concerne pas (vouloir pour lui…). Veiller à avoir l’acte et la parole justes, voilà qui concerne chacun de nous.

Le jugement sur soi, voilà l’origine de tous les mal-être… effet domino : il conduit au jugement sur l’autre. Je t’offre ces phrases qui pansent le jugement sur soi :

Je suis un être de lumière venu sur terre expérimenter à travers le ressenti de ce qui est Juste en moi, la maîtrise de mes émotions pour rayonner encore plus de Lumière et la diffuser autour de moi.

Je ne juge plus mes actes mais je m’écoute avec amour afin de ne pas renouveler une expérience qui a « nui » à l’autre et/ou à moi-même.

Je ne juge pas ma colère mais j’écoute avec amour cette émotion qui m’a permis de repérer quelque chose en moi qui avait besoin d’être transformé en paix.

Je ne juge pas non plus mon corps mais je l’écoute avec amour car il est le résultat de mes pensées qui ont induit une émotion créatrice d’un malaise ou d’une maladie..

J’apprends de mes expériences. J’existe, je vis, je ressens, je souris à toutes mes réactions car elles sont les révélateurs, les catalyseurs de nouvelles prises de conscience, c’est magnifique, chaque seconde du présent me permet d’évoluer.

Dieu, ou La Source, ou quel que soit son nom, ne regarde pas depuis son ordinateur céleste, le comportement des humains avec un logiciel comprenant des cases à cocher Bien ou Mal, avec ensuite, la touche Envoi sur Enfer ou Paradis à cliquer ! Craindre Dieu ou un dieu entrave toute évolution, la crainte, la peur ont été édifiées, entretenues pour maintenir sous pression et sous pouvoir !

À part cela, nous avons tous accès à l’amour absolu, divin, quand nous sommes alignés entre ce que nous faisons et disons avec la joie dans le cœur. Nous sommes tous liés, reliés, la séparation/comparaison d’avec le Christ, le Divin, Bouddha, ou tout ce que vous voudrez nommer pour la Lumière… est illusoire. Personne n’a plus de valeur qu’un autre, y compris dans la hiérarchie « céleste ». Nous sommes tous des cellules de ce grand corps Univers. Nous sommes tous « divins », mais sur terre pour apprendre à rendre divines nos paroles, nos actions, nos intentions.

Quand nous cherchons des guides, des maîtres à penser, des divinités, nous recherchons le divin à l’extérieur de nous-mêmes, comme si on mettait une nouvelle tête au-dessus de la nôtre, mais nous avons déjà une tête !!!

Je Nous Aime.


Christine, a exprimé, le 3 août 2016
Bonjour Jean-Yves,
Je vous remercie du fond du cœur de m’avoir fait partager votre conception du pardon.
Quelques indices m’amenaient à aller dans le même sens que vous et je commençais, en tant que Chrétienne, à tourner en rond avec cette notion culpabilisante qui lui était accolée.
Votre “post” est un éclairage très fort dans ma vie et je tenais à saluer ses “effets”.
Que Dieu vous bénisse.
Bises fraternelles
Christine

Pour Christine : Merci d’offrir, à ton tour, cet éclairage nouveau et bravo pour avoir su ne pas rester enfermée dans une idée ! Culpabilité, peur, jugement, voilà bien nos vraies maladies, nos freins… et en même temps, ce sont des occasions de sortir nos « outils » et d’apprendre à les utiliser par l’expérimentation pour croître.
Je Nous Aime

Pascale, a exprimé, le 3 août 2016
Merci beaucoup Jean Yves pour cet article essentiel !
Nous sommes bien d’accord sur le sujet, par contre pour aller jusqu’aux sagesses et amour absolus…. il reste de la marge !

Effectivement, à moins d’être un yogi émérite et patenté (pas tenté), pour les humains en devenir que nous sommes, d’où qu’elle vienne, une blessure profonde reste difficile à gérer et peut faire voler en éclat la confiance en nous-même, parfois tout au long de la vie. Non pas qu’elle soit “juste”, la brûlure de la colère survient quasi spontanément en tant que pulsion… avec en parallèle, consciemment ou non, souhait de réparation, voire demande de pardon. C’est très humain et nous conduit aussi à la compassion les uns pour les autres.

J’ai juste un souhait de dédiaboliser la colère et la culpabilité : dans un premier temps, cette colère nous protège aussi et nous permet de mettre à distance et loin de nous l’onde de choc insupportable de la blessure (peur, profonde tristesse, perte d’identité, d’intégrité, de sens, sentiment de nullité, découragement, repli sur soi, etc.…. parfois autodestruction…). Seule une reconstruction peut nous faire passer à autre chose, si tant est que ce soit possible en totalité.

Également, effectivement si je donne une grande gifle à quelqu’un c’est bien lui qui aura mal à la joue, la marque rouge de mes doigts, peut-être une dent cassée, le cœur blessé. Ses sentiments vont lui appartenir après tout, mais ce n’est pas drôle tout de même ! Je n’en suis pas fière… Sans donner de gifle à personne il a pu m’arriver de faire mal à quelqu’un, me suis excusée, et j’ai eu le sentiment cependant que cela avait pu mettre un peu de baume et que nous pouvions continuer d’avancer.

Pour finir cette longue réponse, et juste selon mon point de vue actuel pouvant évoluer encore, il me semble donc que la demande de réparation ou voire de pardon, provienne plus d’un besoin viscéral impératif et pulsionnel de reconstruction de l’identité, plutôt que d’un sentiment de supériorité vis à vis de l’agresseur.
Encore Merci. Pascale

Pour Pascale : Merci pour le jeu de mots dont je suis friand, vous le savez, « patenté » ! Pour le yogi émérite et pas tenté… je me permets d’insister sur le fait que ce n’est pas un modèle à suivre, un but à atteindre, tout comme avoir envie de ressembler à toute autre personne « admirable ». Nous posons un jugement. Certaines personnes, oui, ont réussi à dépasser des notions terrestres limitantes plus que d’autres, mais tout le monde y arrivera un jour et cela ne définit aucunement la valeur d’une personne. Nous sommes à des niveaux différents, c’est tout. L’école de la vie a ses classes, ses apprentissages, un apprenti n’a pas le niveau du maître compagnon, et pourtant il a aussi son humanité, son individualité, sa lumière.

Certaines lampes éclairent plus que d’autres, la lumière est la même. C’est l’abat-jour qui fait la différence, mais l’électricité passe … Nous avons tous, le doigt sur l’interrupteur, arrêt, marche !

Oui, la colère ou une culpabilité peuvent être un passage permettant d’identifier quelque chose en nous qui avait besoin d’être éclairé, c’est parfait si nous le transmutons ! Prononcer des excuses, c’est avoir le courage de reconnaître une pulsion, une impulsion qui a blessé. Le pardon est une étape supplémentaire inutile, il est plus lumineux de s’adresser directement à la personne « blessée » en lui expliquant ce qui a occasionné l’acte ou la parole. Ainsi on ne se juge pas, l’autre ne juge pas. On est dans l’écoute, dans l’explication, dans l’acceptation de l’un et l’autre, avec ce qu’il y a à révéler, à transformer. On agit tous, comme on peut, à un moment donné, en fonction de nos propres blessures passées. C’est bien pour cela qu’il est inutile de juger, donc de pardonner. Une demande de réparation, une attente de pardon, c’est une attente de l’extérieur pour régler l’intérieur, cela ne peut fonctionner. L’extérieur met en lumière une zone d’ombre, mais Tout se règle à l’intérieur de Soi, seul endroit où nous avons le Pouvoir. Pourvoir. Pour voir.

Je nous Aime

Ghislaine, a exprimé, le 15 août 2016
Un grand merci à vous deux pour ce beau texte sur le Pardon qui réveille en moi bien des erreurs dont je ne suis qu’à moitié consciente d’ailleurs, dans l’éducation que j’ai donnée aux enfants que j’ai élevés en les obligeant à demander pardon comme une sorte de reconnaissance de leurs bêtises. C’est un sujet difficile ! Je ne sais pas aujourd’hui si, face à une grosse bêtise, je saurais expliquer à un enfant qu’il a un geste ou une parole à faire : le mot pardon les résumant tous…

Le mot « pardon réveille pourtant la « culpabilité » qui est un véritable Poison ! Comme tu le dis si bien Jean Yves, tout est expérience de vie qui nous permet d’acquérir une plus grande ouverture de cœur ! Restons humbles mais pas coupables !

Pour revenir au pardon et bien qu’en accord complet avec ton éclairage je pense que « demander pardon » à quelqu’un sur son lit de mort par ex pour toutes les souffrances inconscientes qu’on a pu lui donner, est très nécessaire : c’est une libération pour les deux des non-dits, des fausses interprétations, ( nous ne sommes pas des saints!!) Qu’en penses-tu ? Merci pour cet échange et les suivants
Ghislaine

Pour Ghislaine : Merci pour cette demande de réflexion supplémentaire. Je relève tout d’abord une très jolie phrase vibrante : « Restons humbles mais pas coupables ! ». Ensuite pour entendre plus clair dans la fréquence vibratoire que j’émets, je retire le mot « erreur » et le remplace par « expérimentation ». Là encore n’est-il pas illusoire de penser que le mot pardon résume tout ce qu’on voudrait dire ? Ce que je pense, ce que je vibre et vous fais partager, c’EST ce passage :

Le mot « pardon réveille pourtant la « culpabilité » qui est un véritable Poison ! Comme tu le dis si bien Jean Yves, tout est expérience de vie qui nous permet d’acquérir une plus grande ouverture de cœur !
Voilà qui résume tout.

En ce qui concerne ce qu’on fait, dit ou pense auprès d’un lit de mort ou d’un mourant, voici ce que j’offre en piste de réflexion…

Mort, mourant, dans le coma ou en pleine santé, les vibrations, les ondes passent, l’émission se fait. L’état de conscience ne change rien. L’acceptation de la réception dépend de chacun. Si vous aimez vous régler sur France Musique, vous n’accepterez pas le réglage Skyrock, vous tournerez le bouton pour capter autre chose, je dis cela sans jugement, même si cela révèle mon penchant musical, tout son, toute musique, toute vibration a son utilité pour nous guider sur Nos CHOIX, nous avons le doigt sur le BOUTON, voilà ce que je veux souligner. Nous choisissons de concentrer notre attention sur ce que nous voulons entendre ou voir. A tout moment, on peut même éteindre la radio. Donc si vous émettez, le récepteur a le choix également d’écouter ou non.

Autrefois, les vœux jurés de fidélité au chevet d’un mari ou d’une épouse agonisants avaient une répercussion sur la réincarnation à venir donnant par exemple des êtres de lumière ne pouvant s’engager amoureusement ou revenant toujours à la même partenaire. Cela ne se passe plus comme cela. Les temps vibratoires ont changé. L’humanité s’élève, et le taux vibratoire de l’humanité et de la terre aussi. Si si… je vous assure !

Ce qui est important est l’intention derrière notre acte ou nos paroles, que la personne soit vivante, en fin de vie terrestre, ou passée dans un autre plan.

A mon sens, je le répète, demander pardon à une personne est inutile, voire néfaste, quel que soit son plan d’existence ou d’incarnation, sa dimension etc… Car comme je l’ai dit, même le pardon le plus « pur » est empreint d’une notion de jugement. Par contre, offrir à une personne l’explication d’un acte, d’un geste, d’une parole avec sa pulsion originelle, voilà de quoi nourrir les deux âmes, et offrir nos expérimentations, nos émotions et nos manières de les gérer de plus en plus « justement ». De notre vivant, de notre vie sur terre, expérimentons la juste attitude à chaque seconde. De cela, nous sommes seuls responsables, seuls émetteurs-récepteurs avec le choix à disposition. « Je n’ai pas le choix » est une phrase illusoire qui n’a pas de sens. Je ferai peut-être un texte en ce sens, tiens…

NOUS AVONS TOUJOURS LE CHOIX, et c’est un immense pouvoir.

Dire à une personne par exemple : « je suis désolé lorsque j’ai prononcé ces paroles, la colère m’a emporté, je ne le pensais pas vraiment, je me suis senti blessé par telle situation, je comprends pourquoi maintenant… etc. », n’a rien à voir avec le pardon.

Un petit rajout, la notion de ce qui est « nécessaire » est elle aussi, illusoire.
Chacun a son petit nécessaire… Sens propre et figuré.

Je Nous Aime

Sylviane, a exprimé, le 18 août 2016
Bonjour !
Tout d’abord, merci pour vos publications que j’apprécie beaucoup !
Et … Un MERCI immense à Jean-Yves pour son magnifique « plaidoyer » :
il y a si longtemps que je suis « heurtée » par cette demande qui nous est constamment faite de « pardonner » pour tout et n’importe quoi, y compris soi-même de qui l’on est et de ce que l’on est. Ceci nous amène à nous sentir coupables en permanence (de ce que l’on a fait, de ce qui nous a été fait, etc.) et, vu que la culpabilité nourrit l’erreur …  c’est finalement le serpent qui se mord la queue en permanence !!!

Ce message met en mots tout ce que je ressens au plus profond de moi à ce sujet. Il sonne juste en mon cœur.

MERCI chaleureusement. Tout ceci résonne en moi comme une « libération ».

Seul « bémol » qui me vient soudainement à l’esprit avant que je termine mon message …
Le fait que figure, dans le « Notre Père » … Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés … »
Cordiaux messages
Sylviane

Pour Sylviane : Merci Sylviane la libre, pour ton bémol, je vais longuement développer. Merci de me donner cette occasion de délivrer une autre piste, un autre message.

PREAMBULE IMPORTANT : si à un moment donné, quelqu’un se sent choqué par la lecture de certaines de mes phrases et qu’il sent que c’est « trop » pour lui, qu’il stoppe la lecture, prenne le temps, des heures, des jours, des mois, pour éventuellement, ou non, poursuivre/reprendre. C’est très déstabilisant quand tout un fondement de croyances s’écroule. C’est très intéressant aussi, mais mieux vaut le faire en douceur. Je ne suis d’aucun courant religieux, car tout ce qui étiquette enferme, mais tout est bénéfique à lire, écouter, pour s’informer, se former et ne pas rester enfermé ! Les religions sont à l’origine du plus grand nombre de morts sur cette planète, par crises de foi, certains voulant avoir raison et IMPOSER, pour mieux DOMINER, et ce, depuis des siècles !

Ni moi, ni mes messages, ni la Bible, ni le Coran, ni les tables d’émeraude, ni les canons bouddhiques, ni un quelconque Maître, ni un homme, ni un religieux, etc…, rien d’EXTERIEUR à vous ne vous mènera à la vérité, c’est en VOUS que vous la trouverez !

J’insiste vraiment…
Tout est utile pour un questionnement intérieur, non pour un modèle à suivre.

Je vais prendre l’exemple de la Bible, plus fréquemment évoquée dans ce que je reçois de vos interrogations. Qu’elle ait réellement été écrite par des transmetteurs X ou Y depuis une source divine ou non, de toute manière, il y a eu plusieurs dizaines de contributeurs écrivains, au cours des siècles !

C’est bien la seule chose qu’on ne peut mettre en doute : elle a été écrite par des hommes, successivement pendant des années !!!

Même si on retient la notion de secrétaires humains pour transmettre des messages divins, la pureté est forcément altérée. Que dire alors de ses plus de 2000 traductions, de ses changements apportés à travers les siècles par les rois, les religieux, les prophètes et de ses transmissions orales avec ses déformations !!!

Bien, je vais donc commencer par : Le fait que figure, dans le « Notre Père » … Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés … », dans sa version la plus proche de l’araméen, voilà en gros ce que cela donnerait :

– Je suis relié à une personne par un événement survenu dans nos deux vies afin qu’ensemble, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, nous nous libérions de ce qui nous « attache » et abaisse nos vibrations. Je dénoue le nœud en moi qui m’empêche d’avancer tout comme je libère ensuite le nœud qui me relie à l’autre.

S’inspirer de la Bible pour y trouver de quoi élever son âme, pourquoi pas…
Comme de tout autre manuscrit, tout autre livre (Le petit prince, n’est-ce pas un beau livre, une belle source d’inspiration ?) mais tenir pour vrai ou pour règle à suivre ce qui y est écrit, c’est prendre la voix des écrivains pour la recopier au lieu de suivre la sienne. Pourquoi ne pas se libérer de nos conditionnements à se référer sans cesse à un modèle à suivre ? Il n’y a pas de manuel du bon humain.

Je me sers de ce que je vois, lis ou entends pour définir mes actions justes. Je cherche dans la lumière de mon cœur, l’étincelle divine pour me guider.

Jamais dans la Bible ou un livre, ou dans des canalisations, nous ne trouverons la vérité, nous la trouverons en nous, en ce qui résonne juste en nous ! Rien n’est juste/vrai tant que nous pensons d’après les croyances des autres !

Il est temps de se libérer de la notion de faute, de péché, d’enfer, de paradis !

« Dieu » ne regarde pas l’humanité comme une fourmilière, en y envoyant de temps à autre un déluge ou autre « catastrophe » pour mettre de l’action dans son observation !!!

Bien, alors maintenant… peut-être certains seront prêts à lire la suite…

Pour vous aider à vous déconnecter de l’égrégore (celui qui vise à en faire des commandements à suivre absolument… sous peine de….), je vous dé-livre quelques sujets de réflexion :

– lire la Bible, oui, il y a de belles histoires, de belles métaphores susceptibles de déclencher en nous quelque chose de divin pour nourrir nos âmes et les élever. Le reste n’a aucune importance. C’est de l’analyse stérile que de développer à l’infini des études sur son origine ou la bonne traduction ou la bonne interprétation… dont on ne saura jamais rien avec certitude. Et c’est encourager à sortir de Soi au lieu de se centrer sur son Cœur pour suivre son Intuition, sa Justesse.

– dans la Bible, figurent de nombreux copiés/collés à peine changés provenant d’autres manuscrits plus anciens ! Exemples : l’arche de Noé et Adam avec le fruit défendu = issus d’une légende sumérienne, Jésus ressuscitant Lazare = copie d’une légende égyptienne, où une momie ressuscitait, nommée… El zar Us, El azar dans la Bible, Lazare en français… mais quel « azar » !!! Jésus qui marche sur les eaux, comme dans la légende de Bouddha… etc. L’intervention de l’homme qui transforme, récupère ne peut être niée… mais ce n’est pas important. L’important, encore une fois, EST CE QU’ON FAIT de ce qu’on lit.

– prendre conscience des erreurs de traduction causées par les ponctuations oubliées ou non relevées. Un simple point oublié ou non relevé change le sens d’un mot, d’une phrase. Commencez-vous à comprendre qu’il est impossible de trouver une quelconque vérité, un modèle de parfait humain à suivre dans tous ces écrits ? Qu’il est important de fonder son comportement, non à partir de règles établies par des humains, lues, dictées ou imposées ou à s’imposer, mais sur le centrage en son cœur, en sortant de la peur de mal faire !

– l’Église voulant étendre son pouvoir et le maintenir par la vénération de reliques, a créé ici et là tellement de morceaux de la croix de Jésus qu’on pourrait avec humour se laisser aller à penser qu’on pourrait créer avec la charpente d’une nouvelle église ! Et que dire de la bonne quarantaine de clous supposés y avoir été plantés !

– que dire de la « bêtise »… d’entretenir l’idée qu’une personne non baptisée n’ira pas directement au royaume des cieux… franchement ….. le péché originel, le jugement dernier… vrai-ment !!!!! La vérité : par la peur, asseoir un POUVOIR, une domination !!!

A chacun ses croyances, mais ne pas y rester enfermé, est la condition nécessaire pour accéder à la divine liberté. N’hésitons pas à en changer ! Tout ce qui est déconstruit construit ! Du neuf sur du vieux ! Repérons et Sortons de tout ce qui nous conditionne à croire ceci ou cela, arrêtons de croire quoi que ce soit, une pensée limite, une croyance limite, mais dans l’infini pouvoir d’en changer, tout est illimité par l’ouverture infinie de tous les possibles.

Ma conclusion, ma Bible, mes trois règles de vie personnelles :

J’Aime ce qui Est
J’Aime ce qui a été
J’Aime ce qui va arrive
r

Je vous souhaite un excellent moment présent. Éternellement.
Jean-Yves plein de gratitude pour vos parts données

Si vous aussi, souhaitez vous exprimer et être présent sur Energie-Santé, Contactez-nous
Commentaires (2)
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  • Françoise

    Bonjour
    j’ai lu avec intérêt les commentaires et réponses de Jean-Yves.
    Personnellement j’ai trouvé des réponses en résonnance avec mon propre ressenti en visionnant les
    vidéos de Franck Lopvet. La notion du pardon n’y est pas abordée car si nous partons du « point de vue »
    que ce que nous vivons est le reflet de notre intérieur, c’est-a-dire que nous le créons nous mêmes
    ce qui nous est demandé c’est simplement d’en prendre conscience. Il a une manière bien à lui de s’exprimer
    qui ne trouvera pas l’assentiment de tout le monde mais il est tellement authentique que c’est extrèmement
    jouissif. Il ne s’agit plus d’auto-flagellation à la new age et spiritualité de bas étage mais d’un voyage à
    l’intérieur de nous mêmes sans désir d’atteindre une destination. Je le trouve totalement décapant et il
    m’a aidée à dépasser ma compréhension limitée de ce qu’est l’humain.
    Néanmoins comme nous ne sommes pas tous au même niveau de conscience – ceci dit sans jugement de valeur – je peux m’imaginer que le passage par « l’exercice du pardon » peut s’avérer très libérateur pour certains et leur permettre de passer à la prochaine étape . Cela a été mon cas. Je parlerai en métaphore: il est rare qu’un élève de
    fin de cours préparatoire puisse passer directement en classe de troisième. J’ai suivi les recommandations d’Oliver
    Clerc pour l’appréhension du pardon et j’en conclus que c’est ce passage qui m’a prermis de passer à autre
    chose, de pour moi, plus percutant. J’éprouve une immense gratitude envers la Vie pour ce qu’elle m’offre.
    Au final je suis très proche de ton ressenti.
    Amicalement
    Françoise

    • Jean-Paul

      Bonjour Françoise,
      Merci pour votre commentaire. Il est évident que si nous devons nous fixer des objectifs assez éloignés, nous devons malgré tout franchir les étapes progressivement !
      Bien cordialement à vous
      Jean-Paul