Plus encore qu’un remarquable outil de connaissance de soi, le langage des dents est également un outil complémentaire au soin dentaire. Attention cependant, comprendre ou décoder la cause émotionnelle d’un problème dentaire ne dispense pas d’aller chez le dentiste. Bien au contraire, il s’agit de faire soigner ses dents mais en toute connaissance de cause. Accompagner le soin par la prise de conscience qui découle du décodage, mobilise les processus de guérison ; l’acte quel qu’il soit est facilité, la cicatrisation accélérée, les suites opératoires minorées ou inexistantes.
Démonstration à travers quelques exemples.
Dépose des plombages
Motivée par le désir de dépolluer l’organisme, la démarche ne devrait pas se faire sans prise de conscience. “Quelle est la finalité de ce plombage ? Quel rôle remplit-il ? À quel besoin inconscient répond-il ?” sont les questions que tout candidat à la dépose devrait se poser avant de se lancer.
Pratiqué en conscience, le remplacement équivaut symboliquement à transmuter le plomb en or. Pour cela il est nécessaire d’accepter la souffrance enfouie afin de la libérer. Sans ce travail intérieur, le changement de matériau n’est qu’un leurre et engendre d’autres problèmes : dégradation de la dent, reprise de carie, déplacement du symptôme à une autre partie du corps. De plus, la levée du blocage émotionnel potentialise l’immunité naturelle propre à toute dent vivante [1].
La relance de ce processus vital, matérialisé par un flux qui traverse la dent, permet une véritable dépollution en profondeur des tissus dentaires imprégnés de particules métalliques, à condition que l’on ait pris la précaution, en parallèle avec le travail intérieur, de poser un pansement cicatrisant avant de passer à l’obturation définitive.
Implant et mémoire osseuse
Par exemple, la pose d’un implant à la mâchoire du bas se solde parfois par une anesthésie permanente de la lèvre inférieure, due à la lésion accidentelle du nerf de la mâchoire. Si on admet que toute atteinte a un sens, y compris dans les cas où elle est causée par le dentiste lui-même, comment décoder cet accident thérapeutique ? La perte de sensibilité causée par la lésion du nerf dentaire renvoie à la problématique de ne pas pouvoir ou vouloir sentir l’un des deux parents, papa en bas à droite, maman en bas à gauche. Ce type d’accident renvoie à la volonté inconsciente de s’auto-anesthésier. Pourquoi ? Parce qu’un violent traumatisme reste engrammé dans les profondeurs de l’os, un souvenir particulièrement pénible, en rapport avec la dent que l’implant doit remplacer : séparation, deuil, voire abus. Le rejet de l’implant par une infection renvoie quant à lui au rejet du parent ou, selon le cas, à l’impossibilité de réintégrer la qualité de la dent perdue. Par exemple, dans le cas d’une femme qui a vécu une forte souffrance liée à la perte de son conjoint (seconde molaire en bas à droite), le rejet de l’implant placé dans ce secteur exprime le deuil impossible du couple détruit par la disparition du mari (la seconde molaire du bas est la dent de l’union).
Aussi longtemps que cette souffrance n’est pas reconnue et pacifiée un tant soit peu, il est à craindre que l’implant continue d’être rejeté, au grand étonnement du chirurgien qui ne comprend pas que, chez un même patient, certains implants s’intègrent sans problème dans un secteur de la bouche, tandis qu’un ou plusieurs autres s’obstinent à ne pas tenir.
Douleurs psychogènes ou paradoxales
La dent dévitalisée qui reste douloureuse des semaines, voire des mois après l’intervention, est hélas un classique en dentisterie. Beaucoup de ces réactions douloureuses sont dites psychogènes, c’est à dire qu’elles ont pour origine un blocage émotionnel qui génère la douleur ou contribue à l’entretenir (ce qui ne dispense pas de rechercher des causes physiques : intolérance à la pâte d’obturation, erreur opératoire, etc., détaillées dans le Pratikadent).
Il faut travailler sur le nœud émotionnel. Le langage des dents permet de cerner la problématique émotionnelle qui s’enracine dans l’enfance et se joue par rapport à l’un des parents. Il faudra alors reconnaître l’émotion refoulée et la verbaliser pour que la dent n’ait plus besoin de l’exprimer à notre place. Pour mener à bien ce travail, outre le langage des dents qui donne l’indispensable direction à suivre, il est possible de recourir à une aide psychothérapeutique comme l’hypnose. « Une de mes patientes s’est débarrassée d’une douleur dentaire lancinante en allant rechercher les causes émotionnelles de sa phobie du dentiste » témoigne un hypnothérapeute.
Un mécanisme similaire est la cause de douleurs dites paradoxales qui touchent des dents parfaitement saines. Alors qu’aucune cause physique ne les justifient, répondre à ces douleurs par un acte chirurgical (dévitalisation ou extraction) est une très mauvaise option car elle cause une mutilation sans régler le problème de la douleur qui se reporte généralement sur la dent voisine. Ici encore, c’est dans la reconnaissance et la libération du nœud émotionnel caché derrière le symptôme douloureux que réside la solution [2].
Rendre le soin vivant
Estelle Vereeck est Docteur en chirurgie dentaire. Elle a cessé d’exercer pour se consacrer pleinement à l’écriture et au message qu’elle souhaite faire passer. Sa vision de chirurgien-dentiste et d’auteur ouvre des perspectives novatrices sur les problèmes dentaires. Dès lors qu’on s’intéresse au sens, l’atteinte (carie, déchaussement, etc.) n’est plus un problème ni une fatalité mais une information que le corps envoie, un message à décoder.
Pour aller plus loin
Dent qui pousse, dent qui parle
d’Estelle Vereeck – Éditions Quintescence
Le livre aborde le développement de la personnalité d’un point de vue inédit. Simple à comprendre, facile à utiliser, la méthode se fonde sur les indications données par le corps à travers l’éruption des dents. Une dent, une phase : tel est le fil conducteur. Marqueurs visibles, d’accès aisé, les dents expriment le vécu de l’enfant.
Dent du commencement, dent du rayonnement, etc. L’auteur attribue à chaque dent un nom évocateur de la qualité qu’elle incarne. Chaque « actrice du théâtre de la bouche » met en scène les besoins de l’enfant à mesure qu’il évolue.
La méthode révèle les clés du langage des dents, langage du dedans. Elle s’adresse aux parents qui souhaitent une aide friable pour comprendre l’enfant et à tous ceux qui en côtoient (professionnels de santé, enseignants, éducateurs…).
Plus encore, toute personne désireuse de se connaître, d’identifier ses blocages et ses manques découvrira à travers ses dents l’enfant qu’elle a réellement été. Les dents sont les marqueurs de notre enfance. L’ouvrage constitue un guide et un outil de connaissance de soi dont la simplicité et l’évidence vous séduiront.
Docteur en chirurgie-dentaire, lauréate de la faculté de médecine de Nancy, Estelle Vereeck étudie depuis de nombreuses années les relations entre les dents et la personne vue dans sa globalité. Après quinze ans de recherches intuitives étayées par l’observation et la logique, elle a créé la méthode psychodontologique. Ce livre est le fruit de son expérience.
Le décodage dentaire
de Christian Beyer – Éditions Grancher
Savez-vous que vos dents entretiennent des liens avec votre inconscient ? C’est ce que vous dévoile cet ouvrage. Le décodage dentaire s’appuie sur le transgénérationnel, les charges émotionnelles refoulées ainsi que l’insconscient personnel et collectif pour donner un sens à la douleur, à la perte d’une dent, à une malposition, et même aux maladies parodontales ou aux aphtes. Car le décodage dentaire offre l’accès à l’identité vivante de l’individu !
Ce livre, écrit après plus de quatorze années de pratique, vous présente une lecture psychologique et symbolique de chaque dent afin d’expliquer certaines de leurs pathologies autrement qu’en vous culpabilisant. Car vous découvrirez qu’une carie n’est pas forcément la conséquence d’un mauvais brossage des dents ! Véritable grille de lecture de la psyché humaine, le décodage dentaire est un outil incomparable de rencontre et de connaissance de soi.
Diplômé de la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg en 1988, le Dr Christian Beyer parcourt le monde afin de promouvoir cette connaissance et cette compréhension nouvelle de la structure humaine. Auteur et conférencier, il na de cesse de rendre aux dents et à l’humain leurs véritables valeurs et leurs lettres de noblesse.
Et, pour les « sans dents », qu’en est il ?
bonjour,
j ‘aurai posé les mêmes questions que Linda et Caroline .
je suis surprise qu’aucun praticien ne se soit rapproché de Estelle Verreeck . Dommage !
je vais acheter le livre pour en savoir plus en attendant je voudrais trouver un dentiste qui utiliserait la bonne vieille méthode en cas de carie, commencer par un pansement sans tout de suite opter pour dévitalisation…et couronne ! Ils doivent se faire rares et j’en suis désolée .
R.M.
Ils ont préféré la lettre au banc car sa vision était trop novatrice pour eux. Il faudra du temps pour que son message soit entendu malheureusement
j aurai posé les mêmes questions que Linda et Caroline !
je suis surprise que personne ( aucun praticien ) ne se soit rapproché de Estelle Verreeck , dommage !
Bonjour,
Y aurait-il des dentistes dans la même veine qu’Estelle Vereek sur la région parisienne et qui soient encore en exercice ?
Merci du retour,
Linda
Bonjour Linda,
Malheureusement, nous n’avons pas cette information.
Si vous ou quelqu’un d’autre l’obtient, ce serai sympa de nous en informer, au bénéfice d’autres lecteurs de cet article…
Bien cordialement
Jean-Paul
Je n’y manquerai pas !!!
Bonjour, est-ce qu’il serait possible d’obtenir une image un peu plus nette pour celle avec les liens des organes et des dents ? J’ai essayé de l’agrandir mais elle devient illisible
Merci et belle journée
Bonjour Caroline,
Désolé, mais nous ne disposons pas d’une version de cette image avec une meilleure définition…
Bien cordialement
Jean-Paul