L’aventure de la mémoire de l’eau

Un sujet à se brûler les ailes !

Bien que 20 000 pharmacies en France délivrent de l’homéopathie, celle-ci est toujours reléguée à la case « bobothérapie ».
Tant que la science officielle niera la réalité électromagnétique et mémorielle de l’eau, c’est à dire la « mémoire de l’eau », rien ne pourra libérer l’humanité du carcan chimique installé.

Le vrai père de la mémoire de l’eau, c’est Vinh Luu

La mémoire de l’eau est toujours liée au nom de Benveniste, et pourtant, le véritable découvreur , le précurseur, c’est incontestablement Vinh Luu. J’ai rencontré cet homme remarquable, aussi humble que discret il y a une quinzaine d’années à Candillargues, dans la région de Montpellier.

Son nom laisse deviner son origine asiatique ; il est né en 1936 à Saigon, en Indochine française, et a été initié à la médecine taoïste par son grand-père chinois. Il est venu en France en 1955, devint docteur en physique et enseigna ensuite à l’université de Montpellier. Puis il s’intéressa à la phytothérapie et l’homéopathie, et créa avec sa femme Claudine, à Candillargues, un institut de recherche et d’enseignement ainsi que le centre Euro Santé Diffusion.

Historiquement, la première mention de la théorie sur la « mémoire de l’eau » figure dans la thèse de doctorat d’État publiée par Claudine Luu en 1974. Cette thèse, intitulée « Étude des dilutions homéopathiques. Mécanisme d’action de ces dilutions », était le fruit de ses recherches avec Vinh Luu. C’est donc à ce dernier que revient la paternité de cette notion qui, depuis, a fait florès. À l’époque, Claudine Luu, alors étudiante en pharmacie (spécialisée en botanique), vient d’être embauchée par le Laboratoire homéopathique du sud-est. Elle y passera cinq ans, pendant lesquels une question la taraude : comment fonctionne l’homéopathie ? Et en quoi réside son efficacité, à l’encontre de tous les présupposés de la médecine conventionnelle (allopathique) ?

Vu que j’étais à l’époque « rédac’chef » du journal Vérités Santé Pratique, ancêtre du Principe de Santé actuel, Vinh Luu m’offrit son ouvrage un peu artisanal contenant sa thèse déposée en 1974 sur le phénomène de la mémorisation électromagnétique de l’eau. Bien sûr, son exposé où les équations de physique côtoyaient l’ésotérisme du TAO n’était pas à la portée du français moyen sans les options. Mais en résumé, il dit ceci : cherchant à expliquer le phénomène homéopathique – surtout après avoir dépassé la 12ième dilution en CH ou la 24ième  dilution en DH, où il n’y a plus aucune chance de trouver une seule molécule de base dissoute (loi d’Avogadro : 6,02 x 1023) – il demanda à sa femme Claudine, munie d’un spectroscope Rahman-Laser, d’enregistrer sur des dilutions successives de produits, l’évolution de leur empreinte électromagnétique. Et là, ils constatèrent que l’empreinte, après une baisse de puissance après 3 CH reprenait du tonus dans le solvant-eau à partir de la dilution 12 CH ou 24 DH, et ce très au-delà.

Pédagogiquement parlant, disons que c’est comme l’étable du bouc qui sent toujours le bouc alors qu’il n’est plus là. Le fait était là, difficilement explicable, et dans toute son horreur dérangeante face à l’Intelligentsia médico-scientifique bornée, qui rejeta brutalement la thèse. Vinh et Claudine Luu en furent très affectés, mais de toutes façons, l’Establishment qui n’aime pas l’homéopathie au départ n’allait pas lui donner ses lettres de noblesse…

NOTA : Son dernier livre « Connaissance de l’eau. Structure, incidences dans la biologie »(Decoopman, 2010) montre qu’on ne peut rien comprendre à l’eau et à ses propriétés chimiques (et à la biologie de manière générale) sans la prise en compte de l’énergie électromagnétique étudiée par les physiciens. Vinh Luu est décédé en 2013 à 78 ans.

Vingt ans après, Jacques Benveniste confirme

En 1985 le Dr Benveniste, chef de l’unité de recherche 200 à l’Inserm, était depuis longtemps reconnu comme une sommité dans le monde de la recherche, puisqu’il fut même sélectionné comme conseiller technique de la recherche par le cabinet de Chevènement. Il est à son tour interpellé par le mystère de l’homéopathie après avoir pris connaissance des travaux de Vinh Luu, qu’en outre, il ne citera jamais… Lui, grande gueule de réputation et qui a toujours rêvé d’un Prix Nobel, sent qu’il y a là un super créneau à prendre. Assisté par Elisabeth Davenas ingénieur de recherche, il entame un programme de travaux sur la transmission des informations chimiques par l’eau dans les hautes dilutions. Aussi il y aura près de 500 expériences « en double aveugle » effectuées in vitro entre 1985 et 1989.

Il se sert pour cela d’un brevet mis au point dix ans avant à l’Inserm : la décoloration des cellules basophiles du sang, qui sont des leucocytes granuleux transparents et porteur d’histamine. A leur surface, les leucocytes basophiles possèdent des serrures formées d’anticorps nommés IgE (immunoglobuline E), qui s’ouvrent en présence d’allergènes, libérant les granules en surface des basophiles. Or, on a trouvé une clé universelle nommée « anti IgE » tiré du sang d’une chèvre à qui l’on a injecte de l’IgE humain. Cette clé déclenche une réaction qui dégranule les basophiles même sur des sujets non allergiques. Enfin pour suivre les processus au microscope, on introduit du bleu de toluidine qui colore les granules en rouge. Il ne reste alors qu’à compter les boules rouges lâchées en présence de l’anti IgE dans toutes les dilutions successives.

Donc,
– Plein de boules rouges : il ne s’est rien passé
– Peu de boules rouges (décoloration) : il y a eu réaction.

Résultat :

Après s’être fortement estompé au dessus de 3CH, le phénomène réapparait (peu de boules rouges) dès qu’on atteint 12 CH, et ce jusqu’à des dilutions pouvant aller jusqu’à 60 CH ! 
Ceci est la première victoire : le mystère du passage au-delà du nombre d’Avogadro, qui en outre avalise les résultats de Vinh Luu par une autre méthode.

A noter que c’est par ce procédé que l’on a pu constater qu’il y a deux moyens pour effacer les mémoires de l’eau : le chauffage à 70° et l’action d’un champ magnétique de basse fréquence, (sur le même principe que l’effacement des bandes magnétiques des magnétophones).

Bref, en juin 1988, Benveniste n’y tenant plus, envoie une parution officielle de ses résultats à la célèbre référence internationale : la revue NATURE. Pour les scientifiques de Nature, cette découverte semble tellement incroyable qu’ils décident de venir début juillet à Clamart, afin  de procéder à une vérification des procédures. Une équipe composée de John Madox directeur de Nature, Randi spécialiste en détections d’artefacts, et tenez-vous bien, de « Stewart » magicien prestidigitateur professionnel (sorte de Majax). Le 28 juillet suivant le rapport dans la revue conclue que « la conception des expériences effectuées à l’unité 200 de l’INSERM était entièrement inadaptée aux affirmations faites par Benveniste le mois précédent, soulignant toutefois ne pas avoir mis en évidence des tricheries ou des malhonnêtetés dans le travail expérimental de l’équipe de Clamart. »  Mais Benveniste est grillé !

L’étape fatale : la téléportation de l’information

Peu avant la funeste visite de Nature en 1988, Benveniste prend connaissance par le Dr Attias médecin homéopathe, de la machine de Langerdorff, élaborée depuis plusieurs décennies par deux italiens : Del Guidici et Preparata. 
Cet appareil utilise des cœurs de rats ou de cobaye (navré !) que l’on a sensibilisé à un allergène : l’ovalbumine du blanc d’œuf. Tout cœur plongé dans un liquide physiologique bat normalement ; on charge le liquide de plus en plus en ovalbumine, ce qui fait ralentir le cœur jusqu’à l’arrêter. En utilisant des dilutions successives d’ovalbumine, on recoupe les résultats  précédents avec les basophiles de Vinh Luu.

Quatre ans après, en 1992, Benveniste fait fabriquer une évolution de cette machine avec deux récipients reliés par un fil électrique basse tension, le premier avec une bobine d’émission baignant dans de l’ovalbumine, et l’autre, une bobine de réception baignant dans de l’eau pure pendant un quart d’heure.

Résultat : Les cœurs sensibilisés à l’anti IgE plongés dans le récipient récepteur d’eau pure, ralentissent, voire s’arrêtent, comme s’ils étaient dans l’ovalbumine.

Je passe sur les opérations compliquées visant à éviter les artefacts.
La même expérience sera ensuite réalisée entre Paris et New York, en envoyant le signal  ovalbumine par Internet… Et le même résultat sera au rendez-vous !!!

Pensez quelle bombe dans les applications ! Je reprends les déclarations mêmes de Benveniste dans le journal ECOLOGIA de février 94 :
« … des médicaments transmis par câble et administrés par simple exposition à un champ électromagnétique – des radars pour remplacer les insecticides – des analyses biologiques effectuées par liaison radio – des thérapies géniques aussi simples que l’écoute de la 9ième symphonie de Beethoven……etc. »

C’en était trop ! Benveniste est trainé dans la boue et excommunié du monde scientifique. Son transmetteur est taxé de machine diabolique, le labo de l’unité 200 sera dissout, avec l’ordre de remettre les clefs dès août 95. Benveniste a alors 60 ans, mais il n’abandonne pas la partie, poursuivant ses recherches dans le cadre de la société Digibio qu’il avait créée en 1997. Une sanction scientifique exemplaire téléguidée d’en haut, qui était prévisible vu que 

c’était un coup d’arrêt de mort à la gigantesque industrie pharmaceutique, avec effondrement de toute sa logistique commerciale !


C’était l’ouverture à la vente de la seule empreinte E.M. des médicaments sur Internet à prix dérisoires, sans compter les risques de piratages par des hackers. Bref, c’était aussi casse-cou que pour des inventeurs de moteurs à eau face aux lobbies mondiaux du pétrole.


Benveniste écœuré, meurtri, cassé, connait l’isolement après la gloire, son labo confiné dans un Ivéco de chantier… sa santé décline et il décèdera à 69 ans en octobre 2004 pendant son opération du cœur.

Dix ans après, le Pr Luc Montagnier reprend le flambeau

Cette fois l’homme est difficilement « déboulonnable », puisqu’à la retraite et déjà prix Nobel pour sa découverte du HIV responsable du SIDA – (hypothèse jamais prouvée mais qui a bien rendu service au lobby pharmaceutique) … Qu’importe, l’essentiel était qu’il déterre à nouveau cette omerta, même si son objectif  central est toujours le SIDA. A noter en passant, que pas plus que BenvenisteMontagnier ne semble avoir jamais fait référence à Vinh Luu, ce pionnier émérite trop discret. Mais dans la science, on est rarement partageur, même avec un mort.

La première expérience de Montagnier a consisté à d’abord numériser le signal rayonnant de l’ADN d’un patient infecté par le VIH. Ensuite, il reprend ce même ADN pour l’amener, succussions comprises comme en homéopathie, aux dilutions fatidiques de 12 CH ou 24 DH dans lesquelles il n’y a plus aucune trace du produit initial. Comme Benveniste, il soumet l’eau obtenue à un capteur qui l’envoie à un écran d’ordinateur. Et là, une fois encore, avec une méthode différente, il retrouve la signature de l’ADN initial. Il y a eu transduction d’une information fantôme, comme une photocopie faite sans original. Ce miracle explose littéralement les dogmes les plus fondamentaux de la science, même si le Professeur Marc Henri, professeur de chimie et de physique quantique à l’Université de Strasbourg, tente d’expliquer cela par la théorie des « domaines de cohérence » des chaines moléculaires de l’eau.

Mais ce n’est pas tout, car voici le plus dérangeant ! Cette fois le professeur reprenant encore l’ADN d’un patient infecté par le VIH, le numérise dans la dilution la plus performante, et l’envoie par mail à l’université de Benevento, en Italie. Après avoir exposé un tube blindé d’eau pure pendant une heure à « la musique » de cette onde numérisée, l’eau informée est soumise à la PCR, une machine utilisée par la police scientifique pour identifier les criminels à partir des traces d’ADN. Mais les enregistrements – disons radio – de l’alphabet A-C-T-G de l’ADN nommés nucléotides, arrivent en vrac dans l’appareil. Et là, intervient la pièce maitresse : la POLYMERASE, qui a l’incroyable capacité de remettre dans l’ordre initial fidèle à 98% les nucléotides virtuels, reconstituant ainsi intégralement l’image de l’ADN envoyée.

Pour le Pr Luc Montagnier, avec le sida, l’autisme, certaines scléroses en plaque, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson,… les débouchés sont immenses. Mais encore une fois, c’est toute l’industrie pharmaceutique qui est remise en question, et vu ses moyens gigantesques sur les plans politique et financier, attendons nous à une violente contre-attaque pour démolir une fois de plus ce bond magistral et historique de la science, qui permettrait de se libérer une fois pour toutes de la toxicité chimique. Souhaitons au Pr Luc Montagnier plus de chance dans sa stratégie que ses prédécesseurs.

Nota :
Une autre confirmation par une autre voie, peut-être moins dérangeante au premier abord pour l’Establisment mondial, est celle de l’effet 
Masaru Emoto, avec ses cristallisations par réfrigération à -18°C, d’eaux soumises à des musiques, des mots, ou des ambiances spécifiques, ceci  prouvant que l’eau peut être déstructurée ou magnifiée, en tant que témoin enregistreur mémoriel universel. Et cela non plus, ce n’est pas de la théorie, mais des faits réels et incontournables qui devraient changer notre futur.

Michel Dogna
Journaliste, écrivain, naturothérapeute
Tél.: 09 82 99 13 89
Site web : www.micheldogna.fr

Pour aller plus loin

Vivre avec les plantes : les fleurs du Tao
de Claudine et Vinh Luu  – Éditions Encre

Ils sont comme les deux lacs reliés décrit dans le Yi King, Claudine Escudier est née le 14 juillet 1941 dans lAveyron, au milieu des fleurs et des champs. Elle épouse à 21 ans Vinh Luu, vietnamien d’origine chinoise, lui-même scientifique, qui deviendra connu pour ses travaux sur l’eau. A peine diplômée en pharmacie, la voici responsable de la fabrication des teintures mères dans un laboratoire d’homéopathie, sans connaitre vraiment cette méthode thérapeutique. Claudine est passionnée et tenace. Elle veut comprendre pourquoi l’homéopathie « guérie ». Vinh travaille à la faculté des sciences. Il travaille déjà sur l’eau et la question l’intéresse. Ensemble, ils font une découverte inattendue et énoncent une théorie originale qui les mènera sur la piste de la mémoire de l’eau. C’était en 1975 Claudine soutient cette année là sa thèse en pharmacie et expose leur concept. D’autres se l’approprient sans jamais en citer les auteurs Le couple, entre temps, a fondé une école de phytothérapie. Les plantes médicinales et leurs vertus n’ont pas de secret pour Claudine. Mais la vision de Vinh, taoïste de naissance, fils et petit fils de phytothérapeutes chinois, est d’abord et avant tout énergétique. Seul le vivant peut apporter de la vie. Ils créent ainsi à tous deux une méthode d’approche novatrice de la phytothérapie, ou la notion d’énergie est centrale. De l’amour de la nature et de la vision énergétique va naitre une nouvelle conception thérapeutique, dans laquelle les techniques traditionnelles de la phytothérapie et de l’aromathérapie s’allieront à la médecine énergétique homéopathique et chinoise. Ce livre raconte leur histoire tout en donnant les plus merveilleuses recettes de Claudine pour guérir avec les plantes, ainsi que les secrets de la phytothérapie énergétique enseigné par Vinh. Il fait le lien entre deux visions complémentaires, pour aborder le monde des plantes médicinales avec un angle de vue à 180 degrés.

Ma vérité sur la mémoire de l’eau
de Jacques Benveniste  – Éditions Albin Michel

« Jacques Benveniste restera l’homme d’une polémique. Dans laquelle il aura tout gagné. Et tout perdu. Jacques Benveniste n’avait pas toujours été un chercheur à part. Jusqu’à sa découverte contestée, il avait été l’un des scientifiques français les plus publiés en immunologie, sa spécialité de départ, et les plus appréciés. En 1971, sa découverte d’un facteur activateur des plaquettes sanguines l’avait même placé dans tous les manuels de médecine ainsi que sur la liste des nobélisables. » Eric Favereau, Libération

« Rencontrer Jacques Benveniste, c’était s’exposer aussitôt à cette marque de la rencontre. La marque de l’intelligence à l’état brut, rapide, en perpétuel mouvement. Une intelligence incarnée, capable d’excès de vitesse et de dérapages, mais ô combien généreuse, ouvreuse d’horizons, de mondes inconnus et d’espoirs infinis. »  Eric Fottorino, Le Monde

L’eau, mémoire de nos émotions
de Masaru Emoto – Guy Trédaniel éditeur

Dans ce nouvel ouvrage, Masaru Emoto poursuit ses recherches révolutionnaires sur le pouvoir de l’eau, sur sa capacité à « imprimer » toute information qu’elle reçoit écrite, orale ou musicale. (Ce qui n’est pas sans rappeler les travaux de Benveniste sur la « mémoire de l’eau ».) Après avoir congelé l’eau, il photographie par microscope le cristal que peut former l’eau : il sera magnifique si l’information est un message d’amour ou hideux s’il s’agit d’une manifestation de haine ou de colère. Le livre comprend 54 pages de photos en couleurs, qui sont autant de preuves étayant sa démonstration.

L’auteur développe sa théorie en offrant de nombreuses applications, éthiques, médicales ou même alimentaires.

En effet, comme le corps humain est composé de 70% d’eau, il réagit de façon similaire aux informations qu’il reçoit de l’extérieur. En retour, l’eau du corps humain peut renvoyer des informations dans le cadre du diagnostic propre à la médecine japonaise du hado, que présente l’auteur, et qui échappe totalement à la médecine occidentale conventionnelle. Dans le même ordre d’idées, ce professeur japonais de renommée mondiale explique comment nous pouvons, avec des exercices très simples, tirer parti de ses découvertes pour avoir une approche toute nouvelle de l’eau et bénéficier de ses immenses bienfaits : il suffit simplement de parler à l’eau pour qu’elle apporte son aide !

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