Homéopathie : qu’est-ce que c’est ?

L’homéopathie, comme d’autres approches thérapeutiques telles la médecine chinoise, la médecine ayurvédique, les soins esséniens, s’appuie sur l’énergie vitale des individus.

Selon cette approche, notre corps ainsi que tout ce qui constitue notre monde n’est pas formé de matière en suspension sur un seul plan vibratoire mais est constitué d’un ensemble de champs vibratoires.  Cette énergie vitale, appelée également Chi, Prâna, bio-plasma, etc. nous compose et anime l’être bio-énergétique que nous sommes, en nous protégeant d’influences extérieures néfastes.

Il peut arriver des situations, faits, circonstances où notre énergie vitale connaît des faiblesses et devient incapable de rétablir certains déséquilibres, dus à des événements stressants. Ces déséquilibres peuvent, si notre corps ne parvient pas à faire face et à les corriger, être les préludes de maladies en formation qui, après s’être développées dans les corps subtils apparaissent dans notre corps physique.

L’homéopathie et les symptômes de la maladie

L’homéopathie, ce n’est pas seulement sucer des « petits granules », encore faut-il comprendre ce que l’on fait, savoir que cela ne relève pas du merveilleux, du surnaturel, même si l’action est incompréhensible, surtout aux très hautes dilutions, pour des «esprits forts» (ou qui se disent tels).

Les symptômes de la maladie sont la manifestation d’un déséquilibre plus profond et sont en fait le résultat des efforts de la force vitale, destinés à corriger les dysfonctionnements, à rétablir la santé. En corrigeant les dysfonctionnements, notre force vitale à également pour action de renforcer l’immunité de nos organes et centres énergétiques. Nous pouvons donc dire que les symptômes de la maladie sont la concrétisation dans la matière organique, du « travail » effectué par notre force vitale. Par contre, tout comme ce que nous constatons consciemment dans nos actions de chaque instant, si la tâche à accomplir est trop importante, la maladie peut gagner la bataille.

En homéopathie, les symptômes sont toujours des éléments positifs. Ils sont également là pour indiquer à l’homéopathe comment assister le corps, afin de l’aider à rétablir sa santé. Dans ce cas, il va utiliser un apport énergétique allant dans la même direction. Cet apport est puisé dans la nature, plus exactement dans les plantes et, est toujours adéquat pour la totalité des symptômes qui peuvent se présenter chez un individu.

Les symptômes ayant leur origine dans des stress émotionnels, ils se présentent différemment, suivant les personnes et leur vécu. Si plusieurs personnes qui souffrent de la même maladie, par exemple de migraines, chacune présentera des symptômes totalement différents. La première aura des douleurs brûlantes, l’autre une douleur pulsante, la troisième est améliorée en s’allongeant sur le côté droit, etc. Chacune recevra un remède différent, car l’homéopathie aide le patient à se guérir, sans avoir la prétention de soigner la maladie, qui là n’est pas une cause mais un état d’être.

Les remèdes homéopathiques

Certes, l’homéopathe agira souvent à travers ses remèdes, non par leur valeur propre, mais par son pouvoir de suggestion, mais n’est-ce pas le propre de tout bon médecin d’apaiser par sa parole et même par sa simple présence ?
Et malgré cela, l’on peut prouver par des expériences sur des animaux et des plante5 que les remèdes homéopathiques agissent par eux-mêmes, quand ils sont appropriés.

C’est ce que j’ai mis en évidence dans ma thèse [1] : « Contribution au bilan de la recherche expérimentale en homéopathie ». L’action des infiniment petits, longtemps méconnue est aujourd’hui reconnue par tous.

Mais les dilutions homéopathiques qui sont des dilutions centésimales successives (1 CH = 1/100, 2 CH = 1/10000, etc.) se voient souvent opposées au nombre d’Avogadro.
En effet, la 12° dilution centésimale ( 12° CH)=1.10·2 4 et d’après le nombre d’Avogadro, qui est, rappelons le : 6,0248 . 102 3 , il ne devrait plus y avoir de substance originelle dans la solution après la 12 CH.
Or, les expériences animales et végétales prouvent que les lois de l’homéopathie se vérifient que les dilutions soient inférieures ou supérieures à la 12 CH.

Cela pose le problème non résolu du mode d’action des remèdes homéopathiques mais qui n’empêche pas de connaître dès à présent les lois qui régissent l’utilisation de l’homéopathie.

L’homéopathie prend en compte le fait que notre corps physique, nos émotions et notre mental fonctionnent ensemble de façon intégrée. Lorsque la maladie survient, les trois sont affectés, c’est pourquoi l’homéopathie soigne la personne en entier, pas seulement la maladie.

Quelles sont ces lois ?

Si l’action des doses faibles est générale ainsi que l’a proclamé Richet, tout repose sur la loi d’inversion d’action des substances suivant les doses.

Par exemple, les cultures de paramétie peuvent être stimulées ou inhibées suivant les dilutions d’atropine, de caféine, de jus de citron, etc.
Et, selon que l’on appliquera cette loi de façon directe ou croisée on fera de l’isopathie ou de l’homéopathie : « iso = identique, et homéo = semblable ».

De façon directe : cela veut dire que la même substance qui intoxique l’organisme, va, à dose infinitésimale (en deça du seuil d’inversion d’action) provoquer la disparition des symptômes d’intoxication.

Allium Cepa

Et l’on peut suivre par exemple sur des séries homogènes de pigeon, l’élimination urinaire de l’arsenic dont on les a subintoxiqués. Or, si l’on donne de l’arsenic homéopathique (c’est-à-dire dilué et dynamisé) alors que l’élimination urinaire se ralentit, on provoque une reprise de cette élimination urinaire de l’arsenic fixé dans les organes. Et ce, même avec des dilutions supérieures à la 12 CH ! On obtient de très beaux résultats avec l’isopathie, par exemple en allergologie, en endocrinologie, etc …

De façon croisée, la loi d’inversion d’action des substances amène à donner par exemple de l’arsenic homéopathique (c’est-à-dire dilué et dynamisé) à des gens ou à des animaux présentant les symptômes de l’intoxication par l’arsenic sans qu’ils soient réellement intoxiqués par l’arsenic.

On dit alors qu’ils ont des symptômes « semblables », ou « simile » ou « homéo ». Autre exemple du même ordre : des lapins intoxiqués par la toxine diphtérique sont protégés par la prise du Mercure rouge (dit, Mercurius Cyanatus, en langage technique) préparé homéopathiquement.
Ceci parce que Mercurius Cyanatus produit des modifications sanguines chez les lapins très voisines de celles provoquées par la toxine diphtérique : l’acide urique, le calcium, les chlorures, le sucre, la créatine et l’indice de réfraction du sang sont augmentés alors que le fer, le magnésium et les sulfates sont diminués.

Sur le plan clinique, le médecin fera donc de l’homéopathie en recherchant chez son malade des symptômes qui lui évoquent des symptômes semblables provoqués lors de subintoxications avec une substance X ou Y. Il donnera alors cette substance X ou Y à dose homéopathique, pour appliquer la loi d’inversion de façon croisée.

Le médecin fera facilement de l’isopathie en prélevant des crachats, de l’urine, du sang, des sérosités du malade, en diluant et dynamisant ces prélèvements qui résument en quelque sorte toute la pathologie du malade.

L’absorbtion des remèdes ainsi obtenus donne souvent de bons résultats. Mais, il faut bien comprendre que la stimulation de l’organisme qu’apportent de tels remèdes, ne pourra être efficace que si l’organisme peut répondre.

S’il est trop affaibli, trop intoxiqué, il ne répondra pas à cette stimulation. Il faudra alors, de toute urgence recourir aux techniques classiques qui, elles, n’ont pas pour but de stimuler sa défense aux agressions mais de faire face, à sa place, à ses agressions, et bien sur avec une brutalité qui retentit sur l’organisme. (Mais dans ce cas précis, c’est un moindre mal).

Homéopathie

Le mot « homéopathie » qui signifie « souffrance semblable » vient du grec homeo (similaire) et pathos (maladie), est l’illustration du fait que l’homéopathie est basée sur la loi des semblables ; concept déjà connu d’Hippocrate, au Ve siècle avant J.C. D’après cette loi naturelle, ce qui cause la maladie, peut guérir une maladie similaire. Le café par exemple, qui est connu comme étant un stimulant, permet de rester éveiller et, consommé en quantités importantes, peut provoquer des insomnies. En homéopathie, le remède café est prescrit dans certains cas d’insomnies et permet de retrouver un sommeil normal !

Imprégnation de granules

Considérée par certains comme une méthode alternative de soins qui utilise en infimes dilutions des plantes, des métaux, des minéraux, des organes humains, des organes d’animaux, des bacilles, des virus, des hormones et des substances corporelles humaines pour traiter des problèmes physiques, mentaux et émotionnels, ainsi que pour la prévention de ces problèmes, elle est en fait beaucoup plus que cela.

En effet, ayant en considération une approche holistique de la personne, dans sa globalité, elle est en réalité une thérapie énergétique complète au même titre que d’autres approches de thérapies énergétiques prenant en compte l’être à tous ses niveaux d’énergie vibratoire.

L’homéopathie s’appuie dans son fonctionnement sur deux principes : le principe de la similitude et celui de l’infinitésimal.

Une bonne homéopathie ne peut se faire avec des recettes

Nous avons vu, comment le médecin homéopathe choisira le remède convenant à chaque personne en fonction de la similitude de ses symptômes avec ceux que produit une substance expérimentée sur un homme sain.

Il ne peut donc être question de faire de la bonne homéothérapie en prenant des remèdes en fonction des maladies, et le médecin homéopathe devra toujours aborder la recherche du remède en essayant de faire la synthèse des symptômes trouvés.

Mais, pour la mère de famille, il est impossible de lui demander de commencer à agir en attendant le médecin et d’exiger d’elle des connaissances qui feraient d’elle non seulement un médecin, mais un homéopathe !

Il faut donc simplifier, et pour cela, retrouver le cadre didactique des maladies, que le médecin homéopathe doit au contraire, dépasser.

Dans le cadre de chaque maladie envisagée, nous essaierons de souligner quand même quelques différences essentielles sur le plan symptômatiques qui permettront à la mère de famille d’approcher un peu l’esprit de la médecine homéopathique.

Nous noterons souvent, à la fin de chaque choix thérapeutique, l’adjonction de conseil aromathérapiques. Une bonne tisane est souvent un adjuvant facile à utiliser, en faisant seulement attention qu’elle n’antidate pas les remèdes homéopathiques.

Evidemment ces quelques conseils ne peuvent être exhaustifs de toutes les situations d’attente traversées par une famille, réduite à l’usage de sa seule trousse d’homéopathie. [2]

Christian-Michel Doublier
médecin homéopathe
Notes de bas de page
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  1. cette thèse d’homéopathie fut la première soutenue en faculté de Grenoble (le 16.10.1968). Depuis, d’autres thèses d’homéopathie ont été soutenues à Grenoble, et depuis le 14 février 1973, un enseignement officiel est donné en faculté de Grenoble (première faculté en France à avoir un tel enseignement). Cet enseignement à cessé en 2020, La thérapie homéopathique à fait son entrée au CHU de Grenoble dès le début des années 80 pour en sortir en 2020… sous la pression des opposants.

  2. livret « Conseil aux familles » – éd. Graphotech – Dr Doublier

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