L’Homéopathie perçue à l’aune de la Science académique médicale du XXIe siècle

Le principe du simillimum fondamental en homéopathie est connu depuis la nuit des temps. Toutefois, il y a plus de deux siècles déjà , un médecin, las de n’être pas plus efficace pour ses patients, ferma son cabinet et traduisit des textes, d’où sa découverte du principe du simillimum pour soigner un patient avec une plante qui produit les mêmes effets.

La France est actuellement le théâtre de discours et d’avis de toutes sortes et de toutes origines, qu’ils proviennent du Ministère de la Santé, de l’Ordre des Médecins, des médecins qui ont signé contre les médecines alternatives ou ceux qui se défendent, auxquels s’ajoutent les opinions des commentateurs de plusieurs articles parus dans divers quotidiens.

Le principe du simillimum

Le principe du simillimum fondamental en homéopathie est connu depuis la nuit des temps. Toutefois, il y a plus de deux siècles déjà , un médecin, las de n’être pas plus efficace pour ses patients, ferma son cabinet et traduisit des textes, d’où sa découverte du principe du simillimum pour soigner un patient avec une plante qui produit les mêmes effets. Il fut rejoint par des confrères et ainsi se précisèrent l’art et la science de l’homéopathie actuelle. Ils expérimentèrent les effets des remèdes sur eux-mêmes et non sur des animaux. Ils collectèrent énormément d’informations, d’études et de témoignages. Ils se répandirent dans le monde entier et se retrouvent encore aujourd’hui lors de congrès internationaux.

Il est fort étrange que ceux qui s’arrogent la science médicale du XXIe siècle deviennent actuellement pareillement virulents contre l’homéopathie et ses praticiens. Il est aussi surprenant de constater à quel point un nombre important de commentateurs se satisfont de quelques arguments simplistes pour émettre des jugements absolus alors que, visiblement, ils n’ont pas étudié les éléments fondamentaux de l’homéopathie et ne sont pas allés investiguer dans les milieux des praticiens expérimentés. Comme pour d’autres domaines de notre civilisation actuelle, on dirait que des concepts deviennent des lois dont on ne discutent pas. De la sorte, on perd le contact avec la nature vivante et humaine de notre société. Le bon sens dicte qu’il y a forcément quelque chose de vrai dans une thérapie qui a traversé deux siècles et s’est implantée dans plusieurs pays.

Point de vue des académies des sciences européennes

Les Académies des sciences européennes décrètent sur un ton qui n’admet pas de réplique : « Sur le plan scientifique, l’affaire est réglée depuis belle lurette: un produit homéopathique ne vaut pas plus qu’un médicament placebo. Ce qui n’est pas franchement étonnant puisque les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique ».

Il est regrettable que des médecins s’accrochent à des définitions aussi péremptoires et il serait très intéressant de connaître sur quelles études ils s’appuient pour énoncer une fois pour toutes de pareilles allégations. Il suffit qu’ils en aient une à brandir et ils se sentent alors très forts ; pire, ils ne font souvent que répéter ce qui se dit aux alentours.

En tous cas, ils ne sont vraiment pas crédibles quand ils évoquent « les concepts établis de la chimie et de la physique ». Effectivement, nous savons tous à quel point la physique fait d’énormes découvertes qui bouleversent régulièrement les acquis qui semblaient éternels.
Quant aux autres sciences, nous savons également à quel point différentes données sont affinées ou mises en évidences avec de nouvelles techniques. Méconnaître ainsi les mutations perpétuelles de la vie et dans le cas présent des sciences est grave pour des médecins !

En outre, quand on constate toutes les maladies qu’ils ne savent pas guérir malgré tous les progrès de la médecine qu’on ne nous met que trop en avant, ils pourraient bien s’intéresser davantage aux confrères – et consœurs- qui sont allés voir si l’herbe était plus verte à côté et ont découvert des moyens intéressants de soigner leurs malades de façon plus efficace et souvent moins coûteuses.

La Science officielle comme référence

Ces médecins se revendiquent de la Science mais semblent plutôt s’en écarter, dans la mesure où ils évitent la dimension du doute qui accompagne toute démarche scientifique, comme nous le développe Anne Fagot-Largeault qui cite Claude Bernard : « Il faut douter mais ne point être sceptique ».

Elle n’est de loin pas la seule. Le Point a accordé une entrevue à Didier Raoult qui affirme : « Renoncer au doute, c’est renoncer à la science ».

Il ajoute, ce qui devrait faire réfléchir les pourfendeurs de l’homéopathie : « Pour éviter de sombrer dans une idéologie aux airs de religion, il ne faut pas avoir peur de remettre en cause les dogmes scientifiques.» Effectivement, l’arrogance avec laquelle les académiciens rejettent l’homéopathie alors qu’ils ne l’ont jamais vraiment étudiée sur le terrain relève davantage de dogmes que d’études observationnelles et empiriques. 

Il est vrai que certaines pratiques de l’homéopathie peuvent attirer les foudres de médecins consciencieux mais de tels actes relèvent de l’insouciance ou de l’ignorance de certains thérapeutes et non de l’art de l’homéopathie.

Et comme l’homéopathie se vit sur le terrain et non dans les amphithéâtres des académies ou des universités, voici un exemple typique de l’interprétation superficielle d’une étude qui prétend juger de l’homéopathie en utilisant quelques critères élémentaires de la Faculté de médecine.

Voici la vidéo du Figaro.fr qui, en une minute !!! veut prouver que l’homéopathie n’est qu’un placebo ! De plus, cette démonstration ne fait pas mention du travail très subtil de l’interrogatoire du patient afin de détecter les signes qui guideront vers le remède approprié. Il n’est pas non plus question d’une autre subtilité de l’homéopathie qui est la prescription de la juste dilution, à quoi s’ajoute la perspicacité de répéter le remède au bon moment, éventuellement de passer à une autre dilution ou à un autre remède.

– La présentatrice est très affirmative : « On sait que le remède homéopathique n’est qu’un placebo parce que des chercheurs ont comparé des granules avec un médicament en utilisant les mêmes règles qu’on utilise pour n’importe quel médicament, des essais cliniques qui doivent être utilisés par tout laboratoire avant de le mettre sur le marché….. »

L’homéopathie soigne le malade et non le symptôme

Cette démonstration court-circuite complètement des éléments-clefs. Elle prouve aussi avec quelle superficialité et méconnaissance du sujet les « chercheurs » s’engagent dans l’expérience. Tout d’abord, en homéopathie rigoureuse, on soigne le malade et non le symptôme. Donner du paracétamol n’est pas soigner une maladie puisqu’il ne s’agit que de faire taire la douleur. De la sorte, pour bien des origines douloureuses le paracétamol aura de l’effet. En homéopathie, on va chercher quelle est la cause du symptôme d’alerte : Un mal de tête peut provenir

  • d’un choc sur la tête
  • d’une crispation dans la nuque
  • de problèmes dentaires
  • de sinusites
  • d’une surcharge émotionnelle
  • d’une inflammation des méninges
  • d’une tumeur cérébrale
  • d’un trouble digestif

Ainsi, on ne pourra pas parler de guérison uniquement en faisant taire la douleur.

Selon le système organique que l’on veut équilibrer, le remède homéopathique sera distinct. Il est donc ridicule de tester avec le même produit des maladies différentes. De plus, selon la cause, le praticien en homéopathie aura recours à d’autres traitements appropriés.

Dans le cas de la médecine académique, on délimite donc les éléments sur lesquels se base une étude afin d’obtenir des pourcentages pour alimenter les statistiques qui justifieront des investissements dans certains produits. On en vient à soigner des pourcents plutôt que des individus ! Même si un médicament soigne 90 % d’une cohorte, les chercheurs seront satisfaits, pas les médecins qui tiendront compte aussi des 10 % restant. C’est là que débute la vraie recherche !

L’autre choix de base dans cette démonstration est de prendre un médicament d’origine strictement chimique et de vouloir le comparer avec un remède conçu d’une toute autre façon. Ce serait comme vouloir comparer des traitements aux ultrasons avec des produits dont on sait très bien qu’ils agissent par d’autres voies et qu’ils seront inefficaces pour certains mécanismes. Seront-ils alors traités de placebos pour toutes catégories ?

On peut très bien prouver la contenu des remèdes homéopathiques par l’effet Kirlian. C’est du reste ainsi que les homéopathes sérieux peuvent tester les remèdes de différents laboratoires et qu’ils peuvent piéger des pharmaciens qui, ne croyant pas à l’homéopathie, donnent des granules neutres.

C’est au cas par cas qu’on peut prouver les bienfaits de l’homéopathie et non dans des études obéissants à des critères figés donc non vivants…

Marie-France de Meuron

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