Homéo-démolition : dernier coup bas

Depuis le 31 décembre 2015, plus aucune homéopathie ne peut être délivrée en gouttes dans l’hexagone – Ça y est, depuis le temps que cela démangeait le trust Pharma, le pas est fait – Et tout est bien, d’autant plus que personne ne râle ! Voici comment contourner l’interdiction.

Pourquoi des granules ?

Sur 5000 médecins qui prescrivent l’homéopathie, combien savent que la formule granules est de loin la plus médiocre en rendement ?
Normal puisqu‘en médecine comme à l’armée, chercher à comprendre c’est déjà désobéir – Par exemple, trois granules pourquoi ? Parce que le chef l’a dit ; et pourquoi le chef a dit trois granules, parce que dans beaucoup de livres c’est marqué trois granules…

Mais bon sang, qui au départ a décidé trois granules ? On ne sait pas, en tout cas bien sûr pas Hahnemann puisqu’il utilisait directement la forme d’obtention brute, c’est-à-dire liquide. Lorsqu’il raconte qu’il obtenait de meilleurs résultats avec son homéopathie livrée (à cheval) au domicile de ses patients, que dans son cabinet, il avoue que c’est comme cela qu’il a découvert la nécessité des succussions. Bien sûr la succussion de granules serait stupide.

Ce n’est qu’ensuite que l’on a essayé comme support, divers sucres tels le lévulose, le fructose, et l’on s’est aperçu qu’il y avait encore des résultats, sauf que la médecine n’étant pas une science exacte en fonction des individus, et de plus l’effet placebo compliquant encore les choses, on ne fut pas en mesure, à l’époque, d’évaluer vraiment la perte de rendement.

En outre, il est dommage que l’on n’ait pas adopté, dans la même veine, un bien meilleur support mémoriel qu’est le charbon activé. De fait, depuis les deux siècles de pratique homéopathique, et les différentes recherches sur la mémoire de l’eau, il est clairement apparu que la transmission disséminatoire des programmes vibratoires s’effectue sur un principe de frottement intermoléculaire – donc de l’agitation.

Il est probable que la mesure soit européenne et que les Allemands soient à la même enseigne, mais eux risquent de s’énerver vu qu’eux utilisent beaucoup la formule liquide ainsi que les triturations (poudre), et ils ont bien raison.

On ne peut pas comprendre le phénomène homéopathique tant que l’on reste accroché au seul aspect chimique. Par contre, on parle de signal homéopathique sur des bandes de fréquences particulières qui se propagent comme des odeurs, celles-ci étant aussi des émissions vibratoires particulières. Il est clair que l’intensité d’une odeur ou d’un parfum est proportionnelle à la surface de contact de son support avec l’extérieur.

À partir de cela, on comprend aisément que la surface de trois granules est minime face à celle de 80 globules d’une dose, elle-même minuscule par rapport à celle d’une dosette de trituration, celle-ci étant peanuts auprès des milliards de molécules d’eau contenues dans 25, 50 ou 100 gouttes de produit !

A noter que plus votre organisme est encrassé, plus il dégage un relent vibratoire ambiant qu’il faudra surmonter par une émission plus puissante à la manière d’un désodorisant. Ainsi en bridant l’intensité du signal homéopathique, les marchands de chimie éliminent un concurrent gênant, le reléguant au rang de « patamédecine » pour bobothérapie.

L’autonomie homéopathique

Mais qu’importe, à toute attaque, il existe une parade, et ce n’est pas pour rien que j’ai fait éditer en 2010 « HOMEOPATHIE COURANTE PAR VOUS-MEME » – L’au-to-no-mie !

Aussi j’en profite pour vous livrer un tuyau très simple pour ne plus avoir à acheter d’homéopathie, en obtenant un produit de bien meilleure qualité (donc d’efficacité) que celui que vous achèteriez.
Supposons que vous ayez coutume d’utiliser un remède homéopathique qui vous réussisse pour un problème particulier.

Premier cas : Vous avez le reste d’un vieux produit dans votre placard qui marchait très bien et qui est maintenant supprimé.
Ne vous occupez pas de la date de péremption, c’est juste de la réglementation standard qui ne correspond à aucune réalité. Au contraire, plus le tube ou le flacon est vieux et plus il a des chances d’être de qualité supérieure.
Nota : Ne videz jamais complètement un flacon ou un tube – cela vous permettra de le dupliquer.

Récupérez 5 granules ou l’équivalent d’une cuillère à café selon la formule récupérée.
Il faut vous munir de 2 flacons de 250 ml par produit à dupliquer (en pharmacie) – sinon une petite bouteille à eau (en verre) du commerce que vous aurez amenée à une température de 80° mini dans une casserole d’eau pour effacer ses mémoires vibratoires (l’homéopathie est détruite à 80°).

S’il s’agit de granules,
  1. Introduisez les 5 granules (sans les toucher) dans le flacon n° 1 et ajoutez-y dans un peu d’eau distillée ou osmosée, si vous disposez de l’appareil, ou en dernier recours du Mont Roucous. Imprégnez bien l’ensemble de la paroi du flacon. Si la base est liquide, pas besoin d’ajouter d’eau.
  2. Remettez la solution des granules dans le 2e flacon, préalablement ébouillantée, à fin de stockage, pour d’autres préparations ultérieures.
  3. Le flacon n° 1 étant vide mais imprégné de la base, ajoutez entre la moitié et les 2/3 en eau distillée ou osmosée ou Mont Roucous. Bouchez bien et secouez sans brutalité de haut en bas une centaine de fois environ. Vous obtenez une dilution de plus mais c’est sans importance.
  4. Pour stabiliser le produit, rajoutez-y 10 % d’un bon cognac. Pour cela, mesurez la hauteur du repère et apposez un deuxième repère à 10 % plus haut. Re-secouez un peu pour mélanger.
  5. C’est prêt – vous avez environ 200 ml de votre précieux remède.
  6. Pour protéger votre produit des rayonnements toxiques environnants, entourez le flacon de papier-alu de cuisine, et collez une étiquette pour savoir ce que c’est – ex : Apis mellifica 30 CH (en fait, c’est maintenant du 31 CH si la base était en 30 CH).

Vous avez réalisé un clone par la méthode Korsakov de la dilution d’origine quelle qu’elle soit. Les prises seront de 20 à 25 gouttes entre 1 et 3 fois par jour selon les cas.

NOTA : Il est possible de faire le même type de recopie avec n’importe quelle composition homéopathique. Par ailleurs, il traîne souvent dans les tiroirs de vieux, voire très vieux médicaments homéopathiques, la plupart du temps de bien meilleure qualité que les tubes et flacons récents, ou même devenus introuvables. Ne les jetez pas et réactualisez-les si besoin.

Si le produit du départ est en gouttes, c’est encore plus simple
  1. Mettez l’équivalent d’une cuillère à café dans le flacon n° 1 pour imprégner la paroi.
  2. Revivez l’excédent dans le flacon initial, et procéder comme précédemment.

Vous pouvez aussi récupérer des produits disparus du marché chez des amis ; puisque Boiron ne veut plus les fabriquer, vous ne faites du tort à personne, mais du bien aux malades.

Deuxième cas : vous disposez d’une teinture mère, ou d’un liquide qui vous a intoxiqué, ou encore d’un exsudat (urine, pus, expectoration, salive, morve, leucorrhée…) prélevés sur vous-même ou sur un membre de votre famille.
  1. Imprégnez comme précédemment le flacon opératif de 250 ml décontaminé à l’eau bouillante et videz le surplus dans le flacon initial.
  2. Si vous le pouvez, opérez dehors – sinon imaginez-vous dans un décor champêtre.
  3. Ajoutez 1/3 d’eau (toujours distillée ou osmosée ou Mont Roucous) – dites 1
  4. Bouchez et secouez sans brutalité de haut en bas une centaine de fois environ.
  5. Videz le flacon sur le sol ou dans un lavabo si vous êtes en appartement.
  6. Remettez 1/3 d’eau – dites 2 – secouez sans brutalité de haut en bas une centaine de fois environ.
  7. Videz… et continuez les mêmes opérations jusqu’à compter 9.
  8. Après avoir secoué la 9e dilution, NE PLUS JETER.
  9. Rajouter de l’eau aux 2/3, re-secouez et ajoutez 10 % de cognac.
  10. Emballez le flacon avec du papier-alu comme dans le cas précédent et étiquetez.

Vous obtenez là un excellent produit homéopathique, bien meilleur que ce que vous achetez parce qu’il est fabriqué à la main et en conscience.

La posologie est toujours de 20 à 25 gouttes par prise.

Troisième cas : votre souche est de nature solide (minérale, végétale ou organique)
  1. Il va falloir la faire tremper préalablement dans de l’eau distillée ou osmosée, mais pas du Mont Roucous, cela entre 24 et 48 heures.
  2. Ajoutez 15 % d’alcool à 90° et attendre encore 24 heures pour enlever la souche. Vous obtenez alors votre base.
  3. A partir de cette base, vous reprendrez la procédure du 2e cas.

Voilà, cela s’appelle de l’autonomie, qui vous permet de vous tirer d’affaire à bon compte dans bon nombre de cas de figure, en laissant de côté les réglementations paralysantes, voire scélérates, et les gesticulations de clochers.

Grâce à vous, l’homéopathie survivra en attendant des jours meilleurs. Et vous éprouverez beaucoup de joie et de satisfactions à faire cela (l’exercice illégal de la guérison !).

NOTA : la méthode s’applique parfaitement pour les animaux (chiens, chats, chevaux, et tous animaux de la ferme) – Les animaux sont généralement plus faciles à soigner que les humains parce qu’ils ne sont pas embrouillés par un mental toxique.

Isothérapie

Une piste très intéressante est l’AUTO ISOTHERAPIE à partir de vos propres exsudats qui peuvent être : votre urine du matin, du crachat pulmonaire, de la morve, du pus d’un abcès ou d’un ulcère variqueux, des desquamations d’eczéma, pertes séminales, etc. et aussi du précieux placenta des accouchées qui permet d’obtenir un remède multifonctions miraculeux pour le bébé et aussi la maman. Comme ce procédé marche formidablement bien, il a été interdit dans tous les labos depuis plus de 10 ans.

Procédez en suivant les indications du 3e cas, ci-dessus.

NOTA : pour soigner vos animaux (chien, chat, cheval, etc.) au cas où vous souhaiteriez leur fabriquer un iso urinaire, la récolte est très problématique. Choisissez plutôt l’iso salivaire qui marche aussi très bien, en leur introduisant dans la bouche deux ou trois cotons tige que l’on fera tremper ensuite dans un petit peu d’eau Mont Roucous ou osmosée, quelques heures, pour servir de base à la préparation homéopathique.

Michel Dogna
Journaliste, écrivain, naturothérapeute
Tél.: 09 82 99 13 89
Site web : www.micheldogna.fr

Pour en savoir plus

Homéopathie courante
de Michel DognaÉditions Guy Trédaniel

Vous souhaitez comprendre réellement comment marche l’homéopathie ?
Vous avez envie d’une certaine autonomie pour fabriquer vos propres remèdes ?
Vous voulez rester dans la simplicité, au niveau de la famille, pour régler les problèmes courants de santé ?

Vous pouvez à tout moment consulter ce petit répertoire :
  • par troubles,
  • par remèdes.

Enfin un manuel d’homéopathie courante facile à utiliser et à la portée de tous. Un indispensable de la famille. Vive l’autonomie !

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net
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Commentaires (3)
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  • arlette berche

    merci merci pour ces preciouses informations
    namaste

  • Borghelot

    Bonjour,
    Comment faire de l’harpagophytum en gouttes ?

  • Vande Wal Claire

    Merci, merci, merci Michel Dogna!
    Vous êtes un Homme courageux, volontaire, généreux. Vous désirez uniquement le bien être du monde animal, végétal ou humain.
    Je ne sais donc que vous dire encore merci.
    Demain je commanderai votre livre et j’en ferai bon usage. Je partagerai cette information au maximum pour obtenir le soulagement et si possible la guérison.
    Bien à vous.❤️