Émotions positives et activation de l’ADN
Ce qu’on sait moins, en revanche, c’est qu’il existe aussi un effet nocebo : si les pensées positives ont beaucoup de pouvoir, les pensées négatives en ont elles aussi. Or, les psychologues nous disent que 70 p.cent des pensées de leurs patients sont négatives, autolimitantes et répétitives (je ne vais pas bien, je ne peux pas, ce n’est pas pour moi, je ne mérite pas cela, je n’ai pas assez d’argent, je suis nul(le), je suis bête, incapable, je suis moche, trop gros(se), trop maigre, etc. ) …
On pourrait penser qu’il suffit d’entretenir dans notre mental des pensées positives (de réussite, d’abondance, etc.) pour que tout aille bien dans nos vies. Le problème c’est qu’entretenir des pensées positives ne suffit pas pour que celles-ci se concrétisent dans la réalité. Dans ce processus, il y a en effet une pièce manquante sans l’intervention de laquelle la pensée positive reste inopérante. En fait, nous avons un conscient et un subconscient et, tandis que nous entretenons des pensées positives, nous oublions que c’est notre subconscient qui mène la danse puisqu’il contrôle 95 p.cent de notre organisme, tel un processeur, un programme bien plus puissant que le conscient. La première des choses à faire est donc de prendre conscience de ce subconscient et de trouver un moyen de changer le programme qu’il diffuse dans notre être à longueur de temps.
En plus des pensées qui traversent sans cesse notre mental, nous sommes aussi en proie à des émotions, générées par les événements que nous vivons, les relations que nous entretenons avec les autres. Elles sont reconnues comme des facteurs importants qui influent elles aussi sur notre état de santé. Là encore, les émotions positives contribuent au maintien d’une bonne santé tandis que les émotions négatives ont une responsabilité dans sa dégradation. Effectuer un travail sur ses émotions fait donc également partie d’une vraie politique de prévention santé.
Que faire alors quand on est ainsi envahi en permanence par des pensées et émotions négatives qui génèrent un état d’angoisse, d’anxiété ou de dépression susceptible de se transformer en toutes sortes de pathologies ?
Vu la puissance du subconscient, il semble quasi impossible de lutter directement contre les pensées et les émotions négatives par le seul usage de la volonté. En revanche, se trouver dans une ambiance ou entreprendre une activité propice à générer des pensées et émotions positives et les cultiver paraît la bonne solution. De plus, c’est une solution qui requiert l’investissement de l’individu concerné, le rend responsable et cocréateur de sa santé.
La danse Malkovsky touche le subconscient et crée des pensées et des émotions positives
Le travail répété des mouvements naturels permet d’abord de prendre conscience de cette influence en soi du subconscient et de remplacer le puissant programme qui nous contrôle par un autre, épanouissant cette fois, puisqu’il permet de dépasser nos limitations et de défaire les blocages qui entravent nos gestes.
En fait, une séance de danse Malkovsky offre à chacun l’opportunité de reconnecter sa propre énergie vitale interne à l’énergie de vie extérieure qui circule partout autour de lui. Le corps en mouvement interagit avec les forces mêmes qui animent la nature et c’est ce surcroît d’énergie affluant en lui qui provoque le sentiment d’euphorie ressenti. Peut-être éprouve-t-il aussi, en rétablissant sa relation Terre-Ciel, le sentiment de faire partie de l’univers et de s’ouvrir ainsi à autre chose que ce qui seul définit un individu dans notre société devenue matérialiste, c’est-à-dire la famille et la société.
Informer et activer son ADN
Sans doute peut-il sembler étrange d’évoquer l’ADN dans un sujet consacré aux pensées, aux émotions et à la danse. Nous allons voir qu’il n’en est rien.
De son propre aveu, ce fut une révolution et même un viol de ce qu’il appelle le dogme central, pilier de la biomédecine d’aujourd’hui, selon lequel le flux de l’information en biologie va de l’ADN à l’ARN jusqu’à la protéine. Et comme, toujours selon ce dogme, notre corps est formé de protéines, qui sont elles-mêmes codées par l‘ADN, il en résulte que notre sort dans la vie est déterminé par les gènes que nous recevons dès notre conception. Vu sous cet angle, nous ne pouvons qu’être victimes de notre hérédité puisque nous ne choisissons pas nos gènes et que nous ne pouvons pas les changer. Le message de la science conventionnelle est donc que nous ne contrôlons pas notre vie et que nous pouvons toujours être victimes d’un mauvais gène.
Bruce Lipton pense que ce concept est totalement faux car il repose sur la physique newtonnienne s’exprimant dans la médecine.
Pour la physique quantique au contraire, qui s’intéresse aux particules, le fondement de l’univers n’est pas l’univers physique et mécanique mais une énergie invisible appelée champ. Elle affirme que c’est le champ qui contrôle la biologie. Einstein dit même que « le champ est l’âme qui gouverne l’action des particules ». Autrement dit, ce sont des forces invisibles qui donnent forme à la matière. En ce qui nous concerne, nous sommes certes des corps physiques mais nous baignons dans des champs magnétiques. Aussi, pour savoir pourquoi le corps est en bonne ou mauvaise santé, ce n’est pas seulement le corps qu’il faut comprendre mais aussi les forces invisibles qui le traversent, ce champ invisible que Max Planck a appelé la matrice. Étonnant, non ? C’est comme si, en définitive, la science n’avait rien fait d’autre, depuis quelques décennies, que d’introduire, réintroduire, enfin ! … un concept spirituel, celui des forces invisibles, dans le monde physique.
Par ailleurs, ce n’est sans doute pas un hasard si les cellules du corps ont une forme circulaire et l’ADN une forme de double hélice. Ainsi, lorsqu’en dansant on dessine ces figures, elles génèrent ce que l’on appelle des ondes de forme et il se produit un phénomène de résonance entre les formes identiques présentes dans le corps (microcosme) et celles de l’univers (macrocosme). Une telle résonance met alors les deux univers en cohérence et harmonise toutes les composantes du microcosme qu’est le corps avec le macrocosme. C’est en effet en se reliant de cette façon aux forces qui structurent et animent le vivant que l’être humain se met sous les influences les plus positives, donc bénéfiques pour lui. Agissant comme un baume apaisant, elles contrebalancent en lui les influences négatives que le subconscient et l’environnement familial ou sociétal sont susceptibles d’exercer. On peut noter que plus il y a de danseurs qui dansent ensemble, plus le ressenti est fort pour chacun car toutes les énergies micro-vibratoires créent une synergie, en l’occurrence ici un champ positif.
L’être humain a donc le choix : soit vivre dans l’inconscience, c’est-à-dire (subir) sous la double influence de son subconscient et de son environnement immédiat (lesquels, rappelons-le, souvent responsables de malaises et de stress) et risquer de se maintenir sous des influences perturbantes et nocives susceptibles d’endommager les autres ADN et d’engendrer des maladies, soit entrer en contact avec la matrice, ce champ constitué par les forces invisibles qui modèlent l’univers, et laisser constamment la vie entrer en lui.
La danse Malkovsvsky mérite d’être essayée car elle donne l’opportunité à la fois de reprogrammer son subconscient en agissant sur l’interface qu’est le corps et de se connecter au champ des forces cosmiques, inépuisable source de vie.
Pour en savoir plus :
La danse libre, sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovsky
d’Anne-Marie Bruyant – Éditions Christian Rolland (2012)
La danse libre a quitté la scène et ses spectacles, mais elle a intégré la vraie vie. Elle s’offre maintenant à quiconque ressent le désir de « danser sa vie », allumé par Isadora Duncan, pour vivre mieux et plus intensément. Cet ouvrage est né de la rencontre entre la pratique de la danse libre de l’auteur et les « Dialogues avec l’Ange » de Gitta Malash. S’est alors ouvert pour Anne-Marie Bruyant le chemin qui permet à l’âme de s’exprimer à travers le corps et à celui-ci d’écouter le chant du monde. Par ce livre, elle partage son expérience de la danse libre et propose au lecteur d’emprunter cette voie inspirante sur les traces d’Isadora Duncan et de François Malkovski.