Astrologie holistique

Signes : Bélier-Taureau

La roue des Signes et le cycle de vie

En astrologie holistique, le zodiaque symbolise l’évolution que l’homme doit réaliser durant son existence, signe après signe, pour accomplir un cycle dont le but est toujours le même : grandir spirituellement et découvrir son âme pour s’y connecter.
En recherchant, de l’énergie Bélier à l’énergie Poissons, le sens profond de la vie, il accède à une meilleure connaissance de lui-même.
Dans cette série d’articles, nous traiterons donc les 12 signes, l’un après l’autre, sous cet aspect d’évolution holistique.
Comme nous nous en tiendrons à l’interprétation d’un parcours uniquement fondée sur les énergies des signes, je rappelle que cette interprétation peut être totalement modifiée par les planètes.
Alors, prêts pour le voyage ?
Pour commencer, accueillons un nouveau-né que nous appellerons Ange.
Imaginons qu’Ange traverse chaque signe du Zodiaque pour en expérimenter les vibrations.
Que se passera-t-il pour lui ?
Par exemple, en Bélier ?

1- Le Bélier : coucou me voilà !

Le Bélier est le premier signe du Zodiaque. Il débute à l’Équinoxe de Printemps, traditionnellement le 21 mars.
C’est le début de l’année zodiacale : la durée du jour redevient égale à celle de la nuit. Puis les jours allongent jusqu’au solstice d’été, le 21 juin, jour le plus long où le Soleil entre dans le signe du Cancer, marquant ainsi le début de l’été.

Ange arrive donc pile quand ça commence. Ou plutôt, recommence.
La symbolique du Bélier est donc liée à la renaissance. Mais ne peut renaître que ce qui est déjà né. Donc mort entre-temps, forcément. Il s’agit évidemment de la mort symbolique, résultat de nos renoncements pour évoluer, à chaque nouveau cycle.
Ainsi, en arrivant sur Terre, Ange a renoncé au monde des âmes où il baignait dans la félicité pour démarrer une nouvelle incarnation.

En douze étapes astrales, il devra devenir un homme avant de « devenir un dieu ».
Enfin, un dieu, pas vraiment, mais plutôt éveiller sa part divine, celle que le Créateur a insufflée en lui il y a si longtemps que, comme la plupart d’entre nous, il l’a probablement oubliée.
Le Bélier est donc le début de ce nouveau cycle : ainsi, en Bélier, Ange va se contenter d’arriver dans son incarnation et d’expérimenter les limites de son corps physique. Matérialisé dans le corps de sa mère, il voit le jour pour accomplir sa première œuvre sur Terre : vivre. En ne se fondant que sur son instinct pour, d’abord, s’incarner complètement

Dans les vibrations du Bélier, Ange va donc apprendre à se construire physiquement en se confrontant à l’extérieur, découvrir le monde qui l’entoure, se lancer dans l’action pour exister.
S’imposer surtout, s’il veut survivre parmi l’humanité.
Comme on dit, Ange doit faire son trou !

C’est tout le symbole du premier cri : il libère la respiration autonome puis, par la suite, signale le besoin instinctif d’Ange : être nourri, le propre du signe du Taureau. Mais en attendant, dans celui du Bélier, Ange manifeste qu’il est là. Et c’est par le langage primaire des cris qu’il le fait.
Le signe du Bélier porte Ange à la découverte, à l’action. Mais une action instinctive de conservation, donc d’abord portée sur lui-même. Ange doit exister, rester en vie. Il lui faut donc, d’abord, s’extravertir, s’extérioriser pour s’emparer de son milieu. C’est impératif.

L’énergie Bélier est là pour ça. Elle le rend combatif, courageux, explorant un environnement qu’il essaie de maîtriser avec ses petits moyens pour l’utiliser. Car le Bélier est un aventurier. Mais quelle imprudence ! Quelle inconscience ! Ben oui, la conscience ne s’éveille qu’avec les Gémeaux.

Qu’importe. Petit Ange fonce.
Mais dans son seul intérêt. N’oublions pas qu’Ange vient de naître. Il a bien le temps de découvrir les autres et de s’en occuper. La socialisation, c’est pour plus tard, en traversant les autres signes. Mais Ange ne sait pas encore qu’elle dépend des autres et qu’il a besoin d’eux. Sinon, il restera au stade de « l’enfant loup », celui qui porte tous les caractères du bélier qui n’est pas passé aux signes suivants, dans le cycle d’évolution.

Pour l’instant, en Bélier, c’est lui d’abord.
De plus, il est encore bien jeune, bien soumis à ses instincts de construction physique ! Bien incapable de comprendre les notions telles que partage, respect, transcendance…
Les énergies neuves du Bélier font d’Ange un personnage spontané, vif et très éveillé. Mais sa grande impatience et son impulsivité le poussent plus à la violence qu’à la négociation : plutôt cogner qu’attendre.
Très sympathique, notre petit Ange. Mais feu de paille, passionné, désordonné. Ange s’intéresse à tout, mais pas longtemps. Car, en fidèle adepte de la doctrine « seul le changement est permanent », tout ce qui dure l’ennuie.
Donc, en Bélier, pour Ange, il faut que ça bouge. Il ne s’encombre pas de scrupules ou de remises en questions. Il fonce. Les autres n’ont qu’à suivre ! Et tant pis s’il les perd en route. Il les oublie aussitôt.

Ange veut expérimenter, prendre et posséder même s’il change d’avis dans la minute qui suit.
Ainsi le décide Mars, planète maîtresse du Bélier. Mars émet une énergie d’action et rien d’autre. Ni réflexion, ni affectivité, ni réflexion, ni empathie, ni limites, Mars, la guerrière conquérante, ne fait qu’agir. C’est le dynamisme pur et brut, primaire, rapide, gratuitement violent, destructeur et d’une inconscience cruelle.
Dans le Bélier, Ange trouve donc l’énergie favorable à son instinct de conservation et à la satisfaction immédiate et égoïste de ses besoins. Il s’impose par n’importe quel moyen, pourvu qu’il soit le plus rapide possible.
Ange montre qu’il est bien arrivé. Qu’il est bien là. Oui ! Ange existe : sûr de lui, colérique, impulsif, meneur, d’une imprudence proportionnelle à son courage, Ange existe. De toute son inconscience de nouveau né, il parcourt la vie au galop, la dévore comme un beau fruit mais se trouve incapable d’en tirer les bienfaits durables. Et surtout pas les leçons.

D’ailleurs, ça ne l’intéresse pas. Le Bélier fonce et c’est tout. Donc, Ange fonce, et c’est tout. Entier, franc, direct, entreprenant, Ange fonce. Construire sur du sable, c’est sa spécialité. D’autant plus que ça lui est bien égal que tout s’écroule ! De toute façon, trop éphémère, lui n’est déjà plus là.
Cet éternel fonceur se montre aussi entraînant qu’insaisissable, aussi sincère que maladroit, aussi persuasif qu’irréfléchi. Inutile de compter sur lui. Il est trop étourdi pour être fiable, trop instable pour se fixer, trop exalté pour souffrir, trop égocentrique pour partager.
S’arrêter pour réfléchir ? Impossible. Car en Bélier, seule compte l’impression première, la précipitation, souvent confondue avec l’action. Le plan mental ou affectif n’existe pas encore.
Et quand enfin, las de se casser la figure, Ange décide de ralentir un peu, c’est peine perdue tant l’immobilité et la remise en cause lui semblent frustrantes. Ce courant d’air ne se stabilise pas, sauf si, logiquement, après l’instinct de conservation, l’instinct de reproduction fait surface.
À ce moment-là, Ange sera-t-il capable de se fixer pour construire son nid et penser à sa progéniture ?

C’est dans le signe du Taureau qu’il devra chercher la réponse.

2- Le Taureau : bon ! Je m’installe…

Le voyage continue.
Que se passera-t-il pour Ange ?
Par exemple, en Taureau ?

Le Taureau est le deuxième signe du Zodiaque. Il commence le 21 avril, marquant le deuxième mois du printemps, donc le milieu de la saison.
Le jour continue à prendre le pas sur la nuit.
La symbolique du Taureau est donc liée à la durée. Durée dans le temps car dans ce signe, notre petit Ange acquiert la capacité de recul et de maturation. Durée dans l’espace également car Ange souhaite se stabiliser pour accaparer son territoire et l’étendre, créer enfin son cadre de vie.
Car, après l’élan, le premier cri et les balbutiements du Bélier, Ange cherche à assouvir son premier besoin : se nourrir. C’est le rôle du Taureau. Et d’abord, celui de maman.

Le Taureau est une énergie de nourriture. D’abord alimentaire pour le corps physique, elle devient matérielle, sentimentale, intellectuelle et si elle est transcendée, spirituelle.
Ainsi, après avoir bien tété, avoir, petit à petit délimité son territoire puis sa situation sociale pour assurer son confort matériel, Ange passe à la suite.
Que lui manque-t-il ? Un nid et une compagne pour fonder une famille.
Car, libéré des expériences trop frivoles du Bélier qu’il a su maîtriser, il entre maintenant dans le domaine bien concret du Taureau et son fort instinct de reproduction. Ange veut construire.
Et construire demande de la persévérance, de la réflexion, de l’esprit pratique. L’énergie Bélier s’ajoutant aux vibrations Taureau, Ange réalise durablement son projet matériel. Il est travailleur infatigable, réfléchi, ruminant, volontaire. À lui les projets de longue haleine, toujours menés à bien. À lui le sens d’analyse et le discernement pour se trouver une épouse fidèle et bonne cuisinière pour assurer sa descendance, dans la confiance et le bien-être.

Ça tombe bien car la planète maîtresse du Taureau est justement Vénus, planète de l’affectivité.
Vénus ressent. Vénus aime ou déteste. Et choisit en fonction de cela. Mais, contrairement à Mars, Vénus n’agit pas. Elle ne réfléchit pas non plus. Trop subjective, elle finit toujours par écouter son cœur. Ne dit-on pas que l’amour rend aveugle ?
Qu’importe ! Ange, notre Chevalier Astral a bien intégré son parcours en Bélier. Il s’est bien imprégné de l’énergie opérationnelle de Mars qu’il associe à la passivité sentimentale de Vénus. Une union action-sentiment qui l’équilibre.

Car dans les énergies Taureau, Ange prend le goût de bien vivre. Gourmand, esthète mais aussi possessif et jaloux, il est prêt à tous les efforts (ou presque) pour créer un couple durable et une famille choyée. Mais il ne supporte pas le moindre écart de conduite des autres. Car très moral, il exige autour de lui la même moralité.

Ainsi, grandi, mûri, Ange devient l’adulte responsable, prêt à assumer une famille. Il se reproduit, suivant ainsi l’évolution logique des lois naturelles : naître, assurer sa propre vie puis engendrer sa descendance.
Mais, bien que déjà plus introverti, Ange n’a pas encore fait le chemin vers l’autre. Son ego encore en construction le pousse à protéger son bien-être et surtout à l’ancrer dans le plan matériel pour mieux le posséder. C’est sa priorité.

Ange utilise maintenant son temps de façon constructive. « Qui va lentement va sûrement et longtemps » : telle est sa devise. Mais, encore trop tournée sur ses instincts primaires, il n’a construit que son enclos où l’entoure sa tribu. Et, surtout, qu’on ne vienne pas troubler sa paix ! Il ne le supporte pas.
C’est pourtant ce qui va se passer. Car Ange ne se complaît pas longtemps dans ce milieu fermé, où il s’impose tellement qu’il étouffe sa famille. D’autant plus qu’à l’extérieur de son cercle clos, les autres existent. Et Ange doit les rencontrer pour parfaire son évolution.
Sinon, à quoi lui sert-il d’être venu sur Terre ?

En effet, dans son nid si douillet, Ange finit par se scléroser dans son confort. Il manque une base essentielle à ce tout-puissant : la communication, le partage.
Dans les énergies Taureau, Ange s’est stabilisé pour combler ses besoins de reproduction. Mais cette construction solide et rassurante ne suffit pas à son épanouissement. Il découvre que le confort n’est pas le bonheur. Par contre, il lui servira de refuge pour l’étape suivante : la rencontre de l’autre.
À ce moment-là, Ange sera-t-il capable de se remettre en question pour vivre cette expérience tellement hasardeuse : communiquer ?

Ou s’enfermera-t-il dans son bien-être confortable où son âme se desséchera dans la rigidité routinière de ses principes et la satisfaction illusoire de son empire matérialiste ?
C’est alors le taureau devenu bœuf qui, renonçant aux défis, se contente de tirer sa charrue sans broncher en y trouvant, peut-être, une forme de sagesse, si ce n’est d’exaltation.
Courir le risque de rencontrer l’autre ? Le non-moi ?

La réponse se trouve dans le signe des Gémeaux






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