L’Aloe Vera : origines et propriétés

L’Aloe Vera, une autre plante de dame nature qui nous veut du bien. « Plus la science progresse, plus elle donne raison à la Nature » Hubert Reeves

Comme je l’ai déjà mentionné sur d’autres articles, on retrouve dans la nature une pharmacopée importante pour se soigner.

Cette plante n’est pas une inconnue pour moi. En effet, c’est mon fils qui me l’a fait connaître. Souffrant depuis toujours d’eczéma, il a découvert les propriétés de l’Aloe Vera lors d’un séjour prolongé au Japon ou il a dû faire face à de nombreuses allergies dont un eczéma qui s’est révélé de type atopique. Il s’est transformé en petit jardinier qui a entretenu cette petite plante grasse avec beaucoup d’amour et les résultats ont été plus que bénéfiques.

Un peu de botanique

L’Aloe Vera est une plante vivace sans tige de la famille des liliacés (ail) qui peut atteindre 90 cm de haut. Elle fait partie des plantes grasses ou « succulentes » (stockent l’eau au niveau des feuilles). Il existe plus de 300 variétés d’Aloès, mais la plus cultivée et la plus connue est l’Aloe Barbadensis Miller ou Aloe Vera en raison de ses propriétés et de ses qualités exceptionnelles. L’Aloe Vera facile a cultiver, serait originaire d’Égypte ou du Moyen Orient. On la trouve partout dans le monde sous les tropiques et dans les régions chaudes, comme l’Afrique du Sud, l’Espagne, le Mexique ainsi que dans le sud des Etats-Unis.

Les feuilles de l’Aloe Vera sont larges et composées de trois couches :
  • la couche protectrice extérieure,
  • une couche fibreuse (fortement concentrée en aloïne que l’on utilise comme laxatif et dont le goût amer sert de protection contre les prédateurs
  • un cœur gélatineux ou la plante accumule ses réserves d’eau. (utilisé pour la préparation de jus et gel).

Un peu d’histoire…    

La connaissance des vertus thérapeutiques et cosmétiques de l’Aloès étaient déjà bien connues dans l’antiquité voilà 5000 ans. On retrouve des traces sur les vertus thérapeutiques de l’Aloès auprès de nombreuses civilisations anciennes :
  • Civilisation sumérienne : sur des tablettes d’argile sumériennes découvertes dans les ruines de Nippur datées de 3000 ans av. JC.
  • Civilisation chinoise : Le Pen T’sao, l’un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales, qui date également du 3ème millénaire avant JC, et surtout l’illustre Li Che Tchen qui a révisé ce traité au 16ème siècle, classe l’Aloès parmi les plantes aux vertus thérapeutiques majeures sous l’appellation de « Remède d’harmonie » et la considère comme la plante spécifique du traitement des brûlures et des affections de la peau.
  • Civilisation mésopotamienne : l’Aloès apparaît encore sur des tablettes d’argile gravées en caractères cunéiformes, remontant au 2ème millénaire avant JC, découvertes dans les ruines de l’antique Elbaen1973.
  • Civilisation égyptienne : avec le fameux papyrus d’Elbers (nom de celui qui l’a déchiffré après sa découverte dans les ruines de Louksor) écrit à Thèbes au cours du 2ème millénaire avant JC, le plus ancien document de la médecine égyptienne parvenu jusqu’à nous. Cet ouvrage, qui a pour titre : « Livre de préparation de médicaments pour toutes les parties du corps humain« , reproduit en signes hiéroglyphes de nombreuses formulations à base d’Aloès. Dans l’Égypte ancienne l’Aloès était considéré comme un « élixir de longue vie ». La tradition voulait que l’on apportât un plant d’Aloès, symbole de renouvellement de la vie, comme cadeau, lors de cérémonies funéraires. Il avait par ailleurs la réputation de garder aux femmes leur beauté et leur éclat. On raconte même que Cléopâtre utilisait cette plante reconnue pour ses bienfaits pour la peau tant pour la soigner que pour l’embellir.
  • Civilisation arabe : dès le 6e siècle avant JC, elle fut la première à produire des extraits commerciaux d’Aloès à base de sève et pulpe mélangées. Ces extraits résineux, qui servaient surtout de laxatif, mais aussi bien à d’autres usages internes et externes, ont largement contribué à la diffusion de l’Aloès dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Asie.
  • Civilisation indienne : l’Aloès figure en bonne place parmi les plantes majeures citées dans les textes fondamentaux de l’Hindouisme consacrés aux plantes et aux préparations secrètes destinées à soigner toutes sortes de maladies sous l’appellation de « Guérisseur silencieux ».
  • Civilisation gréco-romaine : de nombreux traités d’Hyppocrate, Dioscoride ou Pline l’Ancien font également état de ses riches vertus. Elle est conseillée pour soigner les tumeurs, les blessures et les brûlures, les affections cutanées, coagulant du sang, les blessures oculaires, les maux d’estomac et soulagements de dysentries.
  • Civilisation africaine, amérindienne et autre : bien qu’il n’existe aucune trace d’écrits anciens il est pratiquement improbable que ces civilisations n’aient pas connu l’Aloès. Les Mayas appelaient cette plante  » la fontaine de jouvence » et la « source de jeunesse ».
  • En occident : ce fut lors des Croisades que les chrétiens d’Occident découvrirent les vertus de l’Aloès que leurs adversaires musulmans considéraient comme le remède par excellence. Au cours des conquêtes, les Arabes acclimatèrent l’Aloès en Afrique du Nord et en Andalousie. C’est grâce à l’Aloès que les marins espagnols de la Santa Maria, décimés par la maladie et la malnutrition seront partiellement sauvés, incitant Christophe Colomb à l’appeler le « docteur en pot ». Dès lors les Espagnols en transportèrent toujours à bord de leurs navires pour se préserver du scorbut. De l’Occident jusqu’en Orient, cette plante bienfaisante soignait les plaies des guerriers.
  • Époque contemporaine : depuis une cinquantaine d’années, les recherches sur les vertus de l’Aloès se poursuivent auprès de chercheurs américains et russes et donne lieu à de nombreux travaux analytiques et pharmacologiques, cliniques qui confirment les usages médicaux de toutes les traditions ancestrales et en découvrent même d’autres.

Mais c’est après 1968, grâce aux recherches d’un pharmacien Texan aux Etats-Unis, Bill Coats sur la stabilisation de la pulpe fraîche de l’Aloe Vera que cette plante va connaître l’essor qu’on lui connaît aujourd’hui dans le monde entier. En effet, sans la mise au point d’un tel procédé, aucune possibilité de commercialisation à grande échelle n’aurait été possible.

Chez les Indiens d´Asie et les Tibétains, l’Aloe Vera est une plante sacrée. Elle a une fonction ésotérique importante : son encens permet de chasser les « mauvais esprits ». Et il suffit d’en accrocher quelques branches à sa poste pour protéger sa maisonnée. Ils l’utilisent également comme remède contre les maladies mentales.

En médecine ayurvédique, l’Aloe Vera combiné au curcuma permet de purifier le foie, d’assainir le sang et de réguler les trois doshas (Kapha, Pitta et Vata).

La pulpe de l’Aloe Vera est maintenant scientifiquement reconnue et utilisée dans de nombreux pays par une multitude de gens. Les preuves de son efficacité ne sont plus à faire.

Composition de la feuille d’Aloe Vera

La feuille d’Aloe Vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines. Ce qui en fait l’une des plantes les plus complètes de la planète.
  • Dérivés anthracéniques (spécifique de la sève)
  • Mono et polysaccharides : cellulose, glucose, mannose, aldonentose etc.
  • Acides aminés : acide glutanique, acide aspartique, alanine, arginine, cystine, glycine ou glycocolle, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tyrosine et valine. Il est important de noter que cette liste comprend 7 des 8 acides aminés indispensables à la vie que l’organisme ne peut pas synthétiser et qu’il faut donc trouver journellement dans l’alimentation.
  • Minéraux et oligo-éléments : calcium, chlore, cuivre, chrome, fer, lithium, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, zinc, pour ne citer que les principaux.
  • Vitamines : A, B1, B2, B3, B6, B9, B12, C, E.
  • Enzymes ou diastases : amylase, catalase, cellulase, lipase, oxydase et phosphatases qui ont des rôles spécifiques de catalyseurs dans de nombreuses réactions chimiques organiques essentielles.
  • Autres constituants : aloésine, aloénine, acide cinnamique, acide chrysophanique, résistanol (dérivé alcoolique de l’acide cinnamique), lignine, saponines, choline, (dont l’action participe à la régulation du taux de cholestérol dans le sang, au bon fonctionnement du foie et aux processus de mémorisation), huiles volatiles, etc.

Transformation et fabrication de l’Aloe Vera

Les procédés de fabrication des extraits d’aloès médicinal ont beaucoup évolué au cours des siècles. Les Arabes plaçaient la pulpe extraite des feuilles dans des outres en peau de chèvre et la faisaient sécher au soleil jusqu’à ce qu’elle soit réduite en une sorte de résine.

Les habitants de Socotra broyaient les feuilles séchées en poudre, les colons de la Jamaïque chauffaient les feuilles dans un chaudron et en recueillaient le jus très concentré.

À La Barbade, les esclaves coupaient les feuilles de la plante et les suspendaient, entaille vers le bas, au-dessus d’un récipient de bois où le jus s’écoulait en attendant qu’on le fît bouillir et réduire jusqu’à ce qu’il ait la consistance de la mélasse.

Si la cueillette et la préparation des feuilles se poursuivent encore ici et là à la main, la plupart des grandes sociétés spécialisées dans l’aloès ont adopté des machines modernes pour préserver leur produit de toute impureté.

Comme le gel mucilagineux contient les éléments les plus actifs de la plante, les Américains ont mis au point un processus semi-automatique d’extraction de la pulpe, évitant toute pression risquant de mélanger l’aloïne et quelques autres substances indésirables, au gel médicinal.

Toutefois la clé d’un bon aloès ne réside pas seulement dans le procédé d’extraction, mais surtout dans la méthode de stabilisation et de conservation du produit.

Conservation
Le gel blanchâtre et translucide de la pulpe de l’aloès est très instable. Laissé à l’air libre il s’oxyde très vite et ce processus détruit nombre de ses propriétés thérapeutiques. Même placé dans un réfrigérateur, il s’altère rapidement.

C’est pourquoi le véritable problème posé par sa commercialisation fut sa stabilisation. Les chercheurs ont d’abord essayé d’exposer le gel au rayonnement ultraviolet. Ce procédé fut vite abandonné car il modifiait sa composition chimique.

On tenta aussi sans succès notable la pasteurisation, en soumettant le gel à des températures de plus de 60 °C après y avoir ajouté du peroxyde d’hydrogène.

Certains chercheurs adoptèrent la technique du séchage à froid sous vide qui donna d’assez bons résultats, le gel conservant la plupart de ses propriétés une fois réhydratées ; d’autres, la technique de la déshydratation à chaud par de moyennes ou de très hautes températures.

On préconisa également l’irradiation, mais comme pour les fruits et les légumes, on renonça très vite à ce procédé dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences sur l’organisme.

En tout cas, aucune de ces méthodes ne permettait de conserver les propriétés naturelles du gel ainsi traité, en particulier les vitamines et les enzymes qui font la valeur du produit! Il fallait donc trouver le processus idéal qui permettrait de stabiliser le gel sans en détruire les enzymes.

Ce fut Bill Coats, fondateur d’Aloe Vera of America qui découvrit et breveta la technique de conservation la plus performante à ce jour. Elle consiste à laisser incuber le gel dans des cuves, en y ajoutant de la vitamine C (acide ascorbique), de la vitamine E (tocophérol) et du sorbitol, pour empêcher son oxydation. En opérant à des températures précises, il obtint une réaction chimique idéale permettant la parfaite conservation du produit.

L’Aloe vera serait la sixième plante cueillie ou cultivée dans le monde pour ses propriétés médicinales..

L’Aloe Vera : la plante aux multiples vertus et ses propriétés

La pulpe claire semblable à du gel que l’on recueille dans les parties vertes de la feuille est dotée de qualités exceptionnelles que ce soit en usage interne ou externe. C’est au médecin japonais Fujita que nous devons de savoir que la bradykinase serait l’enzyme responsable des remarquables propriétés antidouleur, à la fois calmantes et cicatrisantes de l’Aloe Vera et pas seulement l’acide salicylique comme on le croyait jusqu’ici.
  • Dermatologique : de par ses fonctions régénératrices, anti-inflammatoire, cicatrisantes, bactéricides et antibiotiques, elle agit contre les brûlures, les coups de soleil, protège la peau des effets néfastes engendrés par la radiothérapie, les coupures, les dermatoses, l’eczéma, les escarres, les gerçures, les foulures et tendinites. Elle accélère la cicatrisation et procure un effet rafraîchissant immédiat. Le ressenti est immédiat sur un fort coup de soleil.
  • Nutritionnelles : sa richesse en vitamines et oligo éléments lui confère un appoint dans le cadre d’un complément alimentaire.
  • Cosmétologiques : on retrouve de l’Aloe vera dans un grand nombre de produits de beauté. Cependant il ne faut utiliser que les produits qui contiennent au moins 70 % d’Aloe vera pur et bio de surcroît. L’Aloe Vera rééquilibre le pH de la peau du fait de son pH qui en est très proche. Détruit et élimine les cellules mortes qui bouchent les pores de la peau, grâce à ses enzymes protéolytiques, protège et régénère l’épiderme, en exerçant sur la peau une action bactéricide, humidifiante et nettoyante. Nourrit la peau en profondeur et active la régénération cellulaire du derme. L’Aloe Vera pénètre beaucoup plus facilement la peau que l’eau. Il traverse facilement l’épiderme pour aller nourrir le derme et l’hypoderme et activer la micro circulation sanguine grâce à sa richesse en vitamines et en acides aminés. Il accélère de ce fait la production de nouvelles cellules.
  • Capillaires : cela peut paraître surprenant mais l’Aloe Vera est efficace pour les soins capillaires. Il permet d’assainir les racines, réparer les pointes fourchues, fortifier le cuir chevelu. Le démêlage est plus facile, les cheveux sont plus volumineux, brillants et souples. Certaines recherches permettent de prouver que l’Aloe Vera peut prévenir la chute définitive des cheveux en s’attaquant aux causes majeures de la calvitie.

Les applications de l’Aloe Vera

Indications générales (par voie buccale)
  • Fatigue
  • Carences
  • Terrains déficients
Indications particulières par voie buccale ou locale
  • Système cardio-vasculaire (par voie buccale) : hypercholestérolémie et artériosclérose avec ses conséquences cardio-cérébrales.
  • Système digestif (par voie buccale) : ballonnements et flatulences, mauvaise haleine d’origine digestive, irritation colique, constipation fonctionnelle.
  • Système osseux (par voie locale externe) : foulures, entorses, tendinites (en association, le plus souvent avec l’application de glace ou d’aimants).
  • Système dermatologique (par voie locale externe) qui reste le champ d’action privilégié de la pulpe d’Aloe Vera :
    – Brûlures à tous les degrés (dont les coups de soleil qui sont des brûlures au 1er degré) et quelles qu’en soient les causes : feu, liquides bouillants, électricité, rayons X, etc.
    – Engelures, gerçures et crevasses.
    – Ampoules, rougeurs (érythèmes) et irritations cutanées en général, notamment l’érythème fessier du nourrisson.
    – Écorchures, coupures et blessures dans leur ensemble ainsi que les contusions (bien nettoyer la plaie avant l’application).
    – Ulcères variqueux et ulcérations en général, ainsi que toutes les cicatrisations lentes et difficiles.
    – Vergetures (préventivement et curativement.
    – Piqûres d’insectes et prurits de localisation divers (y compris le prurit anal et le prurit vulvaire chez la femme).
    – Psoriasis, lupus érythémateux et certaines formes d’eczéma.
    – Herpès buccal et génital.
    – Séborrhée du cuir chevelu, états pelliculaires et chute anormale des cheveux
    – Vieillissement prématuré de la peau (préventivement et curativement).
  • Système ophtalmique (par voie locale externe) : fatigue oculaire, orgelet, conjonctivite, cataracte.
  • Système stomatologique (par voie locale interne) :
    – Inflammation des gencives (gingivites), de la langue (glossites) et de la muqueuse buccale (stomatites).
    – Suites opératoires d’extraction dentaire ou parodontales et hygiène bucco-dentaire habituelle.
  • Système endocrinien (par voie buccale) : suite à une expérimentation sur 5000 patients ayant duré 5 ans, la pulpe fraîche de l’Aloe Vera incorporée à l’alimentation semble apporter une nette amélioration du diabète gras. Cette importante étude demande toutefois à être confirmée par d’autres travaux. Pour toute information complémentaire à ce sujet ce livre est excellent : « l’Aloès pour votre santé » du Dr Donadieu de la Faculté de Médecine de Paris.

L’Aloe Vera accompagnateur du cancer

L’Aloe Vera est l’une des plantes les plus prometteuses pour lutter contre les maladies occidentales et pour la prévention du cancer. Le succès de l’Aloe Vera aux Etats-Unis a vraiment commencé lorsque les scientifiques ont constaté que beaucoup des survivants d’Hiroshima et Nagasaki, ont soigné leur peau avec le gel d’Aloe Vera.

Les survivants avaient également bu le jus d’Aloe Vera. Le nombre de cancers de la peau chez ces Japonais s’est ensuite révélé inférieur au pronostic fait en cas d’attaque nucléaire de cette envergure…

L’Aloe Vera semble être un « équilibreur systémique » idéal. Selon des expériences cliniques, l’Aloe Vera est compatible avec quasiment tous les antibiotiques et stéroïdes ainsi qu’avec les traitements les plus radicaux introduits dans le corps.

Des patients prenant un traitement d’Aloe vera en même temps qu’un traitement de chimiothérapie, ont eu des effets secondaires de façon très attenuée. Ces patients ont tous montré les signes d’une récupération plus rapide.

L’Aloe Vera se présente sous différentes formes

On la retrouve dans bon nombre de produits, dentifrices, savons, bains-douches, shampooings, crèmes pour les mains, le corps et le visage, baumes pour les lèvres… sous formes :
  • De crème très pratique pour les applications locales
  • De jus qui doit être extrait de la pulpe fraîche d’Aloe Vera Bio de surcroît. Il doit se consommer pur, mélangé ou dilué à raison d’une cuillère à soupe pour un verre d’eau ou de jus de jus de fruits.
  • De gel, également très pratique pour les applications mais aussi pour la consommation à la cuillère ou additionné de miel.
  • En ampoules souvent utilisées pour un traitement spécifique et ponctuel. En revanche, à base de concentré d’Aloe Vera, la majorité des propriétés a disparu au traitement à chaud.
  • En gélule, pratique mais leur conditionnement n’est pas recommandé car il s’agit de poudre d’aloès. Cette dernière est réalisée à partir de la feuille entière et contient donc de l’écorce et par conséquent de l’aloïne.

Information importante

L’Aloe Vera est à éviter lors de la grossesse et de l’allaitement et ne doit pas être donné aux enfants de moins de 6 ans.

A l’achat, préférez toujours un produit d’origine Bio contenant un pourcentage se rapprochant le plus possible des 100 % élevés d’Aloe vera. Il sera plus efficace. Vérifiez également son conditionnement qui doit permettre une conservation parfaite des propriétés du produit.

L’Aloe Vera ne présente aucune toxicité. Il ne présente aucune contre-indication à d’autres médications. Il fait partie des produits appelés « adaptogènes ».

Jackie Thouny
Conseillère en loisirs culinaires, Voiron (Isère) France

Principales sources

• Aloe info : www.aloeinfo.info
• Conso globe : www.consoglobe.com
• Jardiner malin : www.jardiner-malin.fr
• Mon jardin, ma maison : www.monjardinmamaison.maison-travaux.fr
• Naturaforce : www.naturaforce.com
• Naturosanté : www.naturosante.com
• Passeport Santé : www.passeportsante.net

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net
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Commentaires (4)
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  • Jackie Thouny

    Bonjour Marie-Hélène,
    Cette recette ressemble à celle du Père Romano Zago, je vais la publier dans la prochaine news de début avril avec d’autres recettes beauté et cuisine. Excellente cure de jouvence pour renforcer votre terrain immunitaire. Si vous n’avez pas de feuilles vous pouvez utiliser le jus d’Aloe Vera. Merci de l’intérêt que vous portez à énergie-santé.

  • Jackie Thouny

    Elena, pour répondre à votre question, il est recommandé de ne pas consommer plus de 5 cuillères à soupe par jour de jus d’Aloe Vera. Vous pouvez les diluer dans un litre d’eau et la boire tout au long de la journée.
    En ce qui me concerne je prends l’équivalent de deux petits verres à liqueur type shooter par jour (un le matin et un le soir) on s’habitue très bien au goût!. Vous pouvez également le faire sous forme de cure de trois mois.

  • vincent marie-hélène

    une amie m’a donnée une recette avecl’aloe vera pour un bien être je voudrai savoir un peu plus voici la recette : 4 feuille d’aloé vera, éplucher les piquants sur les côtés, les mettre dans un blender avec un pot de miel (500 gr) et 4 cuillères à soupe de whiski et prendre ce mélange tous les jours pendant 15 jours à raison de 4 cuillères à soupe par jour. au plaisir de vous lire

  • Elena

    Bonjour,
    Merci pour cet intéressant texte. Je voudrais savoir si on peut le consommer illimité, ou en quelle quantité et temps, si il y a des restrictions. J’ai 2 aloe vera sur ma terrasse, que une a fleuri et la fleur a été jaune, pas rouge comme dans votre photo. Il y a plusieurs types, elles sont toutes comestibles ?…
    merci de me communiquer, bonne journée
    Elena