Alimentation et groupes sanguins

Toujours sur le thème de l’alimentation santé, je souhaiterais vous parler de l’alimentation basée sur les groupes sanguins, qui sont propres à chacun d’entre nous.

Origine de la relation alimentation et groupes sanguins

En effet des études ont démontré qu’il existe une relation étroite entre le groupe sanguin et la nutrition. Chaque groupe sanguin possède ses forces et ses faiblesses, qu’il est impératif de connaître, afin de renforcer les premières et venir à bout des secondes. Selon notre appartenance à un groupe sanguin nous ne devons pas manger la même chose. C’est la thèse développée après de nombreuses recherches par un naturopathe américain le docteur Peter J D’Adamo.

C’est toutefois son père James D’Adamo qui après ses études de naturopathe et de nombreux stages effectués dans des cures thermales en Europe où l’on servait une nourriture végétarienne qui observa que certains curistes se portaient très bien. Il en déduisit qu’il devait exister un moyen de déterminer les différents besoins nutritionnels des patients. Partant du principe que le sang est le principal vecteur des nutriments, il décida de faire analyser le groupe sanguin de ses patients et d’étudier sur eux l’effet de différents protocoles alimentaires, pour en arriver à la conclusion que chaque type de sang possède une composition chimique particulière, dont des antigènes différents.

Or, certains composés chimiques propres aux aliments pourraient, selon l’hypothèse de James D’Adamo, stimuler ces antigènes à produire des anticorps causant alors des dommages à l’organisme. Par conséquent, le régime recommande de manger seulement les aliments qui conviennent à notre groupe sanguin. En 1980, il publia un livre intitulé « One Man’s Food » dans lequel il regroupa ses observations et ses conseils nutritionnels. (Le titre est tiré de l’expression « one man’s food is another man’s poison », ou « l’aliment de l’un est poison pour l’autre »).

Cependant, c’est son fils le docteur Peter J D’Adamo, naturopathe également qui développa cette hypothèse et la fit connaître au grand public. En 1996, il publia le livre : « Eat Right 4 Your Type » traduit en français en 1999 sous le titre : « 4 groupes sanguins, 4 régimes » (j’ajouterai 4 façons de s’alimenter).

Si tous ces groupes sanguins existent, c’est qu’il a y une raison que je développerai au fil de l’article. Ce qu’un groupe sanguin est capable d’accepter l’autre ne l’est pas forcément pourquoi ? Les 4 groupes sanguins ne seraient pas apparus sur la terre au même moment.

Des tests ont également été faits sur des enfants dits : hyperactifs, en adaptant leur régime alimentaire à leur propre groupe sanguin et les résultats se sont avérés assez impressionnants. Nul besoin de les droguer avec des tranquillisants.

Qu’entend-on par groupes sanguins

Un groupe sanguin est un ensemble de propriétés antigéniques du sang. Il permet de classer les individus pour permettre des transfusions sanguines compatibles. Les antigènes sont généralement des protéines, polysaccharides, formes de glucides appelés plus couramment sucres et leurs dérivés lipidiques (les lipides constituent la matière grasse des êtres vivants). Différentes cellules sanguines portent des antigènes et il y a donc plusieurs sortes de groupes sanguins. On dénombre aujourd’hui 4 groupes sanguins, O, A, B, AB.

Comme je le disais si ces 4 groupes sanguins existent ce n’est pas par hasard et c’est avec un certain sourire que je l’explique par la citation suivante : « Le hasard c’est Dieu qui se promène incognito » disait Albert Einstein où toujours de ce même génie « Le hasard c’est le nom que Dieu prend quand il ne veut pas qu’on le reconnaisse« .

Les groupes sanguins se sont différenciés au fil des millénaires. En effet, chacun de ces groupes sanguins est apparu et s’est développé à partir de situation particulière et d’un contexte alimentaire spécifique. Chaque groupe a développé une alimentation adaptée à sa période d’apparition.

On peut remarquer la différence qu’il existe de nos jours entre le citadin qui se nourrit essentiellement de produits d’élevage, que ce soit au niveau de la viande ou des légumes, à l’inverse de ceux qui se nourrissent de produits naturels, d’animaux qui ne vivent pas le stress autant durant l’élevage que lors de « la mise à mort » (ce mot est terrible). Je repense à ce grand chef indien qui racontait combien ses ancêtres étaient respectueux vis-à-vis de la terre nourricière et des animaux qu’ils devaient tuer pour se nourrir. Avant chaque chasse ils communiquaient avec l’esprit de l’animal qu’ils allaient tuer, lui demandaient pardon pour l’acte qu’ils allaient commettre. Quel contraste avec les chaînes d’abattage, les conditions d’élevage des animaux d’aujourd’hui voués uniquement à la consommation sans états d’âmes de la part des hommes que je qualifie ici de barbares.

Pour en revenir au tout début de l’humanité, l’homme de Néandertal se nourrissait probablement de plantes sauvages, de larves et des restes laissés par les animaux prédateurs. Les premiers hominidés étaient d’ailleurs plus souvent proies que prédateurs, victimes surtout de parasites et de bactéries.

À mesure que le genre humain a colonisé d’autres régions et dû changer d’alimentation et de conditions de vie, des phénomènes d’adaptation se sont produits au sein des systèmes digestif et immunitaire des individus, afin qu’ils puissent survivre, puis prospérer dans leur nouvel environnement.

Ces changements se retrouvent au niveau des groupes sanguins, qui semblent avoir suivi les grandes étapes du développement humain :

O

Ascension de l’homme jusqu’au sommet de la chaîne alimentaire (évolution du groupe O jusqu’à sa plus pleine expression).

A

Passage d’une existence de chasseur-cueilleur à une vie plus civilisée d’agriculteur (apparition du groupe A).

B

Mélange et migration des races du berceau africain vers l’Europe, l’Asie et les Amériques (naissance du groupe B).

AB

Union moderne de groupes ethniques disparates (avènement du groupe AB).

Chaque groupe sanguin contient le message génétique de l’alimentation et du mode de vie de nos ancêtres et, bien que nous soyons fort éloignés d’eux, nombre de leurs traits caractéristiques nous affectent encore. Les aliments qui nous conviennent le mieux sont ceux que l’on mangeait à l’époque où notre groupe sanguin est apparu sur terre. Connaître ces prédispositions aide à comprendre la logique des régimes adaptés à chaque groupe sanguin.

Groupe « 0 »

Le groupe O comme » Origine » celui des hommes chasseurs, cueilleurs.

Le plus ancien des groupes sanguins. Il est apparu il y a environ 50 000 ans avant J.C, aux origines de l’humanité. Il est profondément marqué par les habitudes alimentaires des premiers hommes : chasseurs vivants de la chasse et de cueilleurs, se nourrissant de baies, de racines et de feuilles. Ils avaient un système immunitaire très fort et une digestion solide du fait d’une alimentation riche en viande.

Le groupe O constitue un cas à part, il ne possède aucun antigène d’où son nom. C’est un moyen mnémotechnique pour se rappeler que ce groupe contient zéro antigène.

Le groupe O est aujourd’hui le groupe le plus répandu (environ 50 à 55 %) de la population mondiale.

Les personnes du groupe O doivent tendre vers une alimentation riche en protéines animales. Il leur faudra privilégier autant que possible les viandes issues de l’agriculture biologique. Et du fait de leur métabolisme plutôt lent, avoir une activité physique soutenue pour éviter le surpoids.

Les individus du groupe O ne supportent pas les laitages et les produits élaborés à partir de céréales (surtout le blé) car l’agriculture n’était pas encore développée à la période où ce groupe est apparu l’appareil digestif n’est pas adapté à ces nouveaux produits.

Groupe « A »

Le groupe A comme Agriculteurs, les premiers cultivateurs sédentarisés

Le gène du groupe A, né en Asie ou au Moyen-Orient, fut introduit en Europe occidentale et septentrionale par les peuples indo-européens. D’autres mouvements migratoires l’essaimèrent en Afrique du Nord, où il se diffusa au sein des populations sahariennes.

Ce groupe est apparu il y a 10 000 à 20 000 ans av. J.C, quand l’homme est devenu cultivateur et éleveur d’animaux et appelle une alimentation végétarienne. À cette époque l’homme mange surtout des céréales et des légumineuses et son activité physique est moins intense. Le groupe A représente aujourd’hui près de 30 à 35 % de la population mondiale. Le nombre est très élevé en Amérique du Nord, au Japon, en Europe de l’ouest et autour de la mer Méditerranée (surtout près de l’Adriatique).

Ce groupe ne supporte pas une alimentation riche en viande, le lait est la cause d’une hypersécrétion de mucosité dans les sinus et les voies respiratoires. Les sucres blancs déjà considérés comme un poison ont sur les personnes du groupe A un effet négatif.

Pour une bonne santé, le groupe A doit consommer des aliments aussi proches que possible de la nature, et biologique. Les personnes du groupe A sont génétiquement prédisposées aux risques cardiovasculaires et aux cancers.

Groupe « B »

Le groupe B comme « Barbare », les nomades.

Il est apparu il y a 5000 à 10 000 ans av. J.C sur les contreforts occidentaux de l’Himalaya, il suivit les tribus mongoles en Asie du Sud-Est et dans les plaines et les steppes asiatiques. D’autres individus du groupe B émigrèrent également vers l’Europe de l’Est. À cette époque, le niveau des mers s’était élevé, supprimant toute possibilité de communication par voie terrestre entre l’Asie et l’Amérique du Nord, ce qui interdit aux nouveaux groupes sanguins d’essaimer sur le continent américain. Les peuples amérindiens demeurèrent donc exclusivement du groupe O.

Ce peuple de nomade, capturait le bétail sauvage et le domestiquait. La base de leur alimentation était la viande et les laitages.

Ce groupe représente aujourd’hui 10 à 15 % de la population mondiale, plus concentrée dans la communauté juive, en Europe de l’Est et en Asie centrale (Mongolie, Russie, Inde, Chine du Nord) que dans le reste du monde.

Le groupe B est le seul groupe sanguin vraiment adapté aux produits laitiers et inclut un grand éventail d’aliments. Il englobe le meilleur du règne animal O, et le règne végétal B.

Groupe « AB »

Groupe AB comme modernité mais également qualifiés d’énigme.

Le groupe AB est rare. Il regroupe moins de 5 % de la population mondiale sauf en Inde où il y en a 8,5 %. Issus de l’union de populations européennes de groupe A et de populations mongoles de groupe B, c’est un groupe « jeune » puisqu’il n’existe que depuis dix à douze siècles. À la suite des grandes invasions barbares consécutives au déclin de l’empire romain, l’union de conquérants et d’Européens donna naissance à un nouveau groupe sanguin, le groupe AB.

Les premières traces du groupe AB ne remontent guère au-delà de l’an 900. Les fouilles effectuées en Hongrie dans des nécropoles datant du IVe au VIIe siècle n’ont mis au jour aucun individu appartenant à ce groupe sanguin, ce qui semble indiquer qu’à cette époque les populations de groupe A et de groupe B n’étaient guère en contact ou, en tout cas, ne se métissaient pas.

Le groupe sanguin AB ayant hérité à la fois des caractéristiques du groupe A et de celles du groupe B, il affiche un système immunitaire particulièrement performant et apte à produire des anticorps spécifiques en cas d’agression microbienne.

Jackie Thouny
Conseillère en loisirs culinaires, Voiron (Isère) France
Article complémentaire : Que manger avec notre groupe sanguin ?

Principales sources

• Au Féminin : www.aufeminin.com
• Avantages : www.magazine-avantages.fr
• Doctissimo : www.doctissimo.fr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Phyto Réponse : www.phytoreponse.fr

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Pour en savoir plus :

4 groupes sanguins, 4 programmes santé
de James D’Adamo et préface de Louise Hay, aux Éditions Guy Trédaniel

Le » régime groupe sanguin du Dr James d’Adamo a révolutionné le monde de la médecine et de la naturopathie. Fruit de longues années de recherches et de tests cliniques approfondis, ce régime répertorie les aliments bénéfiques et nnuisibles pour chacun des groupes sanguins et ouvre de nouvelles voies dans le traitement de nombreuses maladies, comme la dépression, le diabète ou encore le cancer.

Grâce à cet ouvrage, vous allez pouvoir établir votre propre programme santé, conforme à votre groupe sanguin. Vous saurez ainsi quelles activités physiques privilégier, mais aussi les aliments dont votre corps à besoin pour renforcer votre système immunitaire. Vous connaîtrez les vitamines et minéraux qui vous sont particulièrement nécessaires, ainsi que les bonnes et mauvaises combinaisons alimentaires. Ainsi vous saurez ce qui est réellement bon pour votre corps afin de prévenir les maladies ou les soigner, retrouver davantage d’énergie, et vivre mieux, durablement.

Le Dr James L. D’Adamo, fondateur et éditeur du Journal of Naturopatic Merdecine exerce en clinique privée. Il a reçu en 1990 le titre de » Médecin de l’année » de la part de l’Association américaine des docteurs en naturopathie. Auteur de nombreux livres et articles, il est le père du Dr Peter J. D’Adamo.

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