Alimentation de demain : tous insectivores ?

Solution pour notre avenir alimentaire ?
Nous ne sommes pas des insectivores…
Seuls les oiseaux possèdent un intestin leur permettant de traiter la chitine,
présente dans la carapace des insectes autorisés.

Des grillons dans votre assiette

Dans la course folle actuelle aux protéines animales, nous apprenons que l’UE vient d’autoriser le 3 janvier dernier l’ajout de farine de grillons (Acheta domesticus) dans une vaste gamme d’aliments industriels de la grande consommation, dont :
le pain et les petits pains multigrains, les crackers et les gressins, les barres de céréales, les prémélanges secs pour produits de boulangerie, les biscuits, les produits secs à base de pâtes alimentaires farcies et non farcies, les sauces, les produits transformés à base de pommes de terre, les plats à base de légumineuses et de légumes, pizza, produits à base de pâtes, poudre de lactosérum, analogues de viande, soupes et concentrés ou poudres de soupe, snacks à base de farine de maïs, bières, confiseries au chocolat, fruits à coque et oléagineux, snacks autres que les frites, et préparations à base de viande, destinés à la population générale (conformément à l’article 12, paragraphe 1, du règlement (UE) 2015/2283.)

Or il faut savoir que la carapace de ces insectes contient de la chitine, un polysaccharide qui ne peut pas être traité par nos intestins. Seuls les oiseaux ont un intestin prévu pour cela. De plus il se pose le problème des personnes allergiques aux fruits de mer. De fait, différentes études suggèrent que la chitine peut contribuer au développement d’une inflammation de type allergique et se présente être un aliment de choix pour les champignons (mycoses) et parasites en tous genres, vecteurs de maladies pour les humains, non insectivores.

Plus grave encore, on a trouvé de l’Arsenic et du Cyanure dans la farine de grillons alimentaires. Voyez plutôt la vidéo : De l’Arsenic et du Cyanure dans les Insectes pour la nourriture 2023.

Une fausse bonne initiative destinée à vous transformer en insectivores

L’idée d’introduction des insectes dans l’alimentation générale semble être la résultante de l’élucubration d’une parade  à deux fausses hypothèses :
  • La première est le mensonge maintenant officiellement avoué du réchauffement climatique qui avait été lancé par le GIEC sur ordre « d’en haut » afin d’instaurer une taxe carbone, cette gigantesque arnaque plus juteuse encore que le remboursement de la dette des états – le CO2 n’a jamais été une pollution mais un grand bonheur pour les plantes (revoir la fonction chlorophyllienne, classe de 4ème… !!!)
  • La seconde est le mensonge du Forum Economique de Claus Schwab et et Bill Gates prétendant que la planète ne peut pas nourrir toute l’humanité actuelle, alors que la pauvreté et les restrictions sont totalement organisées.

Quelques matières à réflexion contradictoires

Si nous prenons comme référence le peuple chinois qui est réputé « manger tout ce qui bouge » (on peut le constater dans les mini-reportages du net effectués sur des marchés chinois, où on les voit déguster même vivants, des araignées, des scorpions, des sauterelles, des larves et asticots de toutes sortes, bref des repas de cauchemar !) mis à part leur cruauté ordinaire envers les animaux, ces gens n’ont pas l’air de se porter plus mal que nous, et même peut-être mieux dans l’ensemble.

On peut retrouver plus ou moins les mêmes traditions en Thaïlande, au Japon et en Indonésie.
Autre exemple que nous trouvons parmi les amérindiens d’Amérique du sud comme au Pérou : on voit des enfants se régalant de sauterelles grillées en tant que friandises – et ces enfants paraissent en bonne santé.

Nota :
  • Il est à remarquer un point commun qui est de faire frire les bestioles dans l’huile bouillante – ceci détruirait-il la chitine et neutraliserait-il les poisons cités ?
  • Ne pas oublier qu’en fonction de leur environnement et mode de vie, toutes les populations sont loin d’avoir un microbiote intestinal identique…
    Sans aller bien loin, que l’on vive à Brest, Lyon, Marseille ou St Denis de la Réunion, on est très loin d’avoir la même flore intestinale du fait justement de notre alimentation et mode de vie différents…
    Mais lorsque l’on parle de la vie à Tokyo, Pékin, Abou Dabi, Dakar, New York ou Hawaï… Plus de comparaison possible !

Par ailleurs, tous les crustacés ne se ressemblent pas : certains peuvent être toxiques et d’autres pas et puis il ne faut pas confondre mode alimentaire et « friandises » occasionnelles.

Ainsi, on apprend qu’une usine du nom de Ÿnsect inside à Evry-Courcouronne est chargée de l’élevage de scarabée Molitor en vue de son introduction dans notre alimentation… Gigantesque marché en perspective si l’humain se transforme en insectivores …

Or la généticienne bien connue Alexandra Henrion-Caude nous prévient que le scarabée Molitor est toxique pour la consommation humaine.

Chasse aux protéines animales

De tous temps il y a eu deux types de population :
  • des cueilleurs – éleveurs sédentaires 
  • des chasseurs – pêcheurs voyageurs.
Avec l’explosion démographique et technologique, les besoins nutritionnels planétaires sont devenus gigantesques et les protéines animales sont devenues majoritaires parce qu’à haut rendement et faciles à consommer. C’est ainsi qu’en 2014 la grande industrie de la viande dans le monde étalait déjà les chiffres pharaoniques suivants (je n’ai pas les chiffres actuels qui sont en augmentation constante) :
  • 1,7 milliard de bovins
  • 1,9 milliards de moutons et chèvres
  • 1 milliard de porcs 
  • 20 milliards de poulets

Sans compter les divers autres animaux comestibles dits de bouche.

Puis, en cas d’aggravation du diabète de type 2, on remarque :

Ce ne sont pas les farines d’insectes qui vont résoudre ce carnage sanglant !
C’est aussi stupide que les éoliennes
pour remplacer les centrales nucléaires…

La gabegie carnivore n’a pas d’avenir pérenne

C’est la synergique de 4 composants qui ont fait leurs preuves :
  • Il faut 5 000 m2 (1/2 ha) de terre cultivable pour produire 70 kg de bœuf contre 10 tonnes de pommes de terre.
  • Près de 50% de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont mangées par le bétail.
  • 64% des terres cultivables du monde servent à la production de viande (pâturage et fourrage).
  • 80% des animaux élevés en batterie sont malades, et ceux qui les consomment aussi.
  • Le bétail des pays riches mange autant de céréales que tous les Indiens et les Chinois réunis.
  • Un bœuf fournit 200 kg de viande, soit 1 500 repas. Les céréales qu’il a mangées auraient pu servir 18 000 repas.
  • La seule consommation de « viande » utilise 60% des réserves d’eau douce mondiale.
  • Pour fournir 50 kg de protéines, un animal a dû consommer au minimum 800 kg de protéines végétales. 
  • Une trentaine d’hectares de forêts sont détruites chaque minute pour cultiver des aliments pour bétail – soit plus de 43.000 hectares par jour.

Pas plus que nous ne sommes des insectivores, nous ne sommes pas non plus des carnassiers…

Pour les poissons, c’est un gâchis écologique catastrophique

La pêche industrielle aux radars et aux filets à la traine capte par année deux fois le taux de reproduction annuel de l’ensemble des poissons sauvages.

86% des poissons vendus en grande surface
seraient issus d’une pêche « non durable »

Le chiffre annuel officiel en 2018 a été de 96 millions de tonnes de poissons, crustacés, mollusques et autres animaux aquatiques qui sont pêchés en mer. Parmi ceci, 20 millions de tonnes de poissons sont réduits en huiles ou en farine… pour nourrir la pisciculture.

Mais la pêche réelle serait en fait de l’ordre de 130 millions de tonnes ou plus encore, sans compter 30 à 40% de non comestibles qui sont rejetés morts ou grièvement blessés en mer avant d’être rentrés dans un port !

Le végétarisme, seule voie raisonnable d’apport protéinique de notre futur terrestre

La piste des protéines d’insectes est une fois de plus une solution mortifère pour rendre les gens malades.
André Malraux a dit : « le 21e siècle sera végétarien ou ne sera pas »

Il y a sur la planète des millions de végétariens (j’en fais partie depuis plus de 40 ans) qui se portent généralement bien mieux que les carnivores. 

Ceci veut dire que consommer des animaux est une addiction rétrograde rattachée à des traditions de barbarie résiduelle du passé qui sont un frein à notre évolution civilationnelle.

Il a été démontré que le végétarisme généralisé de l’humanité permettrait de nourrir correctement plus de 25 milliards d’humains.

La solution de notre avenir alimentaire relève de la seule responsabilité de chacun

L’évolution en 5e Dimension en cours, de l’humanité, passe d’abord par la révision catégorique de son mode alimentaire vers le végétarisme et non pas en nous transformant en insectivores.

En naturopathie, on apprend que la longueur de notre intestin, notre foie, notre pancréas, nos reins, ne sont pas ceux de carnivores mais de végétariens.

Nota : si l’on considère ne serait-ce que l’intestin grêle :
  • Carnivore : 3 à 6 fois la longueur du corps.
  • Omnivore : 4 à 6 fois la longueur du corps.
  • Herbivore : 10 à 12 fois la longueur du corps.
  • Humain : 10 à 11 fois la longueur du corps.

Aucune des exo-civilisations avancées connues parmi la Confédération Galactique (arcturiens, vénusiens, nordiques, pléiadiens, siriens, etc.) ne se nourrit d’animaux… et encore moins d’insectes.

À chacun de décider s’il se contente de la soumission dans un assistanat conformiste, de la participation passive à des traditions cruelles et à la destruction de la planète, bref s’il renonce ou pas à l’Évolution de sa propre conscience.  Il est à craindre hélas que pour certains la mutation soit difficile voire impossible… Désolé d’être un peu désagréable pour ceux-là, mais moi je m’ennuie dans ce monde ci-bas !

Michel Dogna
Journaliste, écrivain, naturothérapeute
Tél.: 09 82 99 13 89
Site web : www.micheldogna.fr

Pour en savoir plus :

Prenez en main votre santé – tome 3
de Michel Dogna, aux Éditions Guy Trédaniel

Tome 3, Innovation majeures
Savez-vous quelle est la maladie qui fait le plus de morts chaque année dans le monde ? La Malaria, mais personne n’en parle, aussi est-elle classée pour convenance commerciale dans la rubrique SIDA. Mais savez-vous aussi que cette maladie mortelle peut être guérie en quelques heures grâce au dioxyde de chlore (MMS) ? Connaissez-vous l’exceptionnelle cure Gerson, pratiquement inconnue en France bien que vieille de plus d’un demi-siècle aux Etats-Unis, méthode des plus puissantes pour faire régresser des dizaines de maladies graves et mortelles, dont les cancers, et pour lesquelles la médecine officielle reste très médiocre ? Les technologies se développent actuellement si vite qu’on a de plus en plus de mal à suivre. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les médecines naturelles ? Il n’est pas question de renier le passé, mais de mettre à disposition des outils de plus en plus performants dans divers domaines thérapeutiques de pointe. Nous vivons une époque à la fois passionnante et dangereuse où l’épouvantable côtoie le merveilleux. La machine à broyer les individus ne peut fonctionner que sur ceux qui obéissent sans réfléchir. La vigilance et l’autonomie sont les deux maîtres mots de la sauvegarde de la santé, surtout en ce qui concerne l’alimentation, car  » les mortelles séductions de la facilité  » nous guettent partout. Enfin, les dossiers noirs de la santé publique permettent de mieux situer où est l’ennemi et quelles sont les règles du sinistre jeu dans lequel nous sommes tous enrôlés de force. L’ignorance, pierre d’achoppement du pouvoir absolu, perd chaque jour du terrain malgré le matraquage mensonger de la télévision, mais il reste encore à vaincre bien des peurs…

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net
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