L’éducation des maîtres

Pourquoi parlons-nous d’éducation ?

L’humain… le grand prédateur de la terre, peut-il encore avoir du temps et de l’amour pour les animaux qui peuplent notre terre ?

Nous pensons que oui et gardons espoir que son esprit va continuer à se réveiller progressivement. Cet humain est déjà conscient, que sans sa propre régulation dans nos magnifiques forêts françaises du cheptel des cervidés, par exemple, le biotope serait en déséquilibre, faune et flore souffriraient et mouraient. Nous parlons bien sûr du bon et honnête chasseur qui sélectionne la bréhaigne à la jeune biche ! Malheureusement le « Raboliot » des temps modernes n’est plus dans le « je tue pour nourrir ma famille mais je tue pour l’argent et le pouvoir ».

Il va sans dire que nous avons « du pain sur la planche » afin que nous communicateurs nous rééduquions l’humain potentiellement maître qui a en plus depuis des siècles, perdu ou effacé progressivement de sa mémoire la profondeur de ses sens tels que l’ouïe, l’odorat, le toucher etc. Certes tous nos sens sont encore présents et heureusement, mais ils sont devenus superficiels car l’humain n’a plus le temps pour ça ! Il court… « Métro, boulot, dodo » donc il se stresse, vit dépendant du matériel, il a son toutou ou son chat comme tout le monde, l’agriculteur, toujours plus de rendement en demande encore plus aux vaches, aux poules, l’humain met un embargo sur les animaux des pays pauvres ou pires encore il tue pour du trafic pernicieux de peaux, massacre ou jouit de la souffrance qu’il inflige…

L’éducation pour qui ?

Mais ou est la place de l’animal de cœur, de joie, de fidélité, d’attention, de dévouement, de loyauté et honnêteté là-dedans ? Ou est son écoute ? Ou est le respect de l’être vivant pur qui prend beaucoup de notre mal-être pour nous soulager ? Est-il heureux de la vie qu’on lui fait mener ? Comme le rituel express du pipi lors de la petite promenade du soir ? Ou de la peluche vivante des enfants ? N’a-t-il pas des choses à nous faire comprendre, à nous exprimer ? Et nous prenons-nous le temps de les percevoir et de les interpréter ? Où est la joie de ces animaux capturés, dépaysés ou massacrés ? Où est l’épanouissement de ces animaux élevés en batterie, puis abattus sans respect ?

Le but de l’éducation

Nous ne sommes pas dans le jugement loin de là notre pensée, seulement dans la constatation c’est pourquoi nous essayons en organisant des stages d’initiation à la communication intuitive avec les animaux de remettre en contact l’homme et l’animal pour une vie meilleure pour les deux.

Nous éduquons le maître à voir son animal ou ses animaux autrement. D’ailleurs à chaque fin d’initiation les maîtres repartent en disant « c’est clair que je ne verrai plus jamais mon animal ou les animaux comme avant ». Cette fin en soi n’est pas un hasard. Nous pensons que notre rôle est d’ouvrir les consciences car depuis des générations nous continuons à penser que la télépathie ne fait plus partie de nous. Nous avons oublié pourtant les jeunes enfants qui eux nous témoignent de l’existence de cette transmission puisqu’ils parlent aux animaux, mais nous adultes nous nous obstinons à réfuter la réalité. Pourtant de plus en plus de praticiens utilisent la thérapie avec les animaux c’est-à-dire la zoothérapie, l’impact du chien sur la perception de la douleur chez des enfants, la corrélation entre l’enfant et l’animal ne passe pas que pas l’amusement ou quelques câlins, c’est beaucoup plus intense, c’est une véritable complicité qui permet un développement des sens de responsabilités envers ce compagnon, il façonne sa personnalité, son soi, tandis que l’animal lui, sécurise, calme, guide l’enfant. Souvent l’enfant considère son compagnon comme un membre de la famille à part entière.

Nous pouvons vous donner un exemple vécu, puisqu’étant la maman de Soizic, je peux garantir de l’harmonie parfaite, la complicité et la compréhension qu’il y a entre Soizic et Lewis, son Yorkshire âgé de 16 ans depuis le 26 mai 2011. Lewis est arrivé à la maison à trois mois et était destiné à devenir le compagnon de jeux de Soizic pour ses huit ans. Très vite le deuxième soir d’orage, Lewis par une « pure coïncidence » c’est retrouvé dans sa chambre voire dans son lit. « Je ne trouvais pas le sommeil rapidement, je ressentais diverses énergies qui me troublaient et la présence de Lewis à mes côtés me rassurait. Lui seul comprenait vraiment ma différence profonde et ne me jugeait pas. Comme tout humain, je ne prenais pas toujours les bonnes décisions le concernant en particulier lors de son dressage, pourtant son amour restait et reste inconditionnel pour moi. ». À ce moment, la vie des deux amis n’a fait que grandir en amitié, en compréhension, en attention et surtout en amour.

Et moi sa mère, j’ai pu constater que si Soizic était souffrante, Lewis était rempli de tristesse et réciproquement. Tout est fusionnel entre eux deux. Soizic sait lorsque son petit Lewis est en souffrance et cela depuis toute petite. Soizic, enfant n’est pas la seule, nous avons souvent constaté dans notre entourage proche ou moins proche d’ailleurs la sérénité qu’il y a dans des familles avec des animaux.

Comment s’éduquer et redevenir humain ?

Il est donc clair que notre cerveau a un moment donné a lâché prise, à laissé s’atrophier une partie de celui-ci et à relégué dans un petit coin ce qu’on appelle la télépathie.

Mais qu’est ce que la télépathie ? Celle-ci correspond à un échange d’informations entre deux personnes n’impliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. Pour la retrouver et arriver à la communication avec les animaux, il suffit de la réactiver par des exercices simples comme faire retravailler ses sens en fermant les yeux et imaginer l’odeur d’un chien mouillé, le goût du citron et son acidité, la vision d’un cheval au galop,etc.

Le travail du « lâcher prise » est très important également pour éviter à l’esprit de divaguer dans toutes les directions, cela signifie « laisser s’accomplir », sans s’occuper de nos représentations, projections, désirs ou préjugés, vraiment ne plus être dans le jugement pour accepter ce qui est et se confier librement à ceux que nous rencontrons et tout particulièrement les animaux qui attendent justement de nous donner.

Comment imaginer un monde d’amour entre tous les êtres vivants ?

L’humain est de plus en plus conscient que le monde va mal et que les animaux comme les végétaux ont une place prépondérante sur notre terre.

Actuellement il y a beaucoup d’actions mises en place pour la nature, les pouvoirs publics font des efforts sur la consommation des énergies, le tri sélectif, la pollution, bien des usines ont arrêté leurs déversements abusifs dans les rivières… mais il n’y a pas encore assez de prise de conscience, pas assez de mise en place d’actions pour la préservation et la maltraitance des animaux. Encore à l’heure actuelle dans le code pénal, l’animal est considéré comme un objet !!!
Pour avancer dans la voie de la sagesse et de la tolérance, l’humain doit faire un travail sur son « soi » profond, ce qui l’aidera grâce aussi à l’animal de ressentir sa propre souffrance. Il doit partager davantage tout le positif qui l’habite, ne plus entrer dans le jugement pour avancer et effacer son ego. Il doit être dans la tolérance et la compassion.

Le rebondissement sur ses erreurs pour s’améliorer est le labeur de toute une vie !

« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences. » Françoise Dolto
… et pourquoi pas appliquer cette citation aussi aux animaux !

Françoise Mvogo et Soizic Le Biavant
Communicatrices animal – Toulouse – France
Françoise : 06 77 45 65 92 – angemvogo001@hotmail.fr
Soizic : 06 66 30 28 41 – doudousoizic@hotmail.fr
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